Autumn Aurora

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Drudkh
Nom de l'album Autumn Aurora
Type Album
Date de parution 01 Fevrier 2004
Style MusicalBlack Pagan
Membres possèdant cet album238

Tracklist

1.
 Fading
Ecouter01:30
2.
 Summoning the Rain
Ecouter05:41
3.
 Glare of Autumn
Ecouter05:09
4.
 Sunwheel
Ecouter08:47
5.
 Wind of the Night Forests
Ecouter09:58
6.
 The First Snow
Ecouter09:10

Durée totale : 40:15

Acheter cet album

 $10.97  10,59 €  10,39 €  £8.69  $45.28  14,40 €  14,41 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Drudkh



Chronique @ Paganwinter

01 Mars 2010
Roman Saenko et sa bande rendent gloire à cette mélancholique saison qu'est l'automne au travers d'un album sculpté dans l'écorce d'un sapin des carpathes ukréniennes. Un album envoûtant, méprisant l'idéologie propre à la musique moderne pour nous replonger loin dans le passé, ou du moins, loin de nos chômières occidentales. Un album qui sent bon les feuilles mortes, la terre humide et surtout et par dessus tout qui reflète bien l'envie du groupe de s'éloigner du monde dans lequel nous vivons tous.

Pas si loin de leur premier disque, Forgotten Legends, mais à la fois bien distincts de par la musique ou encore par l'inspiration encore plus mélancholique, cet album est pour moi, et certainement pour un certain nombre d'auditeurs du combo ukrénien, leur album le plus charismatique, voir certainement leur meilleure réalisation à ce jour. Bien que court, Autumn Aurora s'écoute sans relâche, que ce soit dans un moment de solitude, de mélancholie, voir même en des temps heureux ou la joie préfigure. Bref, ce disque est une innépuisable source de contemplation, un retour à de bonnes vielles valeures depuis longtemps oubliées.

Construit sur un rythme globalement lent, Automn Aurora peut prétendre à faire intégralement partie de deux catégories musicales, soit le black atmosphérique, soit carrément le black ambiant. Tout ça sans oublier l'énorme influence Pagan du concept, vitaminé par la pauvreté du peuple Ukrénien et d'une musique axée sur leur patrimoine national. Le ton diffère passablement de Forgotten Legends, principalement parce que Drudkh ajoute judicieusement un clavier à leur musique. Un clavier fort discret qui donne un souffle encore plus profond à la musique. Pas de véritables mélodies, mais plutôt de planantes nappes au timbre en parfait accord avec les autres instruments. Question guitares, c'est une petite merveille. Le son est dosé à merveille et nous avons droit à des grattes saturées mais qui dégage un son agréablement écoutable et audible à tous volumes. Percussions mises en retrait et vocaux venus de je ne sais ou, sans parler de magnifiques composition à la guitare accoustique qui accompagne l'ensemble ou qui prend carrément le devant.

Les titres proposés ont tous des richesses différentes des autres. Certes, le disque n'est pas un exemple de ce que l'on peut faire de plus varié, mais à quoi bon? Dans l'ensemble, chaque titre possède sa propre identité, en dépit du fait que son précédent avait les même bases. Seul la remarquable complainte ''The First Snow'' diffère quelque peu, dû au fait que les percussions sont innexistantes. Un morceau qui n'aurait d'ailleurs pas à rougir devant quelques somptueuses compositions de Vinterriket. Sinon, que ce soit Fading, l'intro, Summoning The Rain, Glare Of Autumn, Sunwheel ou Winds Of The Nights Forest, nuls ne vous embêtera. Toutes les compositions prouvent un talent de compositions que Saenko et ses acolytes n'auront pas toujours au plus profond d'eux. Je le dis sans embages, Autumn Aurora est certainement leur meilleur puit de tristesse paganiste.

Cette album ayant, pas plus tard que l'année dernière, carrément disparu de la circulation, faute d'être un album slave, alors peu courru de par chez nous, les auditeurs peuvent se réjouir, Season Of Mist, qui à repris l'écurie Drudkh, réinvestit pour la réédition des anciens volumes du groupe. Il y donc 4 ou 5 moins que Autumn Aurora est à nouveau pleinement accessible en Digipack, sous la houlette de SOM. A ce sujet, vient de paraître dans le même format, The Swan Road, l'album qui suit. De quoi se réjouir pour les gens en mal de chercher par tous les coins des albums devenus quasiement introuvables. Merci à Season Of Mist pour cette brillante idée commerciale et chapeau à Drudkh d'avoir choisi un label qui leur rend hommage.

En tous les cas un classique, un grand album. Le genre de disque que l'on oublie pas de sitôt. Aussi mélancholique que l'autonme lui même.

Paganwinter

4 Commentaires

8 J'aime

Partager
valentheris - 01 Mars 2010: C'est le seul album de Drudkh que je possède mais je l'aime beaucoup. Merci pour ta chronique.
Au début j'ai été étonné de t'entendre parler de rareté concernant cet opus vu que je l'avais trouvé à la fnac y a 2-3 mois mais effectivement , le cover n'est pas le même que sur le site et c'est bien estampillé Seasons of Mist.
Paganwinter - 02 Mars 2010: Eh oui, un joli coup de bol pour nous tous.
Merci de ton commentaire.
SIOUX - 07 Août 2011: Excellente chronique,bien que
non spécialiste du black pagan ,ton texte m' a permis de découvrir ce groupe et j' en suis content(même avec 7 ans de retard,je me suis procurer la réedition de blood in our wells dans la foulée)
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Mindkiller45

29 Octobre 2010
En 2004 parait le deuxième album de DRUDKH. Même si le groupe (qui a vu le jour en 2002) a des idées assez grabataires et se trouve finalement pas loin dans la façon de penser d’un certain Varg Vikernes, il n’en est pas moins un groupe de black aussi bon que ce que nous propose BURZUM. Seule différence, ce groupe est ukrainien. Et leur musique prône un nationalisme et la philosophie arienne… Tout un programme.

Cependant, l’album délivré ici nous ôte toutes ces idées si l’on se concentre sur les mélodies proposées. Seules 6 pistes sont là. Et passé l’intro, les amateurs d’un black profond mais doux et mélancolique vont tout de suite être conquis. Cet album, malgré la bestialité du chant (qui reste cependant très en retrait dans le mix proposé) est envoutant à l’image de ce superbe "Summoning The Rain". Il en va de même pour la piste suivante qui elle, sans chant, nous plongera dans la mélancolie propre à la saison décrite par l’album, l’automne.

La musique est pourtant répétitive, mais les mélodies tellement belles. Ce "Glare of Autumn" nous donne envie de hurler, la mélodie est superbe et nous emplit d’un sentiment propre. Le dégout de la civilisation bitumée et l’envie de hurler, en pleine forêt à la lune. Si cette image vous parle, plongez vous dans cet album à l’univers bien touchant. On ne peut rester insensible à cet album. Soit on le trouve génial, soit il dérange. Mais un superbe album est tout de même là.

Cependant passé ces deux pistes "Sunwheel" surprend par son côté "sautillant". Mais seule l’intro de la chanson est dans ce style, on repart vite sur les lignes calmes, froides mais entêtantes que l’on trouvait sur les précédents titres.

Cependant le défaut principal de l'album, si tant est que c'en est un, reste sa linéarité. L'album n'est pas des plus variés. Il reste sur la même ligne musicale. La mélancolie est là, mais sur des bases répétitives. Cette façon de faire possède ses adeptes comme détracteurs. A vous de choisir votre camp.

C’est donc un album entre le black atmosphérique ou ambiant et du pagan que nous offre DRUDKH avec cet Autumn Aurora. Un album bien inspiré et qui, pour bon nombre de fans, est le meilleur album du groupe.

4 Commentaires

1 J'aime

Partager
Sanctuary - 29 Octobre 2010: y a des trucs que j'ai pas bien compris :
c'est quoi "des idées grabataires" et " un sentiment propre"
morkhor - 13 Octobre 2016: J'ai écouté tous les albums(et cela depuis des années), et j'dois dire que le meilleur pour moi reste 'Autumn Aurora'.
Un son qui couvre la saison automnale, profond, prenant, mélancolique, avec une ambiance homogène, parsemé de riffs à la Drudkh, que eux seuls savent faire fleurir.
Cet album est inlassable, incontournable, et son écoute se fond à merveille dans la forêt et de préfèrence sous une lune...
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Nattskog

24 Août 2004
Second album de Drudkh, sorti très peu de temps après le premier, sur le même label, Supernal Music, label de black qui ne veut pas faire dans les extrêmes.
L’introduction du disque ne peut pas ne pas rappeler l’introduction de Wyrd « Heathen », donc le ton païen est donné.
La première chose qu’on remarque sans peine, c’est l’introduction de claviers, même très discrets, en fond. L’atmosphère est donc encore plus calme que sur le premier opus du groupe, voire même reposant.
Les guitares sèches font leur apparition pour quelques passages. Les claviers soulignant les riffs dépressifs des guitares, on est pas sorti du gouffre. Le résultat n’en est que plus sombre, moins black classique, plus ambiant par moments (mais pas à la Vinterriket…).
Sur cet album, le côté burzumien se ressent beaucoup moins que sur « Forgotten Legends », et le côté païen est bien mis en avant.
Alors au niveau des compositions, il est très bon. On se sent vraiment seul face à sa chaîne HI-FI (ou son PC pour les "tout à l’ordi").
Cependant, je ne trouve pas que ce soit si sombre que ça. Ils n’ont pas recherché à faire dans le registre de la suie : Drudkh se rapproche plus de groupes comme Astrofaes Mortum, Astrofaes et tout ce petit monde païen, même si la musique n’est comparable à aucun d’entre eux, c’est la démarche qui en est ainsi.
L’introduction des claviers n’est pas étrangère à ce sentiment : nous n’avons pas à faire à du black symphonique, mais à du black ambiant. La différence peut paraître subtile, mais elle réside dans le fait que les claviers ne sont pas là pour donner le ton. Ils soutiennent le jeu des guitares.
Alors vu la lenteur des morceaux, ce disque est excellent pour se reposer ou s’endormir à petit feu après une dure journée. L’écouter en étant en pleine forme serait un gâchis : les riffs étant très répétitifs, ils sont plus propres à bercer qu’à pogoter. Et en général, une ballade en forêt se fait dans le calme… je dis ça parce que le thème principal de cet album, au vu des titres des morceaux, semble être la forêt pendant l’automne.
Le dernier titre est une véritable ode à la mélancolie : point de batterie pour rythmer ni lamentations pour sentir une présence…on est à nouveau seul, devant l’hiver qui approche et qui fige toute vie dans la forêt.
C’est donc un album nocturne pour amateurs de black dépressif calme et à tendance légèrement païenne. Le meilleur moment pour l’écouter c’est juste avant de sombrer dans le sommeil. Rangez le au levé du jour.

1 Commentaire

12 J'aime

Partager
Hroland - 24 Avril 2008: Ce que j'aime avec cet album c'est qu'il réunit beaucoup des critères que j'apprécie comme la forêt,le paganisme tout en étant effectivement très reposant,calme.Je l'écoute tout le temps cet album.C'est même mon album fétiche.Mention spéciale à la chanson qui s'intitule"Wind of the night forest"
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire