Drudkh, comme un certain nombre de groupe officiant dans le domaine du metal
Pagan-Folk (
Borknagar,
Finntroll, Manegarm,...), s'essaie à l'exercice délicat de la production d'un album exclusivement accoustique, et dans le cas de
Drudkh, avec ce
Songs of Grief and Solitude, un album entièrement instrumental.
Borknagar avait eu droits à des critiques mitigées,
Finntroll s'en était fort bien sorti, tout comme Manegarm. Qu'en est t-il alors de cet exercice de style pour le numéro 1 ukrainiens du
Pagan Metal? Pour un petit rappel,
Drudkh avait jusqu'alors évoluer dans le registre du
Pagan Black metal à forte tendance ambiant et athmosphérique, registre ou il continue de prospérer. Autant le dire de suite,
Drudkh, n'avait jusqu'alors jamais produit des morceaux qui aurait fais rire un clown, alors je me suis demandé, avant écoute, comment ceux-ci allaient négocier le virage. Je ne m'attendais ni à une épopée forestière à la
Finntroll ni à une vague de Folklore guilleret, et je n'ai pas eu tort.
Sans pour autant être renfermé de tritesse ou de solitude dépressive, malgré le titre de l'album, les compositions proposée sont dans un domaine, je dirais, mélancholique. Mélancholie, comme dans beaucoup de cas de figure, d'une époque révolue, celle d'ou vient les légendes et mythes dont s'inspire les 7 titres du disque. Jouées sur un rythme quasi similaire de bout en bout,
Drudkh va faire évoluer sa musique en apposant des couches d'instrument. Une guitare accoustique en doublant une autre, de la flûte doublée, que rarement par du clavier, ou encore quelques notes d'un bassiste fort discret, sans oublier quelques percussions officiée à l'aide d'une sorte de tambourin, d'après la sonorité.
Des titres d'ailleurs qui se ressemblent tous, pour ainsi dire. En fait, l'album n'est pas très long, lorsqu'on arrive au seuil des 37 minutes que l'oeuvre dure, on a la désagréable impression d'avoir fait le tour déjà 3 morceaux auparavant, et cela même en comptant sur le fait que les morceaux sont de durée des plus aléatoires (2.08 minutes à 9.52 minutes). En gros, deux guitaristes gratouillent sur leurs cordes de manière bien peu variée et parfois, lorsque l'inspiration vient, un autre instrument fait son apparition. L'album commence pourtant avec un morceau intro plus ou moins intéressant, Sunset in Carpathians, mais difficile par le suite de rester complétement croché à la musique sans revasser. Oui c'est apaisant, mais je n'aurai pas cracher sur des accords plus variés, comme sur The Milky Way (non cen'est pas une chanson sur les fameux chocolats de notre enfance).
L'album, je le répète, est à considérer comme une sorte de test, comme un concept album. A ce titre beaucoup de fans de
Drudkh, le
Drudkh que l'on connaît tous, pourrait faire la moue à l'écoute de ce Songs Of Griefs and
Solitude.
Pas nécessairement mauvais, mais franchement pas riche non plus, moi, il m'a bien plu, le temps de l'écoute, couché dans mon plumard, lumière étteinte, mais le lendemain, je l'avais déja sorti de ma tête. Encore un album qui, dans le fond, ne va qu'aggrémenter un certaine discographie, du moins dans mon cas.
Encore juste un petit mot sur le livret, qui recèle toute un panoplie de belles illustrations fort sympathiques ou se mèle légendes, animaux et démons à la façon de peintures classiques.
Paganwinter
A part la superbe Tears of God j'ai rien retenu.
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