A Small Boy and a Grey Heaven

Liste des groupes Metalcore Caliban A Small Boy and a Grey Heaven
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15/20
Nom du groupe Caliban
Nom de l'album A Small Boy and a Grey Heaven
Type Album
Date de parution 14 Décembre 1999
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album55

Tracklist

1. Intro
2. Arena of Concealment
3. In My Heart
4. Destruction
5. A Small Boy and a Grey Heaven
6. Skit I
7. A Faint Moment of Fortune
8. Skit II
9. Supervision Until Death
10. Always Following Life
11. Pollution
12. Sylca
13. Intolerance (Ignorance II)
14. De Rebus Que Greunter
15. Outro
Bonustrack (Japanese Release)
16. Boredo(o)m

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Caliban


Chronique @ Goneo

11 Décembre 2020

L'album est vraiment dans son jus comme on dit.

Groupe allemand fondé en 1997, originaire d'Hattingen, dont le nom provient d'une pièce de théâtre en cinq actes écrite par William Shakespeare en 1623, Caliban est le nom d'un être négatif symbolisant la terre, la violence et la mort. Ce groupe est composé de deux guitaristes (Marc Görtz et Claus Wilgenbusch), un bassiste (Engin Güres), un batteur (Robert Krämer) et d'un chanteur, Andreas Dörner. Les membres alors âgés d'une vingtaine d'années signent sur le label allemand Lifeforce Records.

Le metalcore est un style en pleine émergence, encore peu connu du grand public. C'est dans le monde des "coreux" que circulent certains groupes comme Arkangel, Days of suffering, ou Shai Hulud, qui vont permettre de faire évoluer ce qu'on appelait au milieu des années 90 le Hardcore metal vers ce nouveau terme, le "Metalcore". D'ailleurs, le label Lifeforce Records va énormément contribuer à ce mouvement. C'est au début des années 2000 que l'on verra sortir les premiers albums de groupes comme Cataract (2000), Heaven Shall Burn (2000), Endthisday (2002), All that remains (2002), Trivium (2003) .... de ce même label. Shadows Fall avait déjà posé une pierre à l'édifice avec son premier opus sorti fin 97.

La production de l'ensemble est correcte mais loin des standards metalcore futurs. Ici, il n'y a pas ce côté ultra produit, on est sur un son plus underground, qui sonne plus vivant mais pas sans défaut. La voix est un peu trop en avant et créée un déséquilibre avec les guitares.
La musique de Caliban est plus hardcore que metal, à l'époque, on parle d'un mélange entre Slayer, Strife, Hatebreed ,Morning Again, Earth Crisis avec des influences tirées de groupes de death metal et de thrash. Du coup, on a une musique très "rentre-dedans", punchy, avec des riffs metal qui accentuent une ambiance malsaine et agressive.

Après une intro de musique classique dont j'oublie le nom, c'est l'impression de rentrer dans une arène de moshpit qui me vient en premier. "Arena of Concealment" et "In My Heart" sont de véritables invitations à balancer nos bras dans tous les sens. Malheureusement, cela est bien la seule qualité de cet opus, passée cette montée d'adrénaline, il n'y a pas grand chose. On jongle sur toutes les rythmiques hardcore mêlées de riffs plus ou moins metal mais sans vraiment réussir à sortir du lot. Seule la force que dégage Caliban permet de continuer l'écoute. Il y a des moments d'accalmie, certes plus mélodiques mais mal maîtrisés. Les voix claires sont assez maladroites, comme sur "Destruction" à 2min40.

15 titres mais 10 au total puisque ce "A Small Boy and a Grey Heaven" est parsemé d'interludes, qui sont les bienvenus, permettant ainsi d'aérer ce concentré de transpiration hardcore.
L'album est vraiment dans son jus comme on dit. Il manque de maîtrise et de maturité dans les compositions, et traduit bien cette période de l'évolution du metalcore.

C'est un premier jet, marquant une nouvelle page de l'histoire du metal, mais loin d'être culte. Il manque de moments forts. D'ailleurs, à l'heure où j'écris ces lignes, cet album n'est jamais cité quand on parle de ce style de metal. S'il a permis d'ouvrir de nouvelles portes, il n'aura pas autant marqué les esprits qu'un "Alive or Just Breathing" de Killswitch Engage pourtant sorti 3 ans plus tard. 11/20

2 Commentaires

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Game_system - 12 Décembre 2020:

Merci pour cette chronique de ce premier album méconnu, et ce même pour les fans de Caliban. Perso je n'aime pas cet album, prod' extrêmement faible, vocaux encore pas maîtrisé et compos simplistes; je le vois plus comme une démo de garage que comme un véritable premier album. Pour moi Caliban a réellement débuté  sa carrière avec The Opposite From Within, là où ils ont vriament développé leur style, même si je les ai connus grâce au très bon The Undying Darkness.

Goneo - 13 Décembre 2020:

j'ai repris l'écoute de Caliban en partant du premier, en essayant un modeste papier quand il n'en a pas. Je comprends tout a fait ta position, pour moi c'est un peu pareille , un monde s'épare les 3 premiers album à opposite from Witin. Mais je leur trouve un certain charme, ils ont une éspéce d'agressivité qu'on ne retrouvera plus. Sur ce premier album, quand on a écouté les 2 premiére chansons, on a un tout écouté. Le undying, il me tarde de le réécouter, je m'en rappelle plus du tout.

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