Fabulous Disaster

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17/20
Nom du groupe Exodus
Nom de l'album Fabulous Disaster
Type Album
Date de parution 30 Novembre 1988
Enregistré à Alpha Omega Studios
Style MusicalThrash Bay Area
Membres possèdant cet album473

Tracklist

1.
 Re-Issue in by Century Media.
 
2.
 The Last Act of Defiance
 04:43
3.
 Fabulous Disaster 04:55
 
4.
 The Toxic Waltz
 04:53
5.
 Low Rider (War Cover)
 02:47
6.
 Cajun Hell 06:06
 
7.
 Like Father, Like Son
 08:10
8.
 Corruption 05:47
 
9.
 Verbal Razors 04:06
 
10.
 Open Season
 03:53
11.
 Overdose (AC/DC Cover)
 05:30

Durée totale : 29:56

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Exodus


Chronique @ Fabien

30 Octobre 2007
Après un Pleasures of the Flesh en demi-teinte, bien poussif en regard du culte Bonded by Blood, Exodus est bien décidé à remettre les pendules à l’heure en cette année 1989. Fort d’un line up stable, la formation californienne revient ainsi avec son troisième effort, le bien nommé Fabulous Disaster.

D’entrée, le nouvel album annonce le retour d’un thrash plus nerveux, à commencer par ses deux premiers titres, les excellents Act Of Defiance et l’éponyme Fabulous Disaster, emmenés par les rythmiques entraînantes de Tom Hunting, les riffs accrocheurs de Gary Holt et Rick Hunolt, et la voix râpeuse de Steve Souza. Parallèlement, Exodus ralentit judicieusement la cadence et devient alors incroyablement heavy, le temps du superbe Like Father, d’une puissance étonnante, comptant parmi les meilleurs titres d’Exodus et justifiant à lui seul l’achat de l’album.

A l’image de sa pochette amusante, Fabulous Disaster dégage également un thrash emplit de bonhomie, notamment avec ses « backing vocals » caractéristiques, comme sur le très bon Toxic Waltz, ajoutant un relief et une décontraction évidente, et conférant aujourd’hui ces accents délicieusement rétros. Enfin, quelques colorations blues / rock apportent une identité et une originalité appréciables, depuis le fabuleux Cajun Hell et son intro à l’harmonica, jusqu’au sympathique Overdose, reprise d’AC/DC en bonus CD. Au final, seul Low Rider, reprise de War particulièrement mollassonne, s’avère purement dispensable.

Sous ses airs désinvoltes, Exodus revient ainsi avec un troisième album convaincant, réaffirmant du coup toute sa force et sa détermination, mais justifiant également sa place parmi les leaders de la scène thrash Bay Area de l'époque. Aujourd’hui encore, Fabulous Disaster s’inscrit indéniablement comme la réalisation la plus marquante de l’ère "Steve Souza" d'Exodus.

Fabien.

7 Commentaires

15 J'aime

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samolice - 24 Août 2016:

Merci pour la chro.
Toujours aussi plaisant à écouter ce disque malgré le temps qui passe. 
"Like father" est un titre qui moi aussi me ravit à chaque fois.
Je ne me souvenais plus que sur la pochette intérieure du lp où sont notées les paroles, le titre "Overdose" est indiqué. Mais hélas il n'est est pas sur la galette.

Tiens question aux spécialistes car je ne me souviens plus. Dans les remerciements on remarque le nom de Satriani. Qui a pris des cours avec lui, Holt ou Hunolt?

Slyness - 16 Janvier 2017: Pourquoi une chro si élogieuse pour au final un petit 15/20? Cet album est pour moi de loin l'un des meilleurs albums du groupe et du genre Thrash en général, au même rang qu'un Rust In Peace ou Among The Living.
 
Madness77 - 07 Juillet 2020:

Excellent album de trash mais la pochette beurk, c'est l'une des pires que j'ai vu dans le genre. À quand une réédition avec un artwork plus sympa ? 

Goneo - 13 Mars 2024:

On passe un cap sur la production, ce Fabulous Disaster enterre les 2 précédent à ce niveau. Les 3 premiers morceaux sont excellents, mais 1 gravite parmi les dieux, "Fabulous Disaster" oui ce titre est pour moi meilleur que n'importe lequel de Bonded by Blood. A noter la progression des musiciens, je trouve Tom Hunting bien plus fracassant, et surtout un Steve Souza bien plus maitrisé, plus fluide et cohérent, à mille lieu de Paul Baloff.
C'est pour ça que j'aime reprendre une discographie d'un groupe avec attention, cela permet de mettre en lumière certaine chose. Low Rider (War Cover) !! ahhhh mais qu'est ce que ça fou en 4e position.... cela me casse complétement la dynamique, puis l'intro de Cajun hell qui suit... je me rappelle souvent avoir mis stop, en demandant si c'est bien Exodus que j'étais encore en train d'écouter. Je m'attarde surtout sur cette 2e partie d'album, ayant souvent stoppé l'écoute Cajun hell (pas mauvaise d' ailleurs). Like Father, Like Son qui ne relance pas la sauce, je la trouve ma placé, longue et sans moments marquants. Seul Verbal Razors retient mon attention. En globalité je trouve ce 3e album très inégal.
Ces 3 premiers album d'Exodus, vont retourner dans la bibliothèque reprendre de la poussière, aujourd'hui ils ne sont clairement plus dans mon top 5 du groupe.

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