Meredead

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17/20
Nom du groupe Leaves' Eyes
Nom de l'album Meredead
Type Album
Date de parution 22 Avril 2011
Produit par
Enregistré à Mastersound Studios
Style MusicalHeavy Symphonique
Membres possèdant cet album158

Tracklist

1. Spirits’ Masquerade 06:31
2. Étaín 03:58
3. Velvet Heart 03:42
4. Kråkevisa 04:34
5. To France (Mike Oldfield Cover) 04:37
6. Meredead 05:19
7. Sigrlinn 08:47
8. Mine Tåror er ei Grimme 02:54
9. Empty Horizon 04:58
10. Veritas 00:48
11. Nystev 04:39
12. Tell-Tale Eyes 03:58
Bonustrack
13. Sorhleod 05:04
Bonustracks (CD+DVD Limited edition)
DISC 2 : Bonus DVD Live at MFVF VIII 2010
1. Njord 06:39
2. My Destiny 04:01
3. Ragnarok 05:11
4. Elegy 05:19
5. Froya’s Theme 08:16
Total playing time 54:45

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Leaves' Eyes


Chronique @ Anahe

17 Juin 2011

Une création qui mérite des éloges.

Comme vous auriez pu le deviner, c’est avec beaucoup de hâte que les fans de Leaves’ Eyes ont attendu ce tout dernier album, illustré par une pochette merveilleusement travaillée représentant une belle gothique située dans un décor qui ne va pas sans rappeler la ravissante pochette de l’album de Graveworm, « (N)Utopia » (Si, si! Constatez-le par vous-même!). Liv Kristine a été une des premières, dans le Metal Symphonique, à établir un mariage entre le Metal et le chant féminin, à commencer tout d’abord par Theatre Of Tragedy. Sa voix est toujours demeurée unique, et la charismatique chanteuse a toujours eu ce talent indéniable de transporter avec aisance l’auditeur dans un monde de magie et de légende, et ce dernier album en est la preuve concrète : Meredead nous emporte à la fois dans un monde épique, tout en sauvegardant ce mysticisme et cette composition soignée propre à Leaves’ Eyes, nous offrant ainsi un album de Metal Symphonique de grande pointure. Les chœurs de « Spirit’s Masquerade » marquent déjà, dès l’ouverture de l’album, le côté grandiose de la prestation du groupe, qui nous promet un voyage bien plaisant. L’intensité du chœur se confond avec des bruits de tambours, créant une ambiance presque martiale. Puis la voix de Liv Kristine vient ensuite atténuer et adoucir le tout, de par sa voix encore et toujours majestueuse.

Leaves’ Eyes nous promet aussi dans cet Opus quelques traces d’innovation : on note entre autres le morceau « Etain », qui nous transporte dans une ambiance bien plus folklorique, mêlant le son du violon avec la voix de la cantatrice qui va davantage dans l’avant-garde : nous avons à faire à un morceau davantage atmosphérique, qui complète relativement bien le reste de l’album, nous dévoilant quelques perles telles que « Velvet Heart », évoquant un changement de direction pour nous amener dans un tempo beaucoup plus rock, laissant place au sein de l’écoute à un solo de guitare déchirant, ou bien « To France », étant en vérité une reprise d’un morceau classique de Mike Oldfield, qui nous laisse véritablement des frissons sur tout le corps. Tout au long de l’écoute, la voix de Liv Kristine se marie majestueusement avec ces violons à la fois expressifs et mélancoliques, et la chanson titre de l’album s’impose comme étant une véritable perle musicale : nous avons droit à une composition épique, illuminée d’une part par la voix de Carmen (la sœur de Liv) chanteuse du célèbre groupe Midnattsol, et d’autre part, par la sombreur de l’instrumentalisation qui lui donne ce caractère propre à-lui-même, à la fois puissant et émotif.

« Nystev », quant à lui, est un titre qui nous propulse au-delà de l’écoute, au sein d’une ambiance qui n’est pas sans rappeler les temps révolus d’une époque à la fois mystique et fantastique, qui ne trouve son interprétation qu’à travers notre propre imagination. Les chants de Liv et Carmen résonnent avec puissance, nous envoûtant au sein d’un « Tell-Tale Eyes » à la fois romantique et plaintif. Album après Album, Leaves’ Eyes nous propose toujours quelque chose de nouveau, et l’avantage de ce groupe et que nous n’avons pas affaire à du préchauffé : les albums sont, comme toujours, très bien soignés, de par la pochette et surtout, vous m’aurez bien compris, de par la musique. Les paroles sont rédigées comme on rédigerait un conte, une sorte de conte qui nous fait prendre notre envol vers des terres lointaines, au-delà de notre propre imagination. Seul bémol à cette création : malgré une diversification des morceaux et des atmosphères, Leaves’ Eyes pourrait en décevoir d’autres, de par le fait qu’il s’agit d’une légère déviation comparé à ce que le groupe nous a proposé dans le passé. Après tout, tout est subjectif : on aime le changement, ou on ne l’aime pas.

Pour ma part, je n’ai jamais été fan de Metal Symphonique, mais cet album a réussi haut la main à me transporter dans un univers mystique et enchanteur. L’équilibre parfait entre les instruments et les voix m’a vraiment réjoui dès la première écoute, et il faut dire que cet album va sûrement trainer pendant un bon moment à côté de ma chaîne stéréo ! Ce solide effort de créativité mérite des éloges car, toute la conception des riffs et des mélodies décuple, encore une fois, la notoriété grandissante du groupe.

10 Commentaires

13 J'aime

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choahardoc - 18 Juin 2011: Bonne chro, bien jouée. Je pense que la pochette représente Melusine, titre du EP sorti en soutien de Meredead. Si, à mon sens Njord représente un sommet pour l'aspect épique et narratif de L.E, ce nouvel opus est plein de fraicheur et à peu près aussi excellent. Merci Anahe.
Ps: la sombreur de l'instrumentalisation? j'ai des doutes sur le sens de ces mots;-))
Anahe - 18 Juin 2011: C'est vrai que la métaphore est un peu osée, mais je voulais juste dire que certains passages instrumentaux sont plus graves, ce qui leur donnent un aspect plus ''sombre''

Puis de rien, ça me fait vraiment plaisir d'écrire des chroniques! ;)
dissikator - 18 Juin 2011: Non bien sur, je ne cherche pas du son bien lourd (je n'ai pas confondu Leaves' Eyes et Behemoth!). Mais il n'empêche que Njord n'est pas mon préféré, quoi qu'étant le plus impeccable dans la réalisation pour cette cause.
Mais vu que j'adore le groupe pour l'atmosphère qui s'en dégage, je finirai surement par me l'offrir le jour où je serai bien luné!
romriv - 19 Juin 2011: C'est vrai que le mot "sombreur" m'a un peu fait hausser les sourcils, mais j'ai effectivement du mal à trouver un adjectif qui pourrait le remplacer !
Bonne chronique, qui reflète ton ressenti sans empiéter sur l'objectivité dont un chroniqueur doit faire preuve.
Je suis du même avis que toi sur cet album, il m'a vraiment emballé !
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