1979 année maudite pour le mythique groupe de
Hard rock ...
Karac, le fils de Plant, est mort en 78 d'une pneumonie infantile fulgurante. Le moral est au plus bas, Bonzo commence à devenir plus qu'alcoolique et à s'écrouler pendant certains concerts ou sessions ...
Malgré tout il faut remonter la pente. Page, Jones et Bonham vont voir leur ami un jour pour lui remonter le moral du mieux possible, ils commencent à jouer quelques vieux titres blues des Yarbirds, et la flamme est rallumée.
L'album commence donc à être composé. Pour la première fois, John Paul Jones à quasiment carte blanche et signe la quasi totalité des morceaux (à part In the Evening et All My Love, en mémoire de Karac).
Il est en partie enregistré en Suède dans les studios D'ABBA.
Malheureusement, le résultat est bien plus qu'inégal.
L'album est très décevant, et malgré quelques bons moments, le reste est parfois vraiment mauvais.
Pourtant on commence bien : In the Evening, avec une intro planante et mystique, un bon riff et tout, mais pourquoi ce break guimauve en plein milieu avant le solo ? Et c'est ce qui peine tout l'album : les breaks, la guimauve, le commercial.
Passe encore pour South Bound Saurez, avec ses rythmiques mexicanos ... Fool in the
Rain, un reggae, marrant mais pas aussi bon que l'excellent D'yer M'aker de
Houses of the Holy ...
Et là, c'est le drame. Un morceau consternant que ce Hot Dog. Une espèce de cirque des horreurs, un freaks de salmigondis de mauvais gout. Surement le pire morceau du groupe ...
En revanche Carouselambra avec ses claviers très fin 70's, peut faire office du précurseur disco éléctro. Le morceau est sympathique, mais daté et clairement ringard aujourd'hui, de plus il traîne clairement en longueur avec encore une fois un break inutile ...
All My Love, dédié à Karac, écrit par Plant, est - c'est triste à dire - un morceau rempli de boniments et de bons sentiments. C'est sur que l'histoire est horrible, perdre son gosse, mais la chanson est vraiment assez ennuyeuse ...
Enfin, l'album finit comme il commence, sur un grand morceau. Le bluesy I'm Gonna
Crawl, plainte désaxée déchirante et preuve du talent du groupe.
Cet album, globalement mauvais ( et non bien meilleur que l'excellent
Presence, quoi qu'en disent nombre de fans ) par rapport à la qualité du groupe, constitue leur chant du Cygne : dans la douleur, ils s'éteindront 1 an plus tard avec la mort de Bonzo et sortiront le post mortem
Coda, tout aussi inégal.
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