A Thousand Suns

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9/20
Nom du groupe Linkin Park
Nom de l'album A Thousand Suns
Type Album
Date de parution 08 Septembre 2010
Produit par Rick Rubin
Enregistré à NRG Recording Studios
Style MusicalMetal Expérimental
Membres possèdant cet album213

Tracklist

1. The Requiem 02:01
2. The Radiance 00:57
3. Burning in the Skies 04:13
4. Empty Spaces 00:18
5. When They Come for Me 04:55
6. Robot Boy 04:28
7. Jornada del Muerto 01:34
8. Waiting for the End 03:51
9. Blackout 04:39
10. Wretches and Kings 04:15
11. Wisdom, Justice and Love 01:38
12. Iridescent 04:56
13. Fallout 01:23
14. The Catalyst 05:39
15. The Messenger 03:01
Bonustracks (iTunes)
16. A Thousand Suns: The Full Experience 47:56
17. The Catalyst (Video) 04:42
18. Blackbirds (from the 8-Bit Rebellion! App) 03:21
Bonustrack (Japanese Edition)
16. New Divide (Live) 04:54
Bonustracks (iTunes UK Special Edition)
16. New Divide (Live in Madrid) 04:35
17. Waiting for the End (Live in Madrid) 04:04
18. Breaking the Habit (Live in Madrid) 04:00
19. The Catalyst (Live in Madrid) 05:57
20. In the End (Live in Madrid) 03:48
21. What I've Done (Live in Madrid) 03:32
Total playing time 47:48

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Linkin Park


Chronique @ LoD67

17 Octobre 2010
"Mon coeur s'anime et ma vie s'éteint. Il ne reste plus que le souvenir."

Cette citation de Phillipe Manoeuvre jadis pour un autre groupe trouve
encore une fois son sens pour cette chronique.

Il y a quelques années, nous en étions arrivés au fameux stade, pour un groupe, du 3ème album. A la manière des trois ans d'un couple où les choses commencent à dévier d'elles-mêmes, Linkin Park a aussi dévié tout seul, comme une grande, en nous proposant à nous autres habitués d'un néo métal simpliste
(mais est-il besoin de rajouter ce mot avec le terme néo-métal?) un mélange de "rock" et d'expérimentation. Mais attention pas le rock que pouvaient dégager les groupes des années 70/80 non non rien à voir. LA nouvelle vague rock avec le slim, le "THE" devant le nom du groupe et tout le tremblement. A partir de ce moment là, division pour les fans et pour moi par la même occasion. Même si après la sortie de cet album, en live, le groupe restait indomptable.

Restait je dis bien car avec cet opus, on est en droit de se demander franchement quel sera le rendu de tout cela car l'ambiance qui se dégage de A Thousand Suns est très calme. Des titres comme Burning in the Skies, When They Come For Me, The Cataclyst ou bien The Messenger passeront encore (on ne pourrait pas donner les autres titres puisque ce sont là les seuls vrais chansons de tout l'album) mais ne feront jamais bouger un pit donc à la rigueur pour détendre l'atmosphère, pourquoi pas? Surtout que The Messenger aura de quoi faire pleurer les coeurs et rappeler aux jeunes filles les moments de solitude intense. Même si Linkin Park avait déjà un bagage assez solide dans sa discographie pour cela. Les fans du LP Underground ou les curieux pourront l'expliquer lors du passage prévu du groupe à Bercy.

Dans le vif du sujet, le stade du 4ème album est là et toujours cette question inébranlable:
"Le groupe va-t-il continuer sur sa nouvelle voie ou revenir à ses bases?"
C'est rarement le cas, l'histoire l'a prouvé et Linkin Park n'ira pas déranger les idées reçues. ils vont faire mieux: ils vont faire pire.

Burning in the Skies, electro complet, présente un visage déjà connu du groupe sur le précèdent album, celui de l'expérimentation. Mais le titre malgré cela accroche grâce à Chester et ses cordes vocales ce qui sera exactement le même cas sur Waiting for the End. Cinquième titre sur 15, le deuxième à être une chanson réelle, When They Come For Me ne change pas vraiment son orientation par rapport au reste si ce n'est qu'on retrouve le flow de Shinoda comme on l'aime et ça rappelle bien des souvenirs. The Cataclyst et le dernier titre, The Messenger seront également à retenir. L'un pour sa montée progressive et la profondeur de Chester, l'autre pour sa guitare acoustique...et la profondeur de Chester. Un premier titre entièrement acoustique, ça marque.

Et après me direz-vous? Après il ne reste que le souvenir, comme dit précédemment.

Certains s'étonneront surement de ce mini-paragraphe à propos de la musique concrète de cet opus. C'est volontaire. La majorité de cet album tient dans une construction purement musicale, loin du texte, où les rares chansons côtoient d'énormes passages expérimentaux (Empty Space, Jornada Del Muerto) ou pire, se suivent comme en témoignent les deux premiers "titres" de l'album ou les deux avants derniers.
Mais il y a plus fort que tout cela, la plus grande question qui me dérange est de savoir si Linkin Park a toujours un batteur, s'ils se sont fachés avec lui ou est-ce un choix volontaire? Surement. Un peu à la manière d'un "And Justice For All" et de la basse inexistante, Rob Bourbon a pu se prendre de bonnes grosses vacances durant l'enregistrement de ce quatrième album tant la batterie est absente et remplacée par des beats de Mister Hahn. Allez ce n'est pas grave, tu viendras pour la tournée quand même afin d'exécuter quelques tubes et de faire une pause dans le set lors de l'interprétation des titres du dernier album. Plutôt sympa comme boulot vue la paye.

Le reste de l'album est dans une continuité affligeante. Influences hip hop encore plus flagrantes (voir r'n'b par certains moments) auxquels s'ajoutent la musique profonde et envoutante d'un Massive Attack, le travail effectué sur le son plus que les textes est à souligner. En dehors du contexte du groupe, il s'agit d'un bon album.
Intéressant est un mot qui sonnerait plus juste.
Le seul bémol à tout cela se trouve sur la pochette de l'album, on peut y lire Linkin Park. Rappelez-vous ce groupe qui prenait plaisir à enflammer des pits avec des A Place For My Head cultissimes.
J'attends avec grande hâte les avis des fans les plus ardus qui tenteront avec vigueur, détermination et hargne de me convaincre que non, le groupe que nous connaissions n'est pas mort. C'est sur. Ils joueront au moins One Step Closer en live et tout le monde sera content.

120 Commentaires

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clover - 27 Décembre 2010: Au moins là c'est clair, LP est mort et enterré, un album qui donne envie de faire autre chose que de l'écouter, fade, insipide.
ChesterBennington - 19 Juin 2011: restons optimistes, on peut toujours se dire que chester a mal a la gorge et que rob est en vacances et quil referont des "Given Up" ou "One Step Closer"
ChesterBennington - 19 Juin 2011: PS: pour tous ceux qui disent que la "descente" du groupe a commencé sur MTM, rappelez-vous quand meme de "Given Up" ou "No More Sorrow" et pour ATS, C'est un bon album, mais pas de metal...
le_neveu29 - 18 Novembre 2011: perso j'ai adoré ce dernier album. il a beau être différent des autres, c celà qui me plait chez eux, leur volonté de se démarquer du mainstream. Après un atroce minutes to midnight, qui reste leur pire album, aux mélodies FM composées pour attirer les adolescentes en rut, ATS signe un renouveau dans la recherche de nouvelles sensations. Même si elles peuvent choquer a la première écoute, au final elles sont redoutables.

Avec the Catalyst, waiting for the end, when they come for me, on en prend plein la gueule, et le final the messenger est un vrai aterrissage en douceur après un voyage mouvementé auxx frontières de la galaxie.

épique, je le recommande vivement a tous
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Chronique @ Eternalis

02 Décembre 2010

L’album le plus excitant du groupe depuis des années.

Oser, tenter, renouveler, expérimenter, surprendre…surprendre…

En quoi peux-nous surprendre le plus prévisible des artistes ? En quoi peut-il prétendre pouvoir offrir à l’imaginaire une porte d’entrée vers un autre univers, un orifice vers lequel l’espace temps pourrait disparaître quelques instants pour s’évader d’une existence que l’on désire voir disparaitre ?
Maintenant donnons des noms et des visages à ces dénominateurs cachés…si ces fameux artistes se révélaient membres d’un groupe aussi fabuleusement populaire que Linkin Park. Groupe adulé des plus jeunes découvrant une autre facette musicale, combo ayant réussi l’exploit avec leur excellent premier opus "Hybrid Theory" de se classer meilleur vente toutes catégories confondues en 2000 avec plus de onze millions d’albums écoulés. Artiste prometteur qui pourtant succomba très rapidement au gouffre abyssal du succès pour tomber dans un néant artistique complet, symbolisé par deux albums navrant de médiocrité et pointant fièrement la facilité, suintant le pognon et puant les gonzesses à des kilomètres…nous avions ici l’immonde "Collision Course" et le bateau "Minutes to Midnight", juste bon à attirer les attardés en quête de sensations ( ?).

A l’orée d’un opus présupposé « expérimental » par le groupe lui-même, c’est face à un énième piège à billets que l’on pense avoir à faire…pourtant, une simple chose change la donne au premier regard. L’effort effectué sur l’artwork. Paradoxalement à cet effort, c’est dans une simplicité, un minimalisme travaillé, une fluidité stylisée et un essentiel retrouvé que Linkin Park signe sa plus belle pochette. Une simple ombre, furtive, mystérieuse…probablement annonciatrice d’un orage malgré un fond d’une blancheur éclatante…cette tache de noirceur serait-elle symbolique d’une rage de nouveau présente ?
Musicale non…créatrice oui.

"The Requiem", songeuse, plonge l’auditeur dans le doute et l’expectative, le met sous pression. D’une introduction au piano solennelle et ambitieuse, que l’on sent inspirée par 30 Seconds to Mars dans le placement des voix, un beat electro se fait entendre en toile de fond. Pas de Chester mais une voix féminine robotique qui abouti rapidement à "The Radiance", uniquement narratif, pesant, presque industriel, uniquement formé autour de sons mécaniques, à la manière de la magnifique BO de "The Island". Linkin Park surprend et quelques part, ne se fait pas réellement attendre…le plaisir de se sentir dépaysé et livré à un opus qui peut être nous emmènera exactement là où il le veut s’avère être très plaisant.

Suite à ces deux morceaux prenant la forme d’une longue introduction (à peine trois minutes à eux deux), le « véritable » album commence. Il demeure essentiel d’étudier la structure de "A Thousand Suns", volontairement anti-structurel justement. Enchainant les intermèdes et autres passages expérimentaux, principalement musicaux et samplés, que l’on pourrait sans trop frémir qualifier d’industriels, Linkin Park développe peu de réels morceaux, et surprend dans certains d’eux, sans pour autant complètement échapper à certains tics de composition malheureusement trop ancrés dans les gènes pour les voir complètement annihilés.

"Burning in the Skies" débute réellement le disque et tisse une atmosphère ambiante, intimiste, belle…très électronique, pop pour ne pas le dire, les guitares, la basse et la batterie s’effacent au profit d’un unique beat électro et de la voix pure et mature de Chester, inspiré mais jamais niais. Mr Hahn réalise d’ailleurs un travail relativement impressionnant sur ce cinquième album, pendant que les autres, plus occupé à composer ou produire, devait probablement regarder derrière la console s’assembler les pièces du puzzle. Et lorsque "When They Come For Me" arrive, c’est pour établir une ambiance apocalyptique que les samples apparaissent plus saturés que jamais. Ensemble de percussions tribales et de riffs saturés à outrance façon Nine Inch Nails, Linkin explore des contrées qu’il n’avait même encore jamais foulé, véhiculant des émotions inédites. Le chant rappé, ici de rigueur, s’accorde parfaitement au groove urbain et sale du rythme des percussions, sur lequel se pose des chœurs aussi originaux que perturbants musicalement, dont on ne sait que penser.

De même, on appréciera un "Blackout" laissant exploser la violence d’un groupe qui s’était beaucoup trop calmé. D’une mélodie de claviers niaise et pop (volontaire ?) déboule un nouveau beat sur lequel les vocaux vont s’enchainer, principalement hurlés et fortement réussi, superposés sur une ligne de piano complètement anachronique. Néanmoins, même si l’intention est louable, il manque un petit quelque chose, peut-être des guitares cette fois, pour ressentir cette complète violence. L’on trouvera à l’inverse dans "Wretches And Kings" un riff répétitif et aliénant, parfaitement secondé par des samples oppressants et parfaitement mis en valeur par une production aux petits oignons. Le chant rappé devient une nouvelle fois obligation et excellence. C’est de très loin dans ces compositions industrielles et étonnamment froides, sans refrain salvateur, que Linkin Park frappe un grand coup.
Malheureusement, réduire ce disque à cette unique facette serait ignoré ces fameux tics que l’on retrouve un peu partout sur des "Robot Boy", "The Cataclysm", "Waiting for the End" (une face B de "Minutes to Midnight" ?) ou encore un "The Messenger" acoustique finissant de manière bien fade l’album le plus excitant du groupe depuis des années.

Excitant car il surprend d’un titre à l’autre, mais frustrant car le groupe n’a pu s’empêcher de composer ses morceaux à minettes, dénués de musicalité et d’impact (The Cataclysm sera surement jouée en live avec ce refrain horripilant et cette mélodie pop insupportable…malheureusement), n’apportant strictement rien et enfermant le groupe dans une spirale négative et non-créatrice. Pourtant, on peut apercevoir, ici et là, de très bons points qui offrent de nouveau du crédit à un groupe ayant disparu de la circulation métallique depuis belle lurette. Paradoxalement, c’est dans son attitude la moins metal que le groupe se veut le plus intéressant. "A Thousand Suns" ose des choses (particulièrement cette volonté de créer des intermèdes un peu partout) mais encore un peu trop timidement…mais dresse surtout un constat ; il reste une part d’artistes en eux, et même si c’est sous une forme plus épurée que jamais (presque jamais de batterie, très peu de guitare et de basse), cela montre qu’un prochain opus pourrait peut-être révéler de meilleur chose encore. Faut-il que ce disque soit accepté pour cela…et dans la communauté stéréotypée et traditionnaliste des fans de quinze ans qui abreuvent les concerts des américains, ce n’est pas forcément gagné d’avance…

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megalex1986 - 28 Septembre 2011: Très bonne chronique, et je suis d'accord avec toi.

L'album aurait put être bon si il y avait eu une utilisation des guitares pour permettre d'augmenter la violence de certaines chansons.

Un album donc à priori pas trop mauvais car posédant certaines perles comme Blackout et le superbe When They Come for Me, malgré certaines chansons attrapes-minettes comme tu le dis si bien.

J'espere que le prochain album réparera les défauts de celui-ci, alors là, ce sera surement un bon album.

12/20.
metaleu35 - 28 Septembre 2011: Postfucking :

C'est un album qui n'a pas ça place dans un site de metal comme SoM, c'est mon point de vue, qu'il soit contructif ou pas.
Et puis, je tiens à signaler que dès que l'on critique le groupe d'un(e) fan, plus rien n'est constructif tant que n'en fait pas l'éloge.
megalex1986 - 28 Septembre 2011: C'est pas possible vous ne vous arrêtez jamais ma parole... Je ne savais pas que l'on pouvait être aussi borné...

Les deux premiers opus étaient du Néo-Metal pas trop mauvais, donc cela reste du Metal dans la classification. Et si le groupe continue dans de l'electro-rock, alors là on pourra envisager de l'intégrer à SoR. Et puis combien de groupes ont sortis des albums n'ayant pas grand chose de Metal, on va classer Opeth sur SoR parce qu'ils ont sortis un album de rock prog ? Pas d'accord, et puis il suffit d'écouter blackout et when they come for me pour voir qu'il y a encore une once de metal (et surtout de fusion) en eux. Alors si c'est pour resortir le même discour plus d'un après la sortie, tu peux te casser d'ici tous de suite.

Tu dis toi-même que ton post n'est pas le plus constructif, alors moi j'ai envis de te dire : Pourquoi le marques-tu alors ? A quoi cela sert-il d'écrire des commentaires n'apportant rien ? Ne vient pas pourrir la section commentaire de cette chronique avec des reflexions dignes d'un gamin...

Et je ne suis pas un fan du groupe désolé pour toi.
metaleu35 - 30 Septembre 2011: Peut-être, excusez-moi, donc, je le trouve totalement nul.
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Commentaire @ Linkinpark69

10 Décembre 2010

Bon album, le meilleur que j'ai écouté, Linkin Park n'est pas mort

" A Thousand Suns, entre déception et expérimentation "

3 mois après la sortie du dernier album de Linkin Park "A Thousand Suns", on retient les mots "déception" et "incompréhension" pour une grande majorité de fans. Le groupe a commencé à s'orienter vers un tout nouveau style à partir de 2007, année de la sortie de "Minutes to Midnight" mais qui restait dans un esprit rock, la présence des guitares était bien là.
Pour ce dernier album personne ne s'attendait à voir le groupe couper les ponts avec leurs origines, le métal a complètement disparu.

La musique a évolué, du néo-métal à l'électro/pop.

Tout s'est lancé vers 2000-2001, années ou Linkin Park a cartonné partout dans le monde avec la sortie de leur premier album "Hybrid Theory" vendu à 26 millions d'exemplaires qui est suivi par "Meteora", sorti en 2003 et vendu à 16 millions. Ces deux albums font de Linkin Park un des meilleurs groupes de néo-métal du monde et ce sont également les deux albums les plus vendus du groupe.
Il y a eu la sortie de Réanimation en 2002, un album où l'on peut entendre des chansons remixées de Hybrid Theory et autres démos avec la participation de plusieurs artistes dont Jonathan Davis chanteur du groupe Korn.
En 2005, Mike shinoda sort un album solo Fort Minor qui lui permet de creuser ses racines Hip-Hop. Cet album fait suite à la sortie de Collision Course, un mélange de chansons de Linkin Park et Jay-z.
On peut se rendre compte que Linkin Park aime aller plus loin dans sa musique et n'a pas peur d'expérimenter. Mais le hip-hop et les sons éléctro ont toujours été présents dans leurs albums mais contrairement aux albums studio le métal est un cran en dessous.

C'est en 2007 que l'on entend un net changement de style avec "Minutes to Midnight".
On peut voir le groupe dans un autre genre, cet album a été conçu pour que l'on puisse entendre un son nouveau de la part de Linkin Park. Les gens verront Linkin Park d'une autre façon avec des titres beaucoup plus calmes, des paroles qui parlent plus de l'état du monde et des périodes difficiles passées par certains membres du groupe et de bons tires comme Given Up, Bleed It Out ou No More Sorrow où l'esprit métal est encore présent.
"Minutes to Midnight" s'est vendu à 6,5 millions d'albums, on est loin des 26 et 16 millions des deux premiers mais c'est pas catastrophique pour autant. Le groupe a fait appel à Rick Rubin pour produire l'album, il a aussi produit des albums des Korn Hot Chilli Pepers, AC/DC, Metalica ou encore Jay-Z.(il a également co-produit ATS avec Mike Shinoda)

Mais dès la sortie d'A Thousand Suns, le changement est encore plus avancé. J'ai été choqué à la première écoute, l'électro prend énormément de place surtout dans "The Catalyst". Mais après plusieurs écoutes, je commence a apprécier cet album qui est en fait très intéressant. On voit qu'il n'a pas été fait à la va-vite et dans le but de vendre bien au contraire, c'est pour moi l'album le plus travaillé, on sent qu'ils y ont passé du temps. C'est un album bien conçu qui s'écoute d'un trait du début à la fin, de très beaux titres comme Iridescent ou The messenger sont présents, on peut entendre que tout le groupe chante sur certains morceaux.

Mais ce qui était choquant au début, c'est la presque disparition des guitares et batteries. Pour certains c'est une "daube commerciale" mais pas du tout.
Le terme "commercial" dans le milieu musical veut dire faire un album vite fait mais surtout dans le seul but est de vendre.
Moi je tiens à dire que c'est pas du tout le cas pour cet album qui d'ailleurs ne décolle pas au niveau des ventes, c'est l'album qui se vend le moins. Je trouve cela dommage, le groupe aussi qui d'ailleurs répète souvent que s'ils veulent faire un album pour vendre ils n'ont qu'à faire une copie de Hybrid Theory.
Et de plus, les chiffres aussi le prouvent donc on a le droit de ne pas aimer car ce n'est plus le néo-métal qu'on connait mais c'est pas non plus un album commercial parce qu'il plait pas.

A Thousand Suns est un très bon album qui est très bien fait, plusieurs genres différents je pense a "Robot Boy", "The Catalys"t et "Hybrid Theory". Le piano est très présent sur la quasi-totalité des titres, il y a de bons titres, "Blackout" avec un Chester comme on l'aime, "When They Come For Me" et "Wretchs and Kings" où l'on peut entendre le Rap de Mike Shinoda. Plusieurs titres sont présents pour faire un effet de transitions entre les chansons avec par exemple des paroles de Martin Luther King dans "Wisdoms, justice and love" qui lance "Iridescent" qui est ma chanson préférée. Cet album doit se laisser écouter plusieurs fois pour que l'on puisse donner une opinion au final. Cet opus surprend, il y a eu une prise de risque certes mais c'est bien Linkin Park qui est écrit sur la pochette.
Moi qui écoute du métal tout le temps, "A Thousand Suns" est mon album préféré.

Le mot qui définit le plus le groupe est "expérimentation" au fil des années le groupe nous propose différents styles et changements qui ne font pas l'unanimité c'est vrai mais qui nous font découvrir autre chose entre du métal et du rock en passant par le rap et l'électro/pop.
Mais pour satisfaire tout le monde Linkin Park fait de très bon concerts; ils ont été élus encore une fois meilleur groupe live au MTV EMA Awards 2010.
On peut donc voir les changements de direction du groupe, le mélange des style est assez grossier au début mais au fil des écoutes je m'y suis habitué. Le fait que cet album fait polémique est dommage mais logique. Passer du néo-métal à un son "électro/pop" est assez brutal, la déception pour la plupart des fans est assez compréhensible.

Bref pour ma part un bon album, le meilleur que j'ai écouté, Linkin Park n'est pas mort.

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zabuza - 10 Décembre 2010: Ce qui est incroyable c'est que le bonhomme s'en tape que tout le monde lui dise qu'il fait des fautes énormes en plus.
metalmat66 - 10 Décembre 2010: C'est bon, c'est en discussion sur le fofo des relecteurs...
metalmat66 - 10 Décembre 2010: T'emballe pas, y'a du tort des deux côtés. Une chronique est faite pour être lue, et trop de fautes d'orthographe est rédhibitoire. La charte est claire là-dessus. C'est sûr qu'en l'état, ta chronique n'aurait pas dû être publiée, mais cette discussion est en cours ailleurs.
Après, ce que tu penses de l'album, je m'en cogne, j'écoute pas LP. Faut juste que ce que tu écris respecte ce qui a été mis en place sur le site.

PS : et arrête d'écouter que du LP toute la journée :)
metalmat66 - 10 Décembre 2010: comme tu veux ;)
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Commentaire @ ChesterBennington

20 Juin 2011

comment faire une chronique metal sur un album qui est tout sauf du metal?

Donc voilà, ce que tout bon fan du coté métal du groupe redoutait a fini par arriver; Linkin Park fait de l'éléctro! J'ai beaucoup de respect pour ce groupe; ce sont même des tubes comme "Don't Stay","One Step Closer","A Place For My Head" ou "Given Up" qui m'ont orienté vers le métal, mais il faut dire les choses comme elles sont: cet album est une dérive totale du groupe et si le prochain album est semblable, il faudra déplacer Linkin Park dans Spirit Of Rock même si cela finira d'anéantir sa réputation de groupe de néo métal.

Concrètement, l’absence totale de rythme entraînant (et de screams pour Chester) en font le premier album de LP qui ne puisse plus du tout être considéré comme du métal. Sur "Burning in the Skies", le manque de diversité au fil du titre est franchement soporifique. Après avoir écouté ce titre, je me suis dit que cela devait être un genre de slow et que le reste serait entraînant... grave erreur!
"The Catalyst" manque grandement de rythme et de détail mais bon, ça se pardonne puisqu’au départ il n'était destiné qu'à accompagner une pub pour un jeu vidéo
et "Waiting for the End" a quand même un énorme avantage puisque c'est le titre qui met le plus en avant la super voix de Chester, mais manque cruellement de détail. Je ne m’attarderai pas sur les autres chansons de cet album puisqu'au final, ces trois titres sont les seules vraies chansons de ATS.

Pour finir, on ne juge pas en tant que métal un album d' "élécrto/rap"
et si je devais juger l'album sur ce qu'il est et non sur mes goûts, je dirais 16/20.



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megalex1986 - 20 Juin 2011: Heu... Burning in the Skies, Waiting in the End et The Catalyst les seuls titres de l'album ? Tu veux dire ceux qui sont diffusées en clip...

Tu mets un 16/20 à un album que tu n'aimes pas ? Qu'est-ce que c'est quand cela vaut moins de la moitié.

L'absence de cris ? Ecoute Blackout et ne pas parler de When they come for me c'est ne pas avoir écouté l'album, c'est le tître le plus réussit où la champ rappé est parfait.

La prochaine fois écoute au moins l'album avant de publier une chronique.
ludwig778 - 26 Juin 2011: megalex1986 , cherches pas a comprendre et regardes son pseudo ...
megalex1986 - 26 Juin 2011: Oui mais ce qui me désole c'est que l'on peut malgré tout trouvé des points positifs dans cet album mais on dirait qu'il s'est focalisé sur les morceaux les plus mauvais.

Un peu étrange, il donne 16 en parlant des points négatifs, même en étant fan c'est quand même assez incompréhensible.
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