« Une déception », voilà comment fut considéré le pourtant si génial 3ième opus de
Led Zeppelin. La presse n’a pas fait de cadeaux à cet album qu’ils ont descendu par rapport aux deux premiers. Est-ce dû au manque de
Hard Rock, genre initié par le groupe, ayant rendu accro les fans tel un héroïnomane obligé de se concocter sa dose quotidienne ? Ou peut-être était-ce la faute à cette abondance de folk, trop ambiant pour de vieux hardos obtus ? Cela ne l’empêchera certainement pas de gravir la première place des chartes au States et en Angleterre, mais curieusement, l’opus se vendra moins bien, la faute aux critiques loin d’être élogieuses et surtout ce nouveau visage des Londoniens, changer d’orientation musicale n’a jamais été sans risque... Mais malgré ces quelques désagréments, ils ne faut pas oublier que
Led Zeppelin a réalisé une prouesse quasiment unique car en seulement 2 ans, le groupe aura vendu 25 millions d’albums et réalisé 230 concerts. Bien peu sont ceux capable d’égaler un tel record…
Led Zeppelin IV, Zoso, Four
Symbols, The Fourth Album, Untitled... L’album sans nom, seulement 4 symboles et un vieillard, canne à la main et fagots de bois sur le dos. Mystérieux, étrange, énigmatique, occulte, cet album est un peu de tout ça. Et son succès ne fait qu’augmenter la légende l’entourant...
Comme on ne change pas une équipe (un homme ?) qui gagne, c’est de nouveau Jimmy Page qui s’occupe de la production, toujours aussi bien réalisée et d’une clarté incroyable 40 ans plus tard. L’opus est mixé et enregistré aux Basing Street Studios (Londres), à Sunset Sound (
Los Angeles) et ainsi qu’à Headley Grange à l’aide du Rolling Stones Mobile Studio que
Ian Stewart, le pianiste officiel des Stones, leur a gracieusement apporté (on retrouve ce dernier au piano sur le titre "Rock and Roll"). Lors de sa sortie, l’opus restera 239 semaines dans les chartes américaines, ce qui explique les 23 millions d’exemplaires écoulés dans le pays...
Ce quatrième opus n’échappe pas à la règle, on est collé dès l’entame du premier morceau. Black Dog, hommage à un certain chien noir se promenant souvent près de Headley Grange lors de l’enregistrement, est digne des plus grands titres
Hard Rock de l’histoire grâce à cette symbiose redoutable entre la partie vocale et instrumentale. Plant est encore une fois au summum de son talent, et le jeu guitare/basse/batterie toujours aussi splendide.
Là où cet opus aura réconcilié les fans déçus de l’album précédant, c’est au niveau des compos, car cette quatrième pépite du groupe mélange habilement Folk et
Hard Rock sans en privilégier l’un ou l’autre mais délaissant malheureusement le Blues des débuts...
Chanson très (trop ?) occulté par diverses raisons,
Going to California est une pure perle de mélancolie grâce à un Plant toujours aussi émotionnel et cette mandoline de John Paul Jones, ballade inspirée par la chanteuse Joni Mitchel dont Page et Plant furent éperdument amoureux lors de leur jeunesse. Les joyaux s’enchaine dans un album ne comptant aucuns points faibles, de l’utilisation du piano électrique au Folk The Battle of Evermore où chante Sandy Denny dans un duo parfait avec Plant, en passant par l’entrainant Rock and Roll.
Mais cet album est surtout connu pour
Stairway to Heaven, véritable hymne qui octroie un véritable orgasme musical à tous ceux l’écoutant pour la première fois dans leur vie. Qui n’a jamais tenté de reproduire parfaitement ce solo semblant venir d’un autre monde tellement sa beauté semble divine, qui ne s'est jamais laissé envoutée par cette douce mélodie Folk accompagnée de cette superbe flute et de Plant toujours aussi grandiose? Parfait mélange de Folk et de
Hard Rock, le morceau émerveille surtout par cette ambiance unique, amplifiée par les multiples légendes à son sujet tel que ces paroles sans véritable sens inspirées par les œuvres de Tolkien selon Plant. Ou cette histoire qui voudrait que si l’on écoute le titre à l’envers, un message subliminal apparaitrait et raconterait à l’auditeur « Oh Here's for my sweet
Satan », nombreux sont ceux qui ont peut-être usé leur vinyle en tentant sans succès d’entendre ces douces paroles... Le fait que Plant raconte qu’un ange lui avait soufflé les paroles à l’oreille le mettant dans un état de transe a surement dû amplifié cette bien curieuse histoire, sans parler le goût de Page pour l‘occultisme... Toute une nuit de travail aura été nécessaire à la réalisation de cette incroyable chanson, et deux heures pour les paroles, le talent comme on dit…
Occulte, mystérieux, énigmatique, étrange, mystique, divin, tels sont les qualificatifs qui pourraient servir à décrire ce joyaux de la musique.
Led Zeppelin est au paroxysme de son talent, le groupe londonien aura marqué l’histoire du monde avec ses 4 premiers albums inégalables dans leur style unique dont ils sont les grands fondateurs. Cet album est un géant, un monstre sacré, que chaque personne doit au moins écoutés une fois dans sa vie. On ne peut rester insensible à un tel talent résultant de cette symbiose parfaite de Folk et de
Hard Rock...
Quarante ans et toujours aussi culte...
Oh qu'il m'a fait voyager celui-là : the batlle of evermore, going to california, when the leeve breaks, stearway... J'en ai la chair de poule à chaque fois, c'est toujours aussi bon. Mystique et énigmatique, c'est vrai, il y a quelque chose de puissant et de vital dans cet album, quelque chose qui traverse les âges et qui, par delà le temps, déverse, intacte, la même charge d'émotion. C'est vraiment un groupe mythique que Led Zep.
Pour moi l’un des plus grands groupe de tous les temps. Magnifique ce IV, mais la folie du tout premier, et l’originaté de HOUSE OF THE HOLY restent mes deux préférés.
Ravel a écrit le Boléro, Led Zeppelin a écrit Stairway to Heaven. Le rapport ? Un chef d'oeuvre tout simplement.
Je possède ce disque en vinyle, ça fait donc plus de 50 ans que je le possède car je l'avais acheté à l'époque et il tourne encore régulièrement sur ma platine.
Un petit bijou de Hard Rock, Led Zeppelin avait quand meme du génie pour nous pondre un tel chef d'oeuvre pour l'époque.
18/20
Cet album (véritable chef-d'oeuvre), a une grande valeur sentimentale à mes yeux car il est mon premier Led Zeppelin acheté. Concernant la pochette ce serait Page qui l'aurait suggéré. En effet, le portrait du vieillard serait une gravure débusquée par le guitariste lors d’une brocante. Il semblerait que dans son ensemble la pochette évoquerait aussi le mystère et l'ésotérisme dont Jimmy Page était friand à l'époque. Enfin ça n'est qu'une source Internet donc, à chacun d'en faire son interprétation.
Merci pour la chronique.
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