Bon album,
Hrimthursum s’étendait toutefois sur 58 minutes, perdant en spontanéité, et manquant parallèlement d'un brin d’agressivité, ainsi que du côté occulte symbolisant pourtant si bien les premiers albums de
Necrophobic. Pour ses vingt années de carrière, le groupe emmené par Joakim Sterner décide de changer partiellement la donne, pour revenir à un concept beaucoup plus sombre, à l’iconicité noire & satanique fortement marquée. Sous couverture de son fidèle label Regain Records, le groupe gagne ainsi ses propres studios Necrophonic pour les sessions de
Death to All, nouvelle offrande d’une violence sans compromis.
Rapide et tapageur, dominé par les vociférations d’un Tobias Sidegard visiblement possédé, le premier titre Celebration of the Goat n’offre d’entrée aucun répit, assommant l’auditeur sur une succession de riffs & soli aussi violents que percutants. Diaboliquement mené par son guitariste compositeur
Sebastian Ramstedt,
Death to All s’enchaîne ainsi sur des
Revelation 666 ou Santisima Muerte ne perdant pas une once de puissance, jusqu’au morceau éponyme final, intense et équilibré, s’étalant sur huit minutes n’ayant jamais parues aussi courtes.
Outre son enregistrement d’une puissance notoire,
Death to All possède également cette patte
Necrophobic directement reconnaissable, aux riffs deathblack si typiques, dont lui seul possède le secret. Chargées en agressivité, distillant parallèlement des mélodies d’un parfum sombre particulièrement entêtant, les lignes de guitares de Ramstedt & Bergeback sont ainsi à la fois fluides, violentes et percutantes.
Necrophobic juxtapose également ses moments forts à des passages plus apaisants, notamment lors de ses intros aux guitares fines & mélancoliques, tel
Wings of Death, montant parfaitement chaque morceau en puissance, et renforçant leur côté sombre.
Death to All contient enfin plusieurs moments épiques, comme sur les redoutables Stayed
Satanic et The
Tower, qui ajoutent une dimension dramatique supplémentaire, s’opposant à cette violence deathblack de chaque instant.
Après deux décennies placées sur le signe du malin,
Necrophobic revient en cette année 2009 plus déterminé et plus fort que jamais. Surfant toujours aussi adroitement entre cette puissance deathmétallique et cette intensité black toute particulière, le quintette suédois lâche ainsi l’un des albums les plus sombres et les plus violents de sa carrière, disque qui devrait le réconcilier avec de nombreux deathsters, qui pensaient injustement que la formation s’essoufflait déjà depuis plusieurs années.
Fabien.
Parfait équilibre entre mélodies tantôt macabres tantôt entêtantes, Death to All est un grand album des Suédois, rempli de titres marquants tels "Wings of Death", "Revelation 666" ou l'éponyme. Mention aux parteis intrumentales souvent splendides. Le fan qui ne le possède pas aura droit à une découverte du meilleur niveau du groupe. Les autres savent que ce disque fait sans doute partie du tiercé de tête qualitativement parlant de Necrophobic.
Mieux que le précédent, plus puissant et se composant de bon titres comme Revelation 666 , Wings of death (la best) ou death to All. J'aime beaucoup le pont de Temple of Damnation. Sans égalé la période anté Hrimthursum, Necrophobic reste convaincant sans non plus époustoufler. 14/20.
merci pour la chro
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