Poseidon

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15/20
Nom du groupe Dagoba
Nom de l'album Poseidon
Type Album
Date de parution 30 Août 2010
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album238

Tracklist

1. 43° 17'N / 5° 22'E 01:00
2. Dead Lion Reef 05:41
3. Columnae Herculis 04:22
4. The Devil's Triangle 03:51
5. Degree Zero 03:46
6. The Horn Cape 02:48
7. Black Smokers (752° Fahrenheit) 03:11
8. Ha Long 00:54
9. Shen-lung 03:47
10. I Sea Red 04:15
11. There's Blood Offshore 05:00
12. Waves of Doom 04:42
DVD
1. Poseidon Live at Hellfest 2011
2. Diaporama
3. Black Smokers (Video)
4. The Things Within (Video)
Total playing time 43:17

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Dagoba


Chronique @ Arachnid

30 Août 2010

Un quatrième album (...) considérablement plus bourrin revenant aux sources en proposant un son neuf

Au fil des ans, Dagoba est devenu une référence en matière de métal tricolore, un des rares groupes à s’être clairement imposé dans la scène francophone. Comment ? À force de persévérance, de tournées innombrables, à travers des albums toujours plus surprenants, au son simple mais définitivement accrocheur. De jeune espoir, Dagoba est devenu très rapidement un must français, avec le jeu de batterie et le look atypiques de Franky, la voix suave et puissante de Shawter, leurs shows démesurés et leur contact avec le public… Trois albums, deux tueries, une déception.

Car tout le monde se souvient de la grosse déception qu’à connu leur troisième opus Face the Colossus… Un premier album éponyme brutal aux samples industriels rappelant du bon vieux Fear Factory. Un deuxième, What Hell Is About, beaucoup plus professionnel, aux ambiances glauques et aux refrains plus catchy. Un dernier décevant, aux sonorités trop impersonnelles, moins rentre-dedans, plus rock parfois, avec un surmixage inégal et un chant clair un poil trop présent. Certains fans rejoignent les rangs tandis que d’autres les quittent, déçus par ce manque évident d’esprit Dagoba. Deux ans ont passés, les Marseillais pondent très rapidement un nouvel album sur un nouveau label (XIII Bis Records) avec un nouveau son. Enfin, presque…

Je dis presque car le groupe revient aux sources avec ses riffs acérés, son jeu de batterie bien varié, ses hurlements contrôlés, ses ambiances enivrantes, sa puissance d’antan. Et qui dit retour aux sources, dit retour aux premières influences Fear Factory/Machine Head comme on peut aisément le constater avec des titres entrainants du style "Degree Zero" et ses riffs tout droit sortis du premier album éponyme, le mélo-bourrin "I Sea Red" (indéniablement construit pour la scène) ou encore le titre promotionnel "Black Smokers", parfaite représentation du « nouveau son » avec ses féroces saccades teintées de samples industriels auxquels vient se caler la voix langoureuse de Shawter rappelant Robb Flynn lui-même (époque The Burning Red) ; un couplet gueulé aurait plus varié la chanson ceci dit.

Niveau structure, Poseidon étant un album-concept racontant une histoire prenante, il se voit donc agrémenté d’une magnifique intro, d’un court morceau instrumental explosif et d’une mini-intro aux sonorités asiatiques précédent (l’excellent) "Shen Lung". Les titres s’enchainent agréablement, tous aussi similaires dans le fond que variés dans la forme et l’album se termine tout naturellement par le puissant "Waves of Doom", premier titre à avoir été présenté au public. D’une fureur dévastatrice, le morceau allie blast ultra-rapide et furieux allers-retours tout en ne négligeant pas les parties mélodiques et ce, jusqu’au final apaisant clôturant un disque éreintant.

En somme, les Marseillais ont compris leurs erreurs et proposent un son mixé à la perfection où les guitares et la basse ne sont plus noyées dans un gloubi-glouba de samples imposants, ceux-ci étant à la fois nouveaux et harmonieux. Un son où le chant se répartit aussi bien dans les gueulantes à l’ancienne que dans le chant clair plus naturel. Un son agressif où notre cher Franky Costanza démontre de nouvelles influences à base de taquets thrash, de blast-beat typés black ou encore de son inimitable double-pédale aérienne. On retrouve également ces ambiances mi-glauques mi-industrielles, comme si Poseidon était une seconde évolution de leur premier album ; le groupe n’hésite d’ailleurs pas à remettre quelques samples de 2003 (les cris de jouissance de "Pornscars" sur "The Devil's Triangle" par exemple), histoire de bien ancrer leur son dans les mémoires.

Au final, sans tomber dans la facilité, ce quatrième album des Phocéens est considérablement plus bourrin, revenant aux sources tout en proposant un son neuf, comme si Face the Colossus n’avait jamais existé. Un album dont on pourrait reprocher le manque de cohésion avec leur discographie grandissante mais dont l’efficacité s'impose en tant que telle. Un album pour les fans confectionné avec soin et amour, un amour qui se partage naturellement. The boys are back !

41 Commentaires

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Djaway - 23 Septembre 2010: Rolala je suis encore sur le cul devant cette magnifique pochette tout comme je l'ai été devant celle de Face The Colossus.
ebony - 25 Septembre 2010: J'ai adoré cet album!! meme si les guitares ne sont pas assez en avant..la batterie tue!! les ambiances, les melodies ennivrantes ou nous embarque Poseidon!! Seul hic "black smocker" 16/20
Spirit_Of_Deathiny - 26 Septembre 2010: @H4tesphere: c'est pas parce qu'on sait bien écrire et qu'on donne une critique très détaillée qu'on est intello... Pour ma part, j'ai une moyenne de francais assez basse à l'école mais je m'efforce de bien écrire car c'est beaucoup plus agreable de lire une critique bien écrite qu'un texte bourré de fautes. c'est très important de donner sa propre critique.
Venenum - 13 Octobre 2017:

Acheté en solde pour 1 €, refourgué aussi sec. J'aime pas. Qualifié de Power Metal, je ne vois pas trop où ?
Je ne critique pas, juste que c'est pas ma came.

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Chronique @ Eternalis

05 Octobre 2010

"Poseidon" est emplie de platitude et d’ennui…"Poseidon" est insipide…vide...

Le retour aux sources est une manière de faire le désaveu de son propre manque d’inspiration…

Le retour aux sources est la façon la plus concrète de retrouver sa personnalité suite à des pérégrinations en terres expérimentales parfois malvenues….

Deux points de vue, une antithèse, une objection, des milliers de points de vue.
Autant raillé qu’adoré, le fameux retour à des origines parfois bafouées, quelquefois simplement perdues ou volontairement écartées pour évoluer, il est un exercice stylistique risqué qui ne peut, bien souvent, se juger que dans la vision globale de tout une œuvre. Il implique une connaissance de la source, une exploration de l’incartade ainsi que la légitimité du fameux retour…
Et il fut dit qu’en cette fin d’été 2010, Dagoba revenait…

Après avoir été le nouveau chantre de la musique extrême française, à juste titre, Dagoba avait perdu de son éclat à la sortie d’un controversé "Face the Colossus" qui avait vu nombre de masses démissionnés en masse de leur poste. Si "What Hell Is About" avait marqué pour sa force de frappe impressionnante (notamment celle de Franky Costanza), le chant si caractéristique de Shawter ainsi que les ambiances industrielles glaciales plaquées sur les riffs en béton armé des marseillais, "Face the Colossus" avait tenté une approche atmosphérique courageuse et musicale. Toujours produit par le génial Tue Madsen, l’album bénéficiait d’une production à la densité ahurissante et, malgré parfois quelques écarts à la niaiserie dérangeante, Dagoba réussissait le pari de l’évolution avec brio.
Mais les fans ne l’entendirent pas de cette oreille…et Dagoba avait l’oreille bien tendu…le retour en arrière était, selon eux, inéluctable…

"Poseidon" s’inscrit donc dans une politique de rachat pour tout ceux ayant été déçu par l’opus précédent, occultant complètement ceux qui auraient pu apprécier la nouvelle direction prise. Mais l’art se doit d’être sincère et personnel…curieux…
A première vue, Dagoba semble revenu à quelque chose de plus brutal, de plus direct et agressif, minimisant l’impact atmosphérique des claviers pour tenter de revenir à des atmosphères parfois plus industrielles ou étrangement exotiques.
Malheureusement, l’invitation au voyage ne prend pas…"Poseidon" est emplie de platitude et d’ennui…"Poseidon" est insipide…vide…à commencer par le son.

Non pas que Dave Chang soit un mauvais ingénieur du son, mais la différence entre enregistrer à Marseille et dans le studio de Tue Madsen est impressionnante à l’écoute des deux opus précédents puis de celui-ci. Le son est poli au maximum, propre, sans envergure ni densité, la résonance de caisse claire est proche du néant (mon dieu que c’est plat…), et surtout, l’effet incroyable de puissance et d’explosion constante de WHIA et FTC est complètement absent.

"Dead Lion Reef" ouvre le bal sur un riff très intéressant et des orchestrations (terme à prendre avec des pincettes) grandioses, apportant une mélancolie très judicieuse…puis ce riff…et cette attaque de double pédale/blast que l’on croirait sortie du "All Hope is Gone" de Spliknot. Un jeu calqué sur Joey Jordison pour un riff qui ne l’est pas moins, plat et sans saveur, passe partout et stérile, que le chant de Shawter tente d’épaissir. Encore malheureusement, que ce soit dans son hurlé sans personnalité ou son clair graisseux ne ressemblant qu’à un énième clone metalcore, Dagoba semble avoir perdu toute sa superbe. Certes, le niveau technique est très haut rythmiquement mais rien ne ressort, et le refrain ne dispose en aucun cas de l’impact d’un "Die Tomorrow" ou d’un "Face the Colossus".
A l’image de ce premier morceau, "Poseidon" souffre d’une énorme linéarité dans sa forme et sa structure, l’album se voulant être un bloc monolithique au final bien peu accueillant car fortement répétitif. On en vient à se demander où sont les différences de couleurs et le dépaysement de chaque morceau annoncé par le groupe…
"Columnae" continu de faire ressentir cette sensation de plagiat étonnant de Slipknot époque "Iowa", violent, chaotique et dégueulasse mais complètement vide de sens et d’émotion. Les vocaux de Shawter, blindé d’effets, vont dans le même sens et sont viscéralement antipathiques, loin du charisme et de la verve d’antan. Les riffs, sans être inaudibles, sont noyés dans une masse sonore dont on ne discerne au final pas grand-chose…si ce n’est une rapidité d’exécution toujours aussi extraordinaire de Franky derrière ses futs (ce jeu de double pédale…).

Dans cet océan de marasme, on retiendra énormément le génial "I Sea Red", inspiré et brutal mais disposant d’une personnalité le faisant directement sortir du lot. Si le riff principal ne parait pas plus original, le travail de percussions est bien plus fouillé, et surtout le refrain, puis le break absolument impérial et furieux sont aussi jouissifs que possible. Ces hurlements brutaux, scandés, taillés pour le live mais gardant une esthétique très tribale, à l’instar de claviers agencés à la perfection en font un grand moment.
A l’inverse, que dire d’un "Black Smokers (752 Farenheit)" faussement industriels aux bidouillages sortant d’un clown bizarre et au Shawter plagiant honteusement (et ridiculement en plus…) un Corey Taylor qui pourrait presque oser chanter juste en clair à côté de ça. Un chant à l’impersonnalité confondante, un morceau à la personnalité aussi faible que celle des suiveurs du moment, et fondamentalement honteuse pour un groupe aussi important que Dagoba. "Degree Zero" continu de s’enfoncer dans une pseudo mélancolie surjouée et aux effets stylistiques insupportables (le vocodeur à outrance…). "Shen Lung" passe un peu mieux malgré une couleur vocale toujours difficile à cerner et un riffing tout de même très faiblement inspiré. Quand aux samples, ils sentent clairement le réchauffé…(le fameux retour aux sources….).

"Waves of Doom" clôt les débats avec agressivité et fureur, et toujours aussi peu de personnalité. Un mur de son impersonnel et stérile basé sur un riff inexistant et une double pédale omniprésente s’évertuant dans un blast aussi creux que le son lui confère de profondeur. Une sorte de copie de la copie du plagiat du groupe de metalcore impersonnel à la mode…violent, froid et vide…la différence se situant sur la pochette de l’album.

Triste retour aux sources que nous livre Dagoba. Après un opus qui semblait clairement les différencier de la concurrence, les placer aussi haut que Gojira avait réussi à atteindre, "Poseidon" détruit tout les espoirs. Le succès commercial sera probablement là…la prise de risque est pourtant emplie de néant. Paradoxe du monde de la musique…Dagoba a peut-être déjà vendu son âme au diable…

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La_Lance - 10 Octobre 2010: Personnellement je l'ai trouvé tout juste à chier cet album...
Tout est de plus en plus plat et sans saveur..
maidenchouk - 04 Novembre 2010: Un retour aux sources plutôt décevant en effet...
Etant fan du "bon vieux" Dagoba, je suis plutôt déçus, plus que pour Face the colossus.

En tout cas, très bonne chronique!
Ma2x - 20 Mai 2011: Certainement un des mixages les plus pourris de l'histoire du metal (avec St Anger de Metallica, et Vol 3 de Slipknot...).
Je l'ai acheté en aout 2010, et aujourd'hui (20/05/2011), c'est ma deuxième écoute, c'est dire l'attrait que cd m'a apporté...

Hé bien ça ne va pas durer longtemps cette écoute.
C'est vide, c'est creux, c'est impersonnel...
Et le mieux serait au moins d'entendre la guitare noyée dérrière une batterie ultra présente, et inutilement éxubérente...

Ma2x
Venenum - 13 Octobre 2017:

J'approuve

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Chronique @ YannickAMOURET

19 Septembre 2010
DagobaPoseidon

Après un dernier album qui a laissé quelques fans sur le carreau, suite à des mélodies au clavier trop présentes, des chants moins puissants ou encore un son en demi teinte, le groupe phocéen nous revient avec un nouvel opus : Poséidon.

Un changement à 180 degrés, puisque le groupe a décidé de retourner auprès de Dave Chang, l'homme qui a mixé leur premier album, et continue à faire confiance à leur ingénieur-son B.Varea. Au revoir aussi Season of Mist et Tue Madsen, bonjour à XII bis Records (Loudblast, l'esprit du clan...). Un changement en somme payant, puisque ce nouvel album est une grosse claque!!

L'ordonnancement des chansons est très bien fait, et nous raconterait presque un conte de « Jules Verne », mais à la sauce Dagoba. L'ambiance y est lourde et humide. La team du montage a vraiment bien fait son travail. De petites Intros bien disséminées au long de l'album nous font voyager avec le groupe et leur navire (sonorité asiatique de type chinoise avant le titre "Ha Long", une conclusion musicale sur fond de bord de mer avec des cris de mouettes!) La pochette pour la deuxième fois a été crée par Cecil Kim, qui a rendu cet album encore plus vivant et plonge direct l'auditeur dans les méandres de l'odyssée de cet opus.

Les fans de la première heure ne regretteront pas leur achat, car cet album est vraiment réussi, un son ultra puissant (Dead lion Reef, Collumnae Herculis, I sea red...), des Riffs audibles, un choix de l'introduction des gimmicks au clavier plus judicieux et moins permanentes que sur Face the Colossus (FTC), et bien sur un Shawter déchainé. Une voix qui allie puissance du métal Indus ou même sur certains passages quelques essais « Deathcore ». A noter une diversification musicale sur « Degree Zero », qui mélange passage musique et voix façon éléctro, jeu dangereux qui aurait pût se solder par un morceau banalement «Pop », mais Shawter a réussi son défi et « tient la barre » en y rajoutant des passages « chantés » avec sa voix suave et rauque, aidé en grande partie aussi par deux guitaristes aux jeux payants.

Pour moi le titre phare de cet opus est sans aucun doute « Black Smokers », qui allie puissance d'une voix gutturale et voix chantée. La voix de Shawter se découvre vraiment sur ce chant. On retrouve enfin les ressemblances avec Rob Flynn, qui nous manquait sur FTC. La batterie est puissante mais la guitare trop en retrait à mon goût. Malgré cela les mélodies du clavier sont encore bien trop présentes, et aurait du être remplacées par quelques solos de guitare.

Petit coup de cœur pour le titre "I Sea Red", qui à mon avis est une "tuerie" et qui va surement faire mal dans les futurs lives!! Le refrain me fait penser à l'esprit Cavalera, car à son écoute, la seule chose qui me vient à l'esprit, c'est la ressemblance basique mais efficace du thrash à la brésilienne de ce personnage haut en couleur et en idées (qui sont généralement géniales)! Et la répétition du titre, peut être interpréter comme un clin d'œil à Machine Head.

En conclusion un bon album, mais pas encore parfait (un album le peut-il ??), où l'on attend un jeu de guitare plus présent, et un peu moins de clavier. Il faut maintenant aller dans la continuité de What Hell Is About(WHIA), et de cet album.

"WHIA" était une petite « perle », Poséidon ressemble déjà à un "joyau"...Le prochain opus doit être un « Diamant » et Brut s'il vous plait!!

Yannick AMOURET

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Morpheus784 - 20 Septembre 2010: Pas vraiment fan de Dagoba, mais ta chronique me donne une certaine envie d'aller y jeter un coup d'oeil. Mais ce n'est pas pour autant que je finirai transformé^^
En tout cas belle chronique (de la part d'un dingue de Dagoba), avec certains petits clins d'oeil collant à l'univers de l'album!
PS: Je pense que je vais me lancer dans la lecture de tes "chroniques festivalières".
Robrules - 20 Septembre 2010: Ta chronique donnais trés envie jusqu'à ce que tu dises "morceau phare= Black smokers" et là tout s'écroule. J'ai trouvé ce morceua simplement mauvais, je n'ai personellement pas entendu de voiux "gutturale" sur ce morceua juste un chant mièvre et popisant au possible.
YannickAMOURET - 21 Septembre 2010: Que l'on s'explique. C'est le "Single" si tu préfères. Celui que le groupe a utilisé comme morceau phare avec clip et compagnie!
 
metalleuxdu09 - 29 Juillet 2012: Merci beaucoup pour ta chronique, c'est cet album qui m'a fait découvrir ce groupe génial, en plus je trouve que la voix de Shawter ressemble un peu à celle de Robb Flyn, ce qui n'est pas pour me déplaire ^^
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Chronique @ psyk

19 Juillet 2011

Malgré un travail d'ambiance réussi dagoba montre ses limittes

Dagoba a démarré fort avec son premier album éponyme qui avait attiré rapidement un public, What Hell Is About avait confirmé avec cette fois un son béton, puis a divisé avec le décevant Face the Collosus et son coté symphonique mal dosé. Qu'en est-il de ce nouvel opus ?? et bien je ne serai pas aussi élogieux que la presse qui pour moi a eu un excès de chauvinisme, de telles éloges montrent le peu d'objectivité de certains..

Au premier abord ça sent l'efficacité, son béton et atmosphère symphonique beaucoup mieux exploitée, on tape du pied sur le premier morceau « Dead Lyon riff ». Dagoba attaque l'album avec ce qu'il sait faire de mieux : du Power Metal dans sa forme simple agrémenté d'ambiances, avec un Shawter gueulant comme je n'ai plus entendu depuis un moment, direct et efficace, rien a ajouter.

Voilà bien le problème rien à rajouter, Le groupe n'a visiblement pas eu l'intention d'enfoncer le clou et d'améliorer son « Song writting », il est revenu encore plus à ses fondamentaux à coup de rythmiques assez exploitées auparavant! Une sorte de retour aux sources! Mais quand vont ils changer un peu de recette, améliorer leur musique, sortir des sentiers battus! Surprendre!... J'arrête un peu mes mauvaises paroles pour revenir un peu plus en détail sur l'album et ses point forts.

La production est réussie et enterre celle de l'album précédent, les orchestrations ou parties symphoniques et autres touches electros sont mieux réglées et permettent d'être réellement appréciées apportant une ambiance qui correspond bien au thème abordé : le voyage « I sea Red » « The Horn Cape » en sont les parfaites illustrations.

Mais pourquoi ce coup de gueule alors ? Tout simplement parce que si on fait l'impasse sur les anciennes sorties de Dagoba cet album est plutôt bon, efficace puissant avec une véritable ambiance, mais le groupe ressort des plans déjà entendus sur les précédents opus « Degree Zero » par exemple et son riff qui fait bigrement rappeler un titre du premier Album éponyme.

Le "riffing" n'a pas dévié d'un iota et reste quand même linéaire quoi qu'on en dise, Izakar à un bon coup de poignet et pratique son jeu qui lui est chère mais ça commence à tourner en rond.

Beaucoup de passages font étrangement penser à d'autres titres du répertoire déjà existant, le fait qu' il y ait un seul guitariste renforce cette idée que seul l'efficacité compte au dépend de la variété, un jeu a deux guitares aurait permis sans doutes d'enrichir leur musique, d'apporter un plus..c'est ce qui manque selon moi a cette album pour qu'il devienne un des opus français de 2010.

Dagoba stagne et ne dépasse pas mes attentes, certainement que le prochain album sera encore un niveau au dessus de « Face the Colossus », en attendant Poséidon reste un album correct avec quelques titres efficaces et percutants rehaussés par des passages symphoniques beaucoup plus réussis que précédemment.

Je qualifierai leur musique de Power Metal FM du fait que les morceaux sont de structures simples et que des refrains trop évidents font leurs apparitions, mais cela n'engage que moi ! Ainsi Les Marseillais sont en pilotage automatique et n'ont pas dévier leur trajectoire; ils stagnent tout en surfant sur leur marque de fabrique.

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