Le premier véritable album du célèbre groupe anglais. Tout le monde, ou du moins la plupart, connaissent les albums ayant fait connaître le groupe au sein de certains albums, d’où le manque, l’oubli de ce disque qui malgré tout est une pièce des plus importante dans la discographie du combo.
« As the Flowers Withers » posait déjà certaines marques qui allaient donner le style
My Dying Bride, singulier et novateur au sein de la scène même du doom. Un certain goût pour l’érotisme lié au genre musical que cela soit des photos aux paroles d’Aaron. Le rythme est lent dans la plupart des titres malgré certains passages rentre-dedans et par moments assez bourrin. Et c’est ainsi qu’on se rend compte que le doom-métal a des racines bien ancrées dans le grindcore d’où la tonalité de ces parties. La voix de ce cher Aaron n’a pas encore le timbre qui lui sera reconnu par la suite, ce dernier se cantonnant dans un registre rauque mais possédant déjà sa puissance ainsi que sa nonchalance. Les chants clairs sont quasi invisibles sur ce disque bien plus orienté death que le reste de la discographie. Le tout est bien pesant et ce, malgré un son approximatif et brouillon (cela dit qui paraîtrait absolument génial sur n’importe quel disque de
Vlad Tepes). Par contre on sent les prémices de ces riffs langoureux d’Andy, pointant chaque note et sans oublier l’instrument majeur de la première période du groupe : le violon de Martin bien que discret, laissant plus de place à des claviers spectraux et occultes.
Ce premier album pour être franc est assez indigeste, il faut avoir le courage de se le coltiner dans son intégralité, surtout que ce disque malgré son côté innovateur et varié a quand même vieilli au fil des années. On sent bien trop les influences dont le groupe n’arrive pas à se dépêtrer, notamment
Morbid Angel. Résultat, des titres s’arrêtent de manière trop abrupte, sans grandeur et laissant au placard le côté romantique de sa démarche première.
Alors, certes, cet album est plutôt conseillé aux archéologues du doom-métal et de
My Dying Bride. Cette pièce a plus une fonction historique et malgré tout, il détient déjà toutes les bases de ce qui allait donner le fabuleux «
Turn Loose the Swans » une année plus tard.
Un album charnière et précurseur.
La chronique me renseigne et m'attire par son côté critique mais sensé , donc je vais me faire mon opinion :)
Mais pour ce qui est du présent ce n'est plus la meme chose concernant ce style musical, la meilleure période reste celle des années 1990 et voilà tout...
En fait Turn Loose The Swans c'est ma vie. Et None So Vile aussi un peu quand même ! En fait Crypto et My Dying Bride c'est deux groupes similaires. Le meilleur truc du monde au début et le pire truc du monde à la fin. Bon quoique MDB soit toujours resté dans le potable.
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