Mate. Feed. Kill. Repeat.

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15/20
Nom du groupe Slipknot (USA-1)
Nom de l'album Mate. Feed. Kill. Repeat.
Type Album
Date de parution 31 Octobre 1996
Style MusicalNeo Thrash
Membres possèdant cet album284

Tracklist

1.
 Slipknot
 
2.
 Gently
 
3.
 Do Nothing / Bitch Slap
 
4.
 Only One
 
5.
 Tattered & Torn
 
6.
 Confessions
 
7.
 Some Feel
 
8.
 Killers Are Quiet
 

Bonus
9.
 Dogfish Rising
 

Durée totale : 00:00

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Slipknot (USA-1)


Chronique @ ArchEvil

05 Juin 2008
Il faut bien commencer quelque part…

Tout artiste/groupe d’artistes devra bien dévoiler l’habillage de son inspiration ou même de son insuffisance. Et que certains démarrent en toussant, voire en calant, ou que d’autres passent dès l’allumage la vitesse optimale, les débuts sont parfois révélateurs d’une face cachée condamnée à disparaître par après.
Par lien de cause à effet, cela fait partie des plus grandes découvertes musicales car ce sont les seules qui nous laissent totalement abasourdis. Alors que l’on pensait se retrouver face à une bande de morveux à la gloire identique à celle d’une usine à papier cul au slogan accrocheur, on finit par y trouver le rouleau en or en remontant la ligne du temps.
Je vous parle de Slipknot. Ce nom qui à sa prononciation reflète l’image d’une entreprise de masse de très mauvais goûts, dont le produit bénéficie d’un emballage bien plus reluisant que son contenu très franchement mauvais. Et le pire là dedans, c’est que ça a marché ! Oh que oui, rien au monde ne donnerait envie à quiconque d’explorer davantage le terrain.
Ni même l’escalier qui mène vers le sous-sol. Descendez-y et vous y trouverez une porte condamnée, masquant une pièce à l’intérieur de laquelle un étalage de caisses salies par les préjugés actuels et par le reniement du groupe lui même semble avoir déjà avoir fait son temps. Il ne reste rien de ces objets, sinon leur statut culte collé à l’arrache par les fans de dernière heure qui n’ont vraisemblablement qu’un soupçon de réel intérêt envers leur contenu.
Comme je comprends les détracteurs des œuvres nauséabondes du groupe. Une série de parasites, de calomnies, de catastrophes soit disant musicales qui ont fait leur nom... Ah l'appât du gain... Slipknot est devenu un condensé d'autoparodie. Et ce sont ces critiques totalitaires que j’ai moi-même prononcées et qui m’ont totalement désintéressé de Mate, Feed, Kill, Repeat… C’est ce disque qui leur a valu l’attention du label Roadrunner, vendu en un demi millier d’exemplaires dont les rares restant sur le marché se voient aujourd’hui légués en échange d’une somme astronomique. Et à force de donner la nausée, les pustules et la jaunisse aux metalhead et de récolter des 5/20 sur spirit-of-metal, qui serait assez fou pour trouer son compte en banque en l’honneur d’une grosse blague comme celle-là ?

Pourtant ce disque est arrivé chez moi, peu après l’écoute de Iowa, sans doute leur pièce la plus minable qui donnerait à elle seule toute fondation nécessaire aux arguments précités.
Et après son écoute, je me devais de le chroniquer. Pourquoi ? La réponse est simple : Parce que j’adore les contrastes les plus flagrants. Et celui-ci en est un exemple d’une taille monumentale au point de me poser cette question : « Est-ce vraiment un disque de Slipknot ? »
Car avec Mate, Feed, Kill, Repeat, toute caractéristique propre au groupe se voit disséminée.
Imaginez monsieur X découvrant le groupe avec cet album, les premiers qualificatifs qu’il lui attribuerait seraient ceux-ci : technique, aventureux, original, sincère et inquiétant. 5 mots que vous n’utiliserez jamais pour décrire les œuvres suivantes sans en blasphémer le metal.

Oui, ce premier opus n’a strictement rien à voir avec la suite de l’histoire.
Il n’a d’abord rien d’un neo-metal, tout laisse à penser qu’on a affaire avec une œuvre de Death metal clownesque expérimentée à l’extrême au point de friser l’incompréhensible.
Slipknot a ici créé un disque profondément déjanté, y a bazardé une tonne d’influences plus insolites et inimaginables les unes que les autres, y a formé un grand n’importe quoi au point de faire de ce disque un album conceptuel en vertu duquel création, imagination et anticonformisme sont les maîtres mots. Totalement incroyable !!

Mais vrai ! Et ces quelques mots ne sont même pas en mesure de décrire parfaitement la galette tant celle-ci jouit d’une diversité et d’un caractère indescriptibles. Concentrons-nous donc sur le détail.

Tout d’abord ce line-up. On remarquera l’absence de quelques membres : Mike Thompson et James Roots tout deux actuellement guitaristes, Chris Fehn aux percussions et... cet abruti de Corey Taylor !! Au contraire, trois autres noms font leur apparition : Anders Colsefini au chant guttural typiquement death et percussions, Josh Brainard et Donnies Steele en tant que guitaristes.
L’album n’a pas été produit sous un label apparent. En gros, pas de multipiste surdimensionné pour feinter le résultat musical. Les guitares sont grasses, pourvues d’un grain bourru et poisseux offrant au disque une texture bien plus sombre. En gros, Slipknot ne joue pas encore avec le caisson de basse et l’égaliseur digital, il préfère les pétarades bien lourdes, les cuirs et l’huile de moteur. Réjouissance en ce qui me concerne.
Et tout ne sera que bonnes surprises au final. On constate que le groupe a loupé le tournant en se séparant de ses deux guitaristes ici présents. Mais de qui s’agit-il ? D’une bande de toxicos en plein délire à leur manche ? Plus sérieusement, quand ils ne jouent pas ces riffs bien lourds, ils s’astiquent sur un jeu à mi-chemin entre le funk, le jazzy et même ces passages acoustiques tel l’introduction de l’excellent Gently qui anticipe une débauche de colère un peu maladroite mais jouissive ou ce Confession, une presque-balade saucée funky, située comme un conduit de ventilation… Dingue… Presque insupportable pour les puristes... Mais fichtre, quel potentiel ! Quelle belle manière de varier des influences totalement étrangères! Quelle saugrenue mais géniale idée d’incorporer des slides et mélodies volages au rouleau compresseur ! Ca ne vous rappelle rien ? Carnival in Coal ! Yes baby, je m’amuse et je me fous des règles. Qui m’interdira de faire de Do Noting/Bitchslap un mélange de death grind et de disco caricaturale ? C’est le point majeur du cd et le moteur même de son empreinte carnavalesque, ou devrais-je dire digne d’un cirque gore. Et même si tout reste très hétérogène, la cohérence de l’ensemble et sa construction tout aussi étrange lui attribue ce titre de concept album, certes fortement exagéré mais tel est le but finalement.

Ensuite, ces percussions qui s’avèrent insignifiantes sur le reste de la discographie occupent ici une place efficace. Premièrement par leur son, on a pas droit à un roulement décérébré à la texture plastique mais bien à quelques séries de breaks peu envahissantes au son métallique et résonnant de leurs accessoires, une bonne stéréo en devient nécessaire pour repérer la présences de ces sonorités au naturalisme frappant. Deuxièmement, par leur capacité à soutenir Jordisson et donner un supplément de relief à la batterie. Oui, Shawn a vraiment servi à quelque chose une fois dans sa carrière. Sisi, j’vous jure ! Cette batterie justement... Jordisson est un batteur très correct finalement. Et si la suite de la disco dévoilait son jeu ultra-bourrin ( et chiant ), sur son premier opus, notre ami exploite très convenablement ses capacité de cogneur et mettant en commun un groove puissant, des envolées techniques et de la subtilité en accord avec le reste.
Au milieu d’une basse évoluant entre les marques du petit orchestre et slapping névrosé, un growl se transformant en murmures psychotique en passant par ses passages hip hop et de couplages de samples immersifs, on constate la présence de quelques morceaux repris par la suite par le groupe, ce qui nous laisse douter sur l'avenir de leur créativité. Si Tattered & Torn, Only One et Killers are Quiet ( qui deviendra le long et casse-couille Iowa sur l’album éponyme ) se devinent très facilement, je défie quiconque de reconnaître « sic », portant cette fois-ci le nom du groupe en guise de titre. Mis à part un riff d’intro similaire, le reste est un arrangement entre lourdeur death, riffing mélodique et délire cynique, marque de fabrique du groupe totalement évanouie aujourd’hui. Tout comme ce Killers are Quiet qui garde son contexte ambiant mais qui a cette fois-ci le mérite d’être vraiment inquiétant. A la boulimie narcotique du futur précède cette émotion discrète mais bien présente.

Fini, mort, enterré. Quel dommage... Car Mate, Feed, Kill, Repeat aurait pu promettre un grand avenir au groupe. S'il reste cependant assez brouillon sur certains points, à défaut de contenir des compositions fort simples une fois mises à nu, il jouit d’une originalité sans pareil.
Sur celui-ci, Slipknot semblait connaître le sens des mots musicalité et brutalité convaincante.
Parfois, j’aimerai refaire l’histoire. Que Roadrunner ait été indifférent, que Taylor, James et Mike soient allés faire les guignoles autre part… mais ce qui est fait est fait.

Avant de devenir ce tas d’excréments que tout le monde connaît, Slipknot était un de ces mets goûteux, épicé de manière singulière et personnelle. Et avant de se faire avaler tout rond par le dieu de la médiocrité, il a laissé ce petit héritage qui, même si il ne se compare pas avec la prestance des grands classiques, marque bien sa place en tant qu’œuvre unique.
Ainsi, dans le cas où vous n’êtes pas grand amateur de dogmes artistique et que l’expérimentation poussée à perversion n’est que terrain de jeu pour vous, vous y trouverez de quoi apaiser un petit moment votre soif de découverte.
Fini, mort, enterré. Pourtant, il suffit de ressortir cet album pour que l’esprit originel des clowns renaisse de ses cendres. Laissez lui une chance. Ce juste le temps de l’écouter. Au moins une fois...




36 Commentaires

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morgothduverdon - 02 Juillet 2011: Putain, matez le commentaire tout en bas de la page de cet album, ah ah, j'avais pas vu ça.
Day69 - 12 Juillet 2011: Tres tres bonne chronique, tout est dit ! C'est un excellent album
Dubois - 30 Septembre 2011: ouf j'avais jamais entendu un disque de metal aussi expérimental et oui t'avais bien raison malgré l'image qu'on a de slipknot ça en valait la peine de l'écouter très intéressant cet album
 
donthatethecore - 11 Fevrier 2012: Vraiment bon ce disque.
Pas une merveille mais son écoute intégrale fait vraiment voyager, les ambiances sont tellementbien maitrisées...
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Commentaire @ thedeath666

23 Septembre 2011

Pourquoi ?

Fermez les yeux. Prenez un disque. Ouvrez le boîtier. Essayez d'insérer le disque dans le poste. Vous avez réussi ? Parfait. Maintenant, écoutez. C'est parti...

Le disque s'ouvre sur des sonorités bruitistes à l'extrême. Un début de gratte, un peu de batterie... Hum... Ça reste très ambiant, ce qui donne l'impression d'être dans une usine désaffectée puant la pisse et les rats morts... Et le premier riff arrive. Le 1er titre se veut donc rentre-dedans, accompagné de percussion étranges et sons de machines en tout genre. Le chant est assez Hardcore, pas vraiment crié, mais très viril, c'est digne des morceaux qu'on entend en ouverture des combats de catchs... Un solo bien cool et un lead qui prend aux tripes, voici ce que nous offre cette piste. On a même droit à un peu de chant Grind, et à une phrase scandée en guise de conclusion. Cette recette sera plus ou moins la même dans tout l'album mais... Non. Ce serait ne pas respecter le travail des musiciens que de dire ça. Non, non, et non. Alors ok, ce sont ces mêmes bruits machinistes / électroniques et ces percussions tribales qu'on retrouvera dans à peu près tout l'album, mais non, cet album n'est pas répétitif. Il est même carrément hétérogène. Certains titres se veulent dérangeants (piste 5), d'autres complètement déstabilisants (une piste six rencontrant de la musique de plage avec des sons de Game Boy avec un final au goût d'excès de Vodka, et de ses conséquences, on se retrouve plongé, à travers ce titre dans quelque chose de totalement barré, de Surf, d'Hip-hop, de Metal, de Disco... enfin on s'en fout et on résumera par "Bon!"), barrés ( piste 3, un mélange entre Death Old-School et Disco, voire Jazz, avec une touche d'Hip-hop...), mélancoliques (la piste 2, magnifique.)

Enfin, tout ça tourne autour de la même chose, et cette chose et... perturbante. Perturbant. Exactement, c'est l'adjectif parfait pour décrire ce skeud. Perturbant et sans répit, aussi, ou alors pour mieux te faire tomber, cher lecteur. Tomber... dans la folie. Comme pour le final. Et quel final! Il regroupe tous les adjectifs cités précédemment et bien d'autres encore. C'est torturé, c'est absolument dingue! Ça nous pousse dans nos derniers retranchements et on sort de ce disque abattu. Épuisé. Mort. Foutu. Ouvrez les yeux. Le voyage est terminé. Regardez le boîtier que vous tenez dans votre main. Je vous imagine bien: "Hum... C'était pas mal! Voyons voir... C'est écrit "Slipknot - Mate. Feed. Kill. Repeat." sur la tranche...
Slipknot? C'EST PAS POSSIBLE!"

Et si. Ça l'est. C'est bien eux. Enfin non, mais le nom est le même. Et pis c'est trop tard, vous avez dit "C'était pas mal", d'abord. Parce que ça l'était. Ou plutôt parce que ça ne l'était pas. Ça n'était pas Slipknot. Ça n'était pas cette merde infâme qu'on vous vend aujourd'hui dans les supermarchés, et dont vous achetez toute la discographie pendant vos premières années "Metal de la more", parce que "c4EST Tr0p D4rK". Ça c'est autre chose. C'est un voyage. C'est le meilleur truc (et le premier) pondu sous ce nom qui ne nous inspire plus que "fric" et "foutage de gueule". Oui le meilleur. En comparaison avec le reste, disons humblement que ça touche au génie. Et pourtant c'est pas le Divin musicalifié, mais ça a le mérite d'être original. C'est dire. Et c'est triste. Vraiment. Comment un skeud pareil n'a pu être que copié en 1000 exemplaires? Pourquoi ce con de Clown n'est pas resté sur sa lancée, au lieu de se tourner vers un truc qui pue le fric et le non-inspiré (j'entends déjà les hordes de fans Kikools, armés de fourches et bâtons, déchaînés pour cette partie du texte, mais franchement, je m'en tamponne l'oreille avec une babouche)?

Pourquoi?

En attendant il y aura toujours ce pauvre disque. Sympa en plus. Il casse pas 18 pattes à un canard, mais il est sympa. Allez je vous laisse. Et tachez passer une bonne journée.

Le Burger.

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Commentaire @ Tomahawk

23 Janvier 2012

Brutal, sombre, déroutant, mais terriblement séduisant!

Personnellement je ne porte pas spécialement Slipknot dans mon cœur. En fait je trouve que c'est l'archétype du groupe commercial mais ça...c'est quelque chose! En même temps j'ai connu Slipknot avec cet album, pas vraiment banal vous en conviendrez.

Passons aux choses sérieuses; j’envoie l'album et là un son gras et sombre me parvient aux oreilles, c'est comme si on avait passé les cheveux d'un Hell's Angel au pressoir et qu'on avait imbibé les enceintes avec la mixture provenant des dits cheveux, en gros le son gras, assez brouillon mais pas trop. Justement le groupe s'en sert pour introduire une atmosphère assez épaisse.

Bien maintenant concentrons-nous sur les instruments en eux-mêmes. Le chanteur ou plutôt le gueuleur n'est pas le clown sous amphétamines qu'est Corey Taylor mais un parfait inconnu nommé Anders Colsefini, à défaut de maîtriser parfaitement les parties vocales il envoie du lourd et arrive parfois à rapper si je puis dire, de manière intéressante par exemple sur Only One, ce que mister clown n'arrivera à faire qu'une pâle copie. Sinon ça reste un chant brutal teinté grindcore.
Les guitares sont maniées par aussi 2 parfaits inconnus, Donnie Steele et Josh Brainard, ils se débrouillent plutôt bien même.
La batterie, tenue par Joey Jordison est vraiment différente de son jeu de batterie plus tard (ultra rapide, super bourrin et évidemment hyper répétitif), je m'explique, il joue moins sur la rapidité mais sur le toucher, alternant parties subtiles comme sur Confessions où on voit qu'avant de pratiquer l'onanisme il savait ce que c'était la musicalité, je ne dis pas que c'est une tête d'ange à la batterie mais il joue bourrin quand il le faut, avec précision mais surtout il variait son jeu.
Le percussionniste amateur de doigts d'honneur destinés à un public ivre mort (Shawn Crawhan si vous ne l'avez pas reconnu) complète parfaitement la batterie, par la suite on ne saura plus s'il joue vraiment ou s'il est là pour se tremper la nouille en public tant les parties batterie et percussions se ressembleront et donc ne serviront à rien.
Bon maintenant le bassiste sadomaso qui ici savait jouer et surtout qui savait se faire entendre et joue de manière assez bien. Il faut croire qu'il se fera amputé des 2 bras après cet album puisqu'on ne l'entendra plus du tout.

Maintenant les présentations sont faites venons au cœur du sujet: la musique.
Envoyant dès les premières secondes une atmosphère oppressante en-veux-tu-en-voilà les bougres font mouche à chaque coup sur Slipknot balançant un rythme lourd et brutal qui sera repris dans (sic) et évidemment accéléré, le chanteur envoyant des cris arrachés de toute beauté et là un solo, inspiré et une partie plus atmosphérique des plus originales.
Bon après on a la magnifique Gently, joyaux de l'album qui commence par une intro acoustique presque angoissante puis la deuxième partie se verra typé death metal bien brutal mais malgré tout on remarquera les limites vocales du chanteur qui manque de s'égosiller mais qui se termine sur un beau final.
3ème piste, Do Nothing /Bitchslap qui commence avec une intro à la basse qui surprend, surtout venant de Paul Gray et qui enchaine avec un mélange grotesque entre grindcore, jazz et disco, surprenant mais on aime ou on n’aime pas l'expérimentation en tout cas moi j'adore.
Bon après on a Only One puissant et juste qui sera reprise après et sera massacré mais bon là on a un batteur inventif, des guitares qui claquent et un chanteur qui hurle un refrain qui restera dans la tête, après c'est Confessions ; une perle d'expérimentation efficace mais un peu maladroite qui prélude à l’excellent Some Feel, tout y est, brutalité efficacité.
L’album se termine sur le tour à tour atmosphérique et brutal Killers Are Quiet. Un album qui ne peut laisser indifférent et qui compense sa pauvreté de mixage par une richesse musicale incroyable.

Pour moi l'album qui vaut à lui seul la discographie entière de Slipknot.

16/20.

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