Natural Born Chaos

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17/20
Nom du groupe Soilwork
Nom de l'album Natural Born Chaos
Type Album
Date de parution 25 Mars 2002
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Studio Fredman
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album294

Tracklist

1.
 Follow the Hollow
 04:00
2.
 As We Speak
 03:41
3.
 The Flameout
 04:18
4.
 Natural Born Chaos
 04:07
5.
 Mindfields
 03:28
6.
 The Bringer
 04:43
7.
 Blackstar Deceiver
 04:41
8.
 Mercury Shadow
 03:48
9.
 No More Angels
 04:01
10.
 Soilworker's Song of the Damned
 05:02

Durée totale : 41:49

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Soilwork


Chronique @ Eternalis

10 Mai 2009
Le ciel est sombre, les nuages recouvrent peu à peu chaque parcelle d’un azur devenant infiniment sombre et annonciateur d’un malheur à venir.
Dans une ruelle étroite et ténébreuse, un homme marche, seul et suspect, laissant son long imperméable usé flotté dans la douce bise de la soirée.
Ses pas résonnent sur le dédale de pavés que forme cette allée, marquée par les nombreux drames s’y étant jadis produit. Il se dirige vers une vitrine encore étrangement allumée, et entre dans ce qui semble être une boutique fantomatique car n’ayant vu un pas foulé son entrée depuis des temps ancestraux.
A l’intérieur, des toiles d’araignées en masse couvrent des pans de murs nus et noirs. Une atmosphère démoniaque plane dans l’air, mais l’homme avance, et se dirige vers un comptoir, tenu par une femme aux allures aussi athlétiques que féroces.

Suite à cet introducteur terrifiant, glaçant, froid, pesant, malsain, machiavélique, horrifique et dérangeant ( ?????? mais qu’est ce que c’est que ce truc que je suis entrain de lire ??????), place à la parole.

- Bonjour Madame, je désire…comment dire…une dimension extrême se gravant dans une certaine mélodicité. Mais je ne suis pas certain de savoir vers quoi me diriger, pouvez-vous me renseigner ? (on remarque que l’homme possède une voix bien moins mystérieuse et rauque que ce qu’on avait espérer).
- Et bien, ça dépend de votre budget monsieur. Je pourrais vous proposer de l’In Flames, ou peut-être du Dark Tranquility mais je crains…
- O malheureuse, impossible. Je n’ai pas les moyens de me payer ça, c’est du luxe, vous savez bien. Justement, n’auriez-vous pas quelque chose de…comment dirais-je..plus discount ?
- Je dois posséder ça (elle lui dévoile son plus beau sourire). Alors, voyons voir…(elle regarde sur son écran), en stock, nous avons, du Detonation, du Norther
- Si je pouvais tout de même éviter les premiers prix, je ne tiens pas à mettre mon argent en l’air !
- Je comprends, alors, une sous-marque mais néanmoins un bon rapport qualité-prix…Soilwork serait bien non ?
- Soilwork ? Ah oui, un ami m’en avait vaguement parlé, les concepteurs ont pris énormément de concepts et d’idées à l’In Flames parait-il. Je vais prendre ça oui !

Bon, sans aller beaucoup plus loin dans la plaisanterie et le cliché, c’est un peu comme ceci que je conçois l’existence d’un groupe comme Soilwork, un excellent projet mercantile, dans la mouvance des grands du moment, sans jamais sortir des sentiers battus mais avec une qualité qui en a fait des gens très reconnus.
Quatrième opus des suédois, "Natural Born Chaos" n’est ni plus ni moins qu’une version plus mélodique et bombastic du très convaincant "A Predator’s Portrait". Produit par Devin Townsend et possédant donc un son colossal et très clair, la bande à Bjorn Speed déboule un répertoire connu d’avance pour un public acquis d’avance (pratique non ?).

Mariant les antinomies, particulièrement la brutalité toute relative du chant de Bjorn aux guitares plus mélodiques que jamais aux relents néo de Peter Wichers, soutenus par de nombreux arrangements aux claviers (de très jolies nappes, souvent superficielles cependant).
Évoquer un titre plus qu’un autre serait presque une insulte à un répertoire que l’on trouvera au choix, répétitif ou cohérent (j’opterais pour la réponse a) tant les morceaux délivrent tous identiquement leur quotas de solis, de refrains mélodiques, de couplets vocaux rageurs et de breaks langoureux pour apprentis métalleux en dérive (le particulièrement réussi et complet "Blackfields" le prouve aisément, le break alternant vocaux trafiqués et hurlement est une belle réussite, tandis que le refrain, me rappelant je ne sais pourquoi O Zone sur son entame un peu ridicule).

On nommera aussi "Follow The Hollow", plus rapide que la moyenne, au riff plus dur également, avec un Bjorn tantôt sauvage (un chanteur monstrueux cependant, cette chronique ne critiquant à aucun moment le talent individuel et technique de chaque membre) tantôt d’une mélodicité flirtant dangereusement avec la ligne rouge (ça reste de la sous-marque, ça peut pas être parfait) du néo sur ses interventions claire, un peu trop évidente.
Pourtant, ce riff lourd, superposé par un solo mélodique superbe et planant, saupoudré de claviers discrets

"As We Speak", très mélodique dans son approche rythmique et vocale, semble introduire ce que deviendra "The Bringer" quinze minutes plus tard, basé sur le même schéma. Quand au titre éponyme, aux allures plus novatrices (c’est que la section recherche & développement essaie tant bien que mal d’imposer la marque comme un leader) grâce à l’intégration des claviers au cœur même de la musique en l’utilisant pour la mélodie, il démontre tout de même que le groupe pourrait éviter la stagnation, si seulement il le voulait.
Sur ce titre, il y a un très beau refrain, magistralement chanté en un clair hurlé typique, des sonorités modernes du plus bel effet et surtout une puissance qui vous colle au mur avec le plus grand des plaisirs.


Quelques jours plus tard, l’homme, de jour cette fois, et sans son allure mystérieuse et énigmatique, retourne dans ce fameux magasin lui ayant vendu du Soilwork.
Il tient à remercier personnellement la jeune femme pour ses conseils. La conversation est brève, typiquement commerciale.
Après tout, le client est roi, logique qu’il soit satisfait. Soilwork à compris ça depuis le début, et lui offre depuis toujours le meilleur de ce qu’il désire, sans toutefois prendre trop de risques, une réputation est si rapidement effondrée.

17 Commentaires

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Thekilling666 - 12 Mai 2009: C'est marrant parce que j'ai commencé moi à décrocher avec Figure Number 5 et là j'ai trouvé que le groupe commençait à tourner à rond, mais sur celui-là non. Bon visiblement ça t'a pas emballé soit ...
Eternalis - 12 Mai 2009: Oui...ça prouve bien la versatilité des goûts selon chacun.
DragonMaster - 04 Juin 2010: Hop je suis 100% en accord avec la chronique. C'est bien fait mais déjà entendu...bref un album qu'on peut écouté quand on veut du bon vieux stock mais sans plus. Très content de ne pas l'avoir acheté...je le supprime dès à présent.
 
Madness77 - 19 Mai 2020:

C'est quand même surprenant un groupe qui fait les choses un peu différemment et il se fait descendre immédiatement moi je trouve au contraire que le vrai soilwork est né avec cet opus considéré à juste titre comme un des meilleurs albums de trash mélo moderne de tous les temps. 

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Commentaire @ penumbra

21 Novembre 2004
Je trouve que nous avons droit au ici au meilleur album de Soilwork. C'est clair que ce n"est peut être pas le lus violent et qu'il est super mélodique, mais il s'agit là d'un véritable joyaux. Les solos de guitare sont sidérant et parraissent venir comme une couche cristalline au dessus de la musique. Le disque est produit par Devin Townsend se qui parait beaucoup. Mais ce n'est pas lui qui tiens les instruments. Le passage des hurlement aux voix claires et mélodique sont impressionnants. Moi qui n'est pas aimé "Figure Number Five" (trop de machine et de voix robotisé) j'espère les voir revenir avec un disque aussi pur que celui-ci,car c'est bien de pureté dont ont parle. En attendant ce moment on peut se consoler sur disarmonia mundi avec strid au chant qui vient de nous livré le succésseur de Natural Born Chaos.

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Madness77 - 19 Mai 2020:

Très bonne chronique rien à dire ! !

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Commentaire @ Kivan

11 Fevrier 2009
Groupe bien connu du grand public, Soilwork nous délivre avec ce « Natural Born Chaos » un très bon album dans ce style heavy/death mélodique qui n’est pas sans rappeler les maîtres du genre… In flames…
Mais Soilwork maîtrise également son sujet, et pas qu’un peu ! Pour preuve, cet album s’avère absolument excellent. Avec des morceaux à la fois rapides, brutaux et mélodiques. Justement, tout réside dans cette dualité entre brutalité et calme, avec un chanteur qui varie énormément son chant, tantôt énervé, tantôt calme, surtout pour les refrains, ce qui leur confère tout leur impact et le relief au titres.
Mais dans l’ensemble, l’album tourne à 300 à l’heure en particulier sur les premiers titres, et entraîne l’auditeur avec lui sur 10 titres tous excellents, un très bon album à écouter absolument !

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