Falling Home

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17/20
Nom du groupe Pain Of Salvation
Nom de l'album Falling Home
Type Album
Date de parution 10 Novembre 2014
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album24

Tracklist

1. Stress 05:32
2. Linoleum 04:57
3. To the Shoreline 03:05
4. Holy Diver (Dio Cover) 04:34
5. 1979 02:50
6. Chain Sling 04:07
7. Perfect Day (Lou Reed Cover) 04:51
8. Mrs. Modern Mother Mary 04:23
9. Flame to the Moth 04:30
10. Spitfall 06:42
11. Falling Home 03:05
Total playing time 48:36

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Pain Of Salvation


Chronique @ Northernshadow

10 Septembre 2018

Sans rester sur sa faim, on en veut simplement plus.

En 2012, Pain Of Salvation jouait à Leipzig un concert acoustique destiné à aboutir sur un DVD. Dû à des problèmes techniques, ledit DVD ne vit jamais le jour. Cependant, enthousiasmé par le succès de ce live, le groupe décide de partir en tournée, baladant des meubles à travers l'Europe pour monter sur chaque scène un salon, créant une ambiance des plus intimistes pour des concerts tout simplement inoubliables pour qui a eu la chance d'y assister. Comme Pain Of Salvation ne se contente jamais du minimum, ils décident d'enregistrer un album studio afin de compenser l'absence de DVD.

Falling Home est le premier opus post-hôpital pour Daniel Gildenlöw, une remise en forme toute en douceur pour ce survivant (pour plus de détails sur sa maladie, écouter In the Passing Light of Day et lire l'excellente chronique du Loup Arctique), qui introduit également pour la première fois en studio l'équipe post-Road Salt puisqu'on découvre Gustaf Hielm à la basse, D2 aux claviers et Ragnar Zolberg (parti après ItPLoD), ce dernier ayant coécrit le titre éponyme.

Autant le dire tout de suite, quand Pain Of Salvation fait de l'acoustique, et contrairement à la plupart des groupes de metal qui se lancent dans cette expérience, cela ne signifie pas forcément que c'est le disque qui accompagnera vos siestes ! Là où beaucoup remplacent la batterie par un cajon, comprenez, c'est un album acoustique, il faut être doux, notre cher Léo a tout le plaisir de jouer sur sa belle batterie pour accompagner l'énergie incroyable de ce groupe qui, décidément, ne fait rien comme les autres. Ne vous laissez donc pas tromper par les termes, nous avons bien à faire à un album de rock et nous découvrons que l'on peut très bien handbanguer sur des guitares sans distorsion !

Quant au choix des chansons, nous sommes face à une pioche judicieuse et équilibrée qui comprend autant de morceaux dont la présence relève de l'inévitable ("To the Shorleine", "She Likes to Hide", "1979"...) que des morceaux les plus inattendus. En effet, nous aurons le plaisir de redécouvrir des titres comme "Spitfall", "Mrs. Modern Mother Mary" ou "Flame to the Moth" ainsi que deux reprises d'autres artistes, dont un "Perfect Day" (Lou Reed) presque dispensable en ce qu'il n'apporte pas grand chose à l'original, même si le morceau est bien interprété, et surtout, un "Holy Diver" (Dio) parfaitement délectable tant il swingue avant un couplet reggae et un solo jazz, une surprise amusante prouvant une fois de plus l'éclectisme de ce groupe sans limites.

Impossible d'évoquer cet album sans parler du morceau-titre, "Falling Home", ballade prenante et touchante mettant en valeur la dualité des voix de Gildenlöw et Zolberg. Simple, efficace, poignante, elle conclue en douceur cet album à l'énergie unique.

Cependant, si cette oeuvre est une réussite, on ne peut s'empêcher de penser que 11 morceaux (13 pour l'édition limitée) constituent un bien maigre repas quand on sait que le groupe a tourné avec une setlist de 21 titres ! On aurait aimé une version studio de son duo avec l'incroyable Anneke van Giersbergen sur "Help me Make it Through the Night" ou "Iter Impius" sur le Fender Rhoads Mark I sans oublier l'improbable "Disco Queen" ou le majestueux "The Perfect Element". Même l'attendu "Second Love" qui nous proposait une intro au mellotron et un solo de basse aurait été un bel ajout.

Oui, quitte à avoir travaillé tous ces morceaux pour une tournée, il eût été de bon goût de faire un double album ; on ne l'attendait pas tant que ça, ils pouvaient donc prendre leur temps, après tout, ce n'était pas le nouveau full length. Sans rester sur sa faim, on en veut simplement plus.

Malgré tout, ne boudons pas notre plaisir et apprécions donc à leur juste valeur ces morceaux qui nous font voyager dans de nouvelles eaux pourtant usées, ces titres connus qui se montrent sous de nouveaux atours ; le swing endiablé de "Stress" et de "Holy Diver", l'esprit plus 70' que jamais du nouveau "1979", le rap acoustique de "Spitfall", le tout, comme toujours, joué de mains de maîtres, précis, imaginatifs, avec un son des plus organiques (le booklet donne beaucoup d'informations sur le processus d'enregistrement dans la section "for the nerds"...).

Un ajout très agréable à votre collection même si, il faut bien l'avouer, dispensable en ce que le contenu "inédit" (disons le titre éponyme et les reprises) reste très maigre.

Voilà.

1 Commentaire

7 J'aime

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David_Bordg - 11 Septembre 2018:

Comme tout ce que fait POS, c'est raffiné et génial. Leur tout dernier album en date, le prouve allégrement!

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