Le précédent album éponyme de
Voivod, sorti en 2003, marquait le retour de SNAKE (Denis Belanger, chanteur original de la formation québécoise), et l'intégration de JASONIC (
Jason Newsted, ancien bassiste de
Metallica...).
Les fans frémissaient d'impatience à l'idée d'écouter le résultat final, mais la déception était de mise. Jamais un album de
Voivod n'avait été aussi mou et insipide.
C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai mis
Katorz dans mon mange-disque... Ahh?? Enfin !!! Le son global a pris du poil de la bête ainsi que le chant.
On est quand même bien loin de l'atmosphère extrême de
Killing Technology mais
Katorz est un album dynamique, avec un feeling bien rock, à l'instar d'
Angel Rat. Le style de feu PIGGY (Denis D'Amour) est reconnaissable entre mille avec ses riffs alambiqués dont lui seul avait le secret.
Les
Die-
Hard fans se demanderont tout de même où sont passés les quatre guerriers post-apocalyptiques qui ravageaient tout sur leur passage. Et bien, eux aussi ont été balayés par les radiations !!!
En musique, comme pour toute autre chose, l'insouciance et la fougue de l'adolescence sont un bien des plus précieux. Et
Voivod ne peut plus retrouver l'intensité de ses jeunes années, tout comme
Metallica, qui ne nous repondera pas un deuxième
Kill 'Em All, soyons réalistes...
Katorz, sans être le chef-d'oeuvre tant attendu, restera quand un testament honorable.
R.I.P. Monsieur PIGGY !!!
Un album que je commence à apprécier un peu plus (cela m'aura pris 6 ans). On est loin à mon sens du grand Voivod quand même.
Le titre "Dognation" sonne comme du pur Voivod. Et ça fait du bien.
"Tu resteras toujours notre guide vers l'infini." Voilà la dernière phrase adressée à Piggy par les membres du groupe sur le livret. Rien à ajouter.
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