Symphony of Enchanted Lands II - the Dark Secret

Liste des groupes Power Symphonique Rhapsody Symphony of Enchanted Lands II - the Dark Secret
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16/20
Nom du groupe Rhapsody
Nom de l'album Symphony of Enchanted Lands II - the Dark Secret
Type Album
Date de parution 27 Septembre 2004
Enregistré à Gate Studios
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album166

Tracklist

Re-issue in 2009 by SPV.
1. The Dark Secret / Ira Divina 04:13
2. Unholy Warcry 05:54
3. Never Forgotten Heroes 05:32
4. Elgard's Green Valleys 02:20
5. The Magic of the Wizard's Dream 04:30
6. Erian's Mystical Rhymes / The White Dragon's Order 10:32
7. The Last Angel's Call 04:37
8. Dragonland's Rivers 03:45
9. Sacred Power of Raging Winds 10:06
10. Guardiani del Destino 05:51
11. Shadows of Death 08:13
12. Nightfall on the Grey Mountains 07:20
DVD BONUS (LIMITED EDITION)
1. Making of "Symphony of Enchanted Lands II"
2. Unholy Warcry (Video Epic Version)
3. Unholy Warcry (Video EP Version)
4. Unholy Warcry (Video Edit Version)
5. Making of "Unholy Warcry Video"
6. The Art Work
Total playing time 1:12:53

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Rhapsody


Chronique @ Eternalis

12 Décembre 2008
Ce que je dirais de cet album ? Qu’il s’agit de ma première véritable déception envers le groupe italien. Et pour de nombreuses raisons.

Pour commencer, même s’il ne s’agit que d’un détail, je trouve assez déplacé de nommer ce disque "Symphony of Enchanted Lands II- The Dark Secret". Je m’explique, les quatre premiers opus traitent de l’épopée du chevalier Aresuis et de sa quête de l’épée d’émeraude, et cette quête se termine sur un combat avec le dantesque morceau "Gargoyles, Angels Of Darkness" (pas moins de dix-neuf minutes pour passer en revue tous les fondements de la musique du groupe !) de "Power of the Dragonflame". Alors dans quel but nommer ce nouvel album, contant une histoire différente ("The Dark Secret" !) comme la seconde partie d’un opus appartenant à la première saga ? Je ne sais pas si vous saisissez parfaitement ce que j’affirme mais je trouve personnellement ce nom ridicule et mercantile, comme si les Italiens voulaient évoquer leur album référence pour leur nouvelle œuvre, d’ailleurs bien différente.

Et oui, terminé le speed de folie de "Power of a Dragonflame", les atmosphères poignantes de "Symphony…" (premier du nom) ou les envolées magistrales de "Rain of a Thousands Flames", ici, la musicalité est largement retombée, ou plutôt l’intérêt porté à cette musicalité. Car jamais Rhapsody n’aura utilisé tant de moyens, pas moins de cinq studios et un orchestre de soixante-dix musiciens pour ce disque, alors qu’est-ce qui cloche ? Le son peut-être, privilégiant presque uniquement les symphonies au détriment des guitares et d’une batterie malheureusement trop plate. Alors tout est bien fait, mais finalement, il n’y a rien qui retient nos oreilles, aucun passage qui accroche plus qu’un autre car une grande linéarité s’installe très rapidement.

"The Dark Secret (The Ancient Prophecy - Ira Divina)", l’introduction met pourtant l’eau à la bouche, une atmosphère mystérieuse et grandiose où le phrasé de Christopher Lee se fait entendre, donnant de la prestance et de l’importance. Mais là où les autres albums auraient ensuite littéralement explosé sur le second titre, nous gratifiant de vocaux extraordinaires et de solos démentiels, "Unholy Warcry" parait bien faiblard pour devenir un hymne. On a la désagréable impression que le groupe se limite, s’empêche d’aller trop vite et c’est franchement pénible car ce sentiment perdure sur la totalité de l’album.
Certes, le son typé BO de film est très réussi (notamment sur "Erian's Mystical Rhymes" ou "Shadows Of Death") mais rien n’émoustille nos sens, à mon grand désarroi. Je dirais même que cet album est sans doute trop ambitieux pour le groupe, qui n’est pas parvenu à digérer tout ce qu’il a probablement voulu exprimer car lorsque l’on regarde l’album suivant ("Triumph or Agony"), la démesure orchestrale y est encore plus forte mais le résultat est mille fois supérieur, avec une puissance et un mysticisme qui prend aux tripes et ne les relâche que très rarement. Il s’y trouve la puissance et l’âme qui fait cruellement défaut à celui qui nous intéresse ici.
Dommage, mais il ne s’agit heureusement que d’une erreur de parcours. Il en faut...

12/20

35 Commentaires

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NeCRoN - 27 Mars 2011: Sur Youtube, tu peux l'écouter sans que le son soit pourri. Ou bien tu achètes l'album, on le trouve facilement neuf à une dizaine d'euros.
Elvangar - 27 Mars 2011: ok merci !
morgothduverdon - 27 Mars 2011: Oui, tu peux l'acheter, c'est très très loin d'être une bouse cet album.
Molick - 05 Septembre 2013: Je l'ai réécouté ce matin, un de de mes préférés. Très grandiloquent, l'aspect BO y est plus présent que jamais. Comme la plupart des gens ici je le trouve largement supérieur à Triumph Or Agony, qui je trouve est bien trop poussif, on va dans la caricature épico-manowarienne (et qu'est-ce que je peux pas saquer Manowar ^^'). Là, l'intro avec ces choeurs de Erian's Mystical Rhymes, me filent des frissons à chaque fois, The Magic of the Wizard's Dream m'enporte très loin, Guardiani del Destino aussi...

Après je pense que c'est une question de sensibilité. Certains sont plus sensibles à la fibre grandiloquente, dramatique de cet album, d'autres au côté plus entraînant et épique de Triumph Or Agony.

Je suis d'accord cependant sur le nom très "mercantile" de l'album. Cependant on peut quand même trouver une certaine cohérence entre ces 2 albums (SOEL 1 et 2). une cohérence certes pas conceptuelle (et c'est dommage, car c'est bien l'un des points forts du groupe), mais musicale. J'ai en effet l'impression en réécoutant leurs albums, que ces 2 là sont ceux où le côté symphonique est le plus mis en avant. Il était cependant alterné sur SOEL1 avec des morceaux plus épiques (Emerald Sword, Eternal Glory), alors qu'ici on reste totalement dans le grandiloquant, le côté métal se voyant laissé en retrait. D'où le fait que ceux qui appréciaient cet aspect sont ici déçus.

Mais cet album n'est pas parfait, même quand on apprécie sa teneur. Pour moi il traîne en un peu sur la fin, il peine à se renouveler et les morceaux deviennent moins marquants.

La pochette est par contre ma préférée du groupe et reflète bien l'album. Pas de violence, pas d'action sur celle là, mais un paysage fantastique, surmonté d'un dragon (faut pas oublier le dragon quand même).
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Chronique @ Mozabi649

29 Décembre 2013

Une prestation symphonique éblouissante

Symphony of Enchanted Lands II est le sixième album de nos Italiens, paru en 2004 et le premier d'une nouvelle épopée : The Dark Secret. Écartons tout de suite les polémiques sur le choix du nom de cet album que je ne trouve pas non plus adapté puisque les protagonistes sont différents (le héros aurait pu être le même par exemple), les lieux également. La seule explication que je puisse trouver est que nos transalpins ont choisi ce nom pour indiquer que cette histoire bien que différente semble débuter de la même manière : c'est-à-dire le Mal qui commence à mettre de sombres plans en marche pour conquérir le monde et qu'un ou des héros vont essayer de les en empêcher. Mais cette explication est peu convaincante je le reconnais.

Parlons plutôt de la pochette : Elle contraste vivement avec celles de la saga à l'épée d'émeraude, plutôt brutales, puisqu'elle présente un paysage à la fois sauvage, épique et féérique survolé par un dragon (il faut bien un point commun avec les illustrations précédentes). Ce cover est d'une importance capitale car il est le premier indice permettant de deviner le choix de Rhapsody en matière de musicalité sur cet album : Rhapsody écarte en effet grandement le côté power, mettant l'accent, avant tout, sur les parties orchestrales plutôt que sur les parties endiablées de guitare ou de batterie à la double pédale qu'on leur connaissait par le passé (voir l'album "Power of the Dragonflame" si vous voulez comparer). Ce choix en décevra beaucoup et pourtant cela aurait été une erreur de passer outre...

En effet, pour cet opus, Rhapsody a sorti l'artillerie lourde : un orchestre de 70 personnes, Christopher Lee (alias Saruman dans le seigneur des anneaux de Peter Jackson) comme narrateur etc... Cela laissait présager un grand album et c'est le cas :

On a d'abord une introduction narrée de M. Lee qui débouche sur le morceau "speed" de l'album "Unholy Warcry" dont je me surprends à chantonner le refrain quelques fois. Ce morceau, bien que conforme à l'image épique du groupe, est quand même un peu gâché, dirais-je, par la rupture narrative. Étant donné qu'on vient d'avoir droit à 4 minutes de narration, ce n'était peut-être pas la peine d'en rajouter.

Mais ce petit bémol est bien insignifiant à côté de cette mine d'or qu'est SOEL II. Il y a tout sur cet album :

"Never forgotten heroes" et "Last angels call" mélangent une instrumentation grandiloquente avec le Metal speed habituel des Italiens qui ont fait leurs titres cultes (Emerald Sword par exemple). Le résultat est super entraînant et donne envie de remuer la tête. A mon goût le refrain de Last... est même plus accrocheur que celui de Unholy Warcry.

Le très court "Elgard's Green Valleys" et "Dragonlands'Rivers" sont deux titres qui nous plongent chacun dans une atmosphère bien définie et cela par le moyen de ces bruitages et ces mélodies hyper adaptées et grâce auxquelles, on n'a aucun mal à imaginer un village médiéval ou une vallée paisible.

Les ballades sont également représentées. Les fans du genre ne pourront que s'extasier devant "The Magic of the Wizard's Dream" dont la mélodie à la flûte nous transporte dans une autre dimension dès les premiers instants.

Mais les deux piliers de cet album sont bien sûr les deux monuments de dix minutes : j'ai nommé "Erian's Mystical Rhymes" et "Sacred Power of Raging Winds". Le premier commence par laisser s'exprimer le mal, puis nous administre une claque avec ses chœurs (simplement épiques) puis une seconde avec la mélodie amenant le chant de Fabio (re-épique). Soit dit en passant, sur ce morceau les chœurs sont grandioses, et ce, peu importe le moment où ils interviennent. Le deuxième morceau quant à lui est tout simplement somptueux, divisé en deux parties, la première plus Metal dont le refrain est là encore purement et simplement jouissif à souhait, et la seconde une démonstration musicale majestueuse, notamment la partie de flûtes (très TRÈS technique !) ou le jeu de questions-réponses entre la guitare de Luca et les violons. Sur ces deux pistes, on ressent la qualité du travail de composition, notamment dans les parties de Luca qui sont inoubliables.

Pour finir, je parlerai du surprenant et recherché "Guardiani del Destino" sur lequel Fabio chante en italien (c'est suffisamment rare pour le noter). Avec son thème de flûte et de guitare acoustique, ce morceau donne irrésistiblement envie de s'allonger et de se relaxer pendant 6 minutes.

Le fait d'avoir en grande partie écarté le power Metal pour se concentrer sur l'aspect symphonique des morceaux ne pénalise pas cet album tant la prestation orchestrale est éblouissante. La seule chose que je regrette est la présence de la narration de Christopher Lee qui, bien qu'apportant de la prestance (ça, c'est certain), n'a pas l'effet escompté et tombe même à certains moments comme un cheveu sur la soupe. C'est bien dommage. Cela étant, ça n'empêche pas qu'il s'agit bien là d'une perle et de rien d'autre.

Stimuler notre imagination et lui laisser libre cours, voilà la puissance de la musique de Rhapsody et cet album en est une preuve magistrale.

16/20

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Chronique @ Legba

15 Juillet 2021

Un album qui a chassé deux lièvres, pour en attraper un de justesse, et laisser lamentablement filer l'autre

"La hâte est la mère de l'échec."
(Hérodote)

Après cinq albums, un par an avec seulement une pause d'un an entre le second et le troisième, il était, je pense, salutaire pour Rhapsody de lever du pied. Et c'est ce qu'il n'ont absolument pas fait.

Entre leur postulat comme compositeur pour la BO du Seigneur des Anneaux de Jackson, et le fait de revenir deux ans plus tard à peine, avec un album sobrement intitulé "Symphony of Enchanted Lands II", autant dire que tout était réuni pour un retour casse-gueule. Ajoutez à cela le fait que la majorité du son de ce disque avait été pensé pour être la BO d'un film, avant d'être publiée en tant que Metal-Opera, et le fait que le groupe ne revienne avec un album propulsant leur promesse de base à "On refait Symphony of Enchanted Lands, mais en mieux." ; on peut dire qu'on partait mal. Surtout que le groupe semblait en avoir fini avec ce carcan qu'il s'était imposé jusque là, et avait l'opportunité d'enfin explorer de nouveaux horizons...

Pourtant on ne peut pas reprocher à la bande de ne pas avoir mis les petits plats dans les grands : un orchestre symphonique présent sur l'album, beaucoup plus imposant que par le passé, Christopher Lee, ainsi que tout une nouvelle équipe à la narration, une histoire qui quitte l'heroic fantasy pour la High Fantasy... Sauf que tout le reste ne marche pas, pas vraiment, pas assez.

Parlons déjà de l'ouverture de l'album : une narration de Christopher Lee, suivie de près par un orchestre symphonique en pleine forme, qui prend le temps de distiller moult leitmotivs qui seront repris par la suite, merci à eux. Puis Christopher après son annonce dramatique, certes kitch, mais portée par sa voix hors-normes, laisse place aux chœurs, magnifiques comme d'habitude. Et s'en suit "Unholy Warcry." D'un point de vue symphonique tout est parfait ! En revanche pour ce qui est de la guitare, que rythmiquement celle-ci soit en retrait n'est pas un mal en soi, mais qu'elle en soit réduite la majorité du temps à un grattement en pizzicato à peine audible, tout juste un soutien rythmique, en est un. Déjà que même en temps normal, Rhapsody n'est pas le groupe le plus innovant pour la rythmique, là on frise la parodie. Je me surprends souvent à compter les powerchords que Turilli laisse respirer dans la chanson tellement ils sont peu nombreux. D'ailleurs, on peut remarquer le même problème dans "Sacred Power of Raging Winds". Là encore, la rythmique ne semble être là quasiment qu'en guise d'arrière-plan, à peine audible, sortant parfois de l'ombre pour appuyer les chœurs, mais rien de plus.

Pourtant, le groupe parvient à sortir de ce cercle vicieux quand il le veut. Notamment sur "Erian's Mystical Rhymes (The White Dragon's Order)", piste sur laquelle le groupe se décide à ne pas constamment se cacher derrière les doubles croches, et nous sort donc l'une des rythmiques les plus mémorables de l'album. Mais la vérité est qu'à chaque fois que le groupe tente de retourner à une construction plus power, la guitare se perd dans une bouillie de sonorités dont elle ne parvient pas à s'extraire, et ne parlons même pas de la basse, qui, sur la même piste, à beau tenter le solo pour nous rappeler qu'elle existe, est à peine audible, et encore moins marquante. Peut-être aurait-il fallu constamment ralentir le tempo et plus chercher à être marquant que puissant, pour que cet album trouve son plein potentiel? (Quelqu'un à dit "Triumph or Agony"?)

Cet album souffre également de deux pistes ressemblant à s'y méprendre avec deux des succès passés du groupe. D'une part, "Never Forgotten Heroes" ressemble énormément à un "Wisdom of the Kings" qui aurait troqué ses violons folk contre un orchestre, plus ambitieux mais tellement moins généreux. Quant à "Dragonland's Rivers", tout cela ressemble à un "Forest of Unicorn" sans toute l'émotion que le groupe avait mise dans cette composition à l'époque.

Dans l'ensemble, la production ne laisse de l'espace qu'à Lione, qu'aux orchestration et soli de Straropoli, ainsi qu'aux soli de Turilli, tout le reste n'est audible que quand le groupe prend la peine de ralentir, ou de se calmer.

Mais qu'y a-t-il pour sauver cet album? Heureusement beaucoup de choses ! Déjà la maestria des trois musiciens dont j'ai parlé plus haut : Lione avec sa maîtrise de l'intensité, Staropoli et Turilli pour leur force de composition et leur dextérité, surtout les soli de Turilli, variés, certains tout simples, ça faisait longtemps. Ensuite? Son incroyable ambition symphonique ; jamais un album de Rhapsody n'aura été aussi loin dans la démesure musicale, l'orchestre, les chœurs n'ont jamais été aussi brillants et épiques. Et comme je l'ai dit, dès que le disque ralentit un peu, on se rend compte du potentiel qu'il possédait.

Ainsi, "The Last Angel's Call", plus proche d'un mid-tempo, prend le temps de construire sa rythmique et tire son épingle du jeu, tout en jouant de son côté plus immédiat ; "Guardiani del Destino", en plus de définitivement installer la tradition de la ballade en italien sur les albums de Rhapsody, se trouve aussi être une vraie piste à l'ambiance et à la construction très réussies, avec des couplets murmurés et un refrain dantesque de puissance. "Shadows of Death", lui, est l'un des rares moments où l'album parvient à être à la fois un album de Power et un album de symphonique, trouvant un équilibre (presque) parfait entre les deux sons. Sans oublier "Nightfall on the Grey Mountains" où le groupe à nouveau prend le parti de ralentir pour laisser son Metal symphonique s'exprimer.

Et comment ne pas citer "The Magic of the Wizard's Dream", cette ballade mélancolique et poignante, démarrant sur un piano tout simple, avant que Turilli et Staropoli ne nous envoient dans la tronche toute la force dont leur composition est capable? Et je ne parlerai même pas de la version où Fabio est en duo avec Christopher Lee ; allez l'écouter, si ce n'est pas déjà fait.

Pour le reste, l'album grouille de compositions folk, d'un travail d'acteur, kitch ou génial selon les points de vue comme toujours, quoi que son côté plus ambitieux, lui retire une partie de son charme.

Comment décrire "Symphony of the Enchanted Lands II"? Comme un album qui a chassé deux lièvres, pour en attraper un de justesse, et laisser lamentablement filer l'autre, mais qui a le mérite de propulser la puissance de composition de Rhapsody un cran au-dessus de ce qu'elle était avant. Certes, le groupe aurait dû comprendre que la logique de composition d'un Power pur et dur n'aurait pas dû s'appliquer sur un tel son, et inventer, innover, s'éloigner des rythmiques implacables et plus se laisser aller à du mid-tempo, ou à des choses moins conventionnelles pour eux ; ou, dans le cas contraire, laisser en retrait ce son symphonique pour accorder aux guitares l’espace pour respirer. Mais au vu de ce que le groupe nous a livré, si cet album est un terrain d'expérimentation intéressant, il n'est malheureusement pas le successeur à la symphonie des terres enchantées qu'il prétend être.

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