Pour la premières fois de leur histoire Led Zep nous offre un double album qui marquera les annales à plus d’un titre. Tant sur le plan commercial que purement critique ce fût un véritable triomphe. Disque parfait. Mais ils le sont tous parfaits, c’est simplement que ce disque fait preuve encore une fois de la grande classe et de l’ouverture d’esprit du groupe. Comme à chaque fois je vais me lancer dans la petite histoire du disque qui est, elle aussi, palpitante.
Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur la pochette croquant les 96 et 98 St Mark’s place pour vous en rendre compte. Nous voyons apparaître un titre du nom de «
Houses of the Holy », mais n’est-ce pas le titre de l’album précédent ? Et bien si
Physical Graffiti est en réalité assemblé de titres non retenus en son temps et de titres spécialement composés pour l’occasion. Au menu donc : « Bron-Yr-Aur » issus de la session de Led Zep III. «
Night Flight », « Boogie with Stu » et «
Down by the Seaside » issues de la session de Led Zep IV. « Black Country Woman », « The Rover » et «
Houses of the Holy » issues de la session de
Houses of the Holy. Voila déjà la moitié du disque de prêt, il ne reste plus qu’à trouver des titres qui vont accompagner ces petites perles. Malgré ces diverses origines le disque arrive à rester cohérent mais c’est bien entendu dû au talent sans pareil de Page et compagnie. Car le résultat est vraiment bluesy à souhait mais en même temps il est également très électrique avec deux trois titres bien hard rock. Je pense notamment à « Trampled Under Foot » dont la rythmique est aussi lourde qu’un bloc de béton.
Mais la perle de ce disque réside probablement dans « Kashmir », titre à consonance orientale d’un remarquable touché. Pour faire simple Led Zep pense que c’est le titre qui les défini le mieux, rien que ça. J’adore les titres très costaux présents sur ce disque à l’instar d’un «
Custard Pie » véritablement efficace. Page fait étalage de son savoir-faire avec un titre lui aussi passé culte : « In my Time of
Dying ». Culte à plus d’un titre car outre sa prestation flamboyante au slide, ce titre disparu de la circulation après 77, date de la mort du fils de
Robert Plant. Il le considère depuis comme un titre maudit...
Pour les titres plus anciens l’on ressent bien les essences des albums pour lesquels ils avaient été écrits et leur présence côte à côte fait un savant mélange des genres si cher au groupe. C’est peut-être pour cela que ça marche si bien. Mieux valait ne pas se poser de question tout jeter en l’air et voir ce qui allait arriver. Magique dans sa finalité.
Petit mot quand même pour signaler le génie de la pochette originale qui laissait entrevoir un monde nouveau lorsque l’on sortait le double vinyle. Première production de leur maison de disque et véritable bombinette de cultures. Encore une fois un incontournable pour tous les fans de musique.
Le meilleur album du groupe pour moi. Il n'y a rien à jeter. Led Zeppelin, les Mozart du rock, tout simplement.
Je n'avas pas encore trouvé la définition du mot"perfection" dans la musique, je viens de la trouver, ca s'appelle Led Zeppelin
Un régal, une bombe, cet album est tout simplement merveilleux. Je pleure comme un gosse en écoutant "In my time of dying"... en pensant à mes amis partis trop tôt. Et à mon fils né mort....
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