Afterburner

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16/20
Nom du groupe ZZ Top
Nom de l'album Afterburner
Type Album
Date de parution 1985
Style MusicalRock Sudiste
Membres possèdant cet album367

Tracklist

1.
 Sleeping Bag
 04:02
2.
 Stages
 03:32
3.
 Woke Up with Wood
 03:45
4.
 Rough Boy
 04:50
5.
 Can't Stop Rockin'
 03:01
6.
 Planet of Women
 04:04
7.
 I Got the Message
 03:27
8.
 Velcro Fly
 03:29
9.
 Dipping Low (in the Lap of Luxury)
 03:11
10.
 Delirious
 03:41

Durée totale : 37:02

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ZZ Top


Chronique @ zvlorg

13 Juin 2010
2 ans après le succès phénoménal de Eliminator, ZZ Top en remet une couche avec Afterburner. Si la modernisation du précédent album était assez discrète, cette fois elle se fait plus présente, avec un synthé qui n’est plus en fond mais omniprésent, des boites à rythmes qui s’ajoutent à la batterie et un blues qui s’est evaporé. La formule hard rock/pop années 80 semble avoir pris le dessus et chaque titre en porte la trace.

Afterburner contient son lot de titres du style Gimme All Your Lovin‘, mais seul Planet Of Woman rivalise avec son prédécesseur, le riff et le rythme y sont plus efficaces que jamais. Les autres titres ne sont pas mal non plus mais sont presque tous calqués sur ce modèle, et on peut considérer Stages, Woke Up with Wood, I Got The Message ou Dipping Low comme des répliques moins réussies, avec un synthé parfois trop envahissant (surtout dans I Got The Message). Mais ce synthé atteint son paroxysme de présence alourdissante dans Sleeping Bag, parfois à la limite du rock industriel, pas si mal finalement mais très laborieuse par moment, et surtout Velcro Fly, estampillée années 80, avec des coups de synthé indigeste. Ailleurs le groupe se rattrape avec la très belle ballade Rough Boy ou les hard rock survolté Can’t Stop Rockin’ et Delirious, qui avec Planet Of Woman sont les meilleurs titres de l’album.

ZZ Top a cette fois fait bien plus qu’introduire des synthés dans sa musique, c’est toute la pop des années 80 qui semble s’y être imiscée, et l’empreinte blues a bel et bien disparue, alors qu’elle survivait dans Eliminator avec I Need You Tonight et TV Dinners. De plus, le succès de Gimme All Your Lovin’ est semble-t-il monté à la tête du groupe qui s’est acharné à en fabriquer au moins 5 successeurs. Malgré tout, une grande partie des titres, bien que parfois semblables, est d’une efficacité redoutable et même si les synthés sont de trop, on accroche vite. Afterburner suscite donc plusieurs sentiments, exaspération et déception d’abord, à l’écoute du son « daté » et des déchets pop, mais finalement satisfaction car la science du riff et les soli tranchant de Gibbons, alliés à des chants toujours aussi percutants sauvent l’ensemble et rendent l’album pas si mal et même bon. En quelque sorte même l’orientation musicale clairement commerciale prise ici n’est pas venu à bout du talent de compositeur de notre trio, et c’est ce qui compte.

14 Commentaires

8 J'aime

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ZazPanzer - 01 Décembre 2011: Il aime beaucoup celui là, mais il préfère Eliminator. Sinon Dynasty de Kiss que je lui ai filé immédiatement après qu'il m'ait parlé des Enfoirés, la trilogie de Blackfoot, les Red Hot et par dessus tout il adore Midnight Oil. J'en ferai peut être quelque chose ;-) Bon ça ne l'empêche pas d'écouter Mika ou Maroon 5 sur Virgin, mais je fais mon boulot de père !
samolice - 02 Décembre 2011: Essayez de vous procurer le dvd live au Rockplast de 1980. A priori, il s'agissait du premier concert en Europe du groupe. C'est énorme! Un groove fabuleux. Ce dernier est présent sur Afterburner mais c'est vrai que les synthés sont très présents quand même, trop à mon gout.
samolice - 03 Décembre 2011:

Exact Lamikawet.
Le Turbo de Judas nous a quand même bien surpris à l'époque non?
Pour le dvd des barbus (toute petite barbe en 80 d'ailleurs!), le son est parfait. Le jeu de scène est assez simpliste, c'est marrant. Quant au chant, c'est Gibbons qui assure la plupart du boulot. La grande classe.

vale46 - 06 Juillet 2013: différent de leurs premiers albums ,certes ,mais les texans ont su se renouveler et perso cet album est très bon ...

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Chronique @ dark_omens

27 Juillet 2013

Séduisant à défaut d'être inoubliable...

Succéder à la perfection d'un album aussi irréprochable qu'Eliminator, album qui aura conquis très largement un public fort de ses qualités de compositions, de ses riffs gras, de ses ambiances chaudes et enfumés, de ses accents bluesy subtilement disséminés et fort de tant d'autres atouts encore qu'il serait ici trop longs d'énumérer. Telle était la lourde tâche qui incombait, en cette année 1985, à ce nouveau méfait, baptisé Afterburner, des texans de ZZ Top.

D'emblée, le premier sentiment né de l'écoute de ce nouvel opus est déconcertant. Bien que s'inscrivant indubitablement dans la même veine de ce Hard Rock si particulier brillamment défendu sur son prédécesseur, ce nouveau chapitre insiste, en effet, plus que de raisons sur ces éléments synthétiques, ces gimmicks électro, ces interventions technologiques modernes qui parsemaient subtilement Eliminator. De fait des titres tels que I Got a Message ou encore, par exemple, Velcro Fly sont étonnants de prime abord. Mais reconnaissons aussi que si l'équilibre trouvé autrefois par le groupe est ici rompus, il ne l'est pas suffisamment pour crier à la trahison. L'esprit si caractéristique du groupe défendu, notamment, par l'épaisseur si remarquable de ces riffs de guitares et par cette voix si remarquablement singulière, étant toujours bien présent.

Le propos de ce manifeste aura aussi, de surcroit, bénéficié d'un traitement sonore un peu différent qui s'inscrit parfaitement dans la volonté compréhensible du groupe d'atteindre une certaine modernité et une rondeur plus abordable. Toutefois en ôtant de cette âpreté propre à son passé récent, il se prive un peu de ce charme délicieux qui faisait aussi, en partis, la beauté de son propos. Dommage.

A l'évidence, surpasser Eliminator aura, incontestablement, été un impératif trop inaccessible pour ce nouvel opus. Il n'en aura pas pour autant démérité nous offrant quelques moments de bravoure tout à fait savoureux. Qui pourrait, en effet, rester insensible aux vertus de morceaux aussi plaisants que Sleeping Bag ou Stages? Qui pourrait résister aux riffs aussi efficaces que ceux de Woke Up with Wood ou Dipping Low (In The Lap Of Luxury)? Ou à un rodéo aussi entrainant que celui de Can't Stop Rockin'? Ou à Planet of Women? Certainement pas votre humble serviteur.

Impossible d'évoquer ce disque sans parler de Rough Boys. Cette ballade aura, en effet, contribué à faire grandir la légende du trio auprès d'une frange moins connaisseuse et plus large. Ce qui, conjugué à tout les autres petits signes prompt à tenter de séduire ce nouveau public et de fait à s'éloigner d'un autre plus expert, aura sans doute contribué au désarroi ressentis par ce dernier.

Afterburner, aura sans aucun doute pâtis de l'aura d'un grand frère bien plus efficace et aboutis. Il aura aussi été la victime honteuse, auprès de certains, de cette volonté affiché de séduire plus largement. Vivant dans l'ombre proche d'un passé révolus, il n'en demeure pas moins pétri de qualités tout à fait acceptables pour satisfaire les attentes d'une assemblée exigeante. Une assistance qui, par ailleurs, aurait sans doute été moins difficile à son encontre si elle avait pu savoir ce qui l'attendait par la suite. Mais, bien évidemment, ceci est une autre histoire.

Quoi qu'il en soit rendons donc grâce à cet album qui, quoiqu'en disent et quoi qu'en pensent certains, à défaut d'être inoubliable, est vraiment séduisant.

2 Commentaires

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kiss33 - 27 Juillet 2013: merci pour cette chro je partage le meme avis
tonio - 28 Juillet 2013: Grand fan que je suis des zizi top, je n'ai finalement que très peu écouté ce disque (et le suivant) que je trouve trop synthétique. Il faut que je me repenche dessus. Par contre Rough Boys, quel magnifique morceau, quelles parties de grattes incroyables, la ballade parfaite. Un slow spatial unique en son genre. En plus, gamin, le clip me faisait halluciner. Merci "Les Enfants Du Rock" !
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