The Opposite from Within

Liste des groupes Metalcore Caliban The Opposite from Within
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17/20
Nom du groupe Caliban
Nom de l'album The Opposite from Within
Type Album
Date de parution 2004
Produit par
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album131

Tracklist

1. The Beloved and the Hatred 03:47
2. Goodbye 04:01
3. I've Sold Myself 03:58
4. Standup 03:48
5. Senseless Fight 03:57
6. Stigmata 03:03
7. Certainty... Corpses Bleed Cold 04:26
8. My Little Secret 04:03
9. One of There Days 03:18
10. Salvation 03:52
11. Dairy of an Addict 05:34
12. 100 Suns 03:56
Total playing time 47:43

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Caliban


Chronique @ Goneo

05 Janvier 2021

Caliban a évolué et c'est la baffe

Where is your...
Where is your...
Where is your...love!!!

Quelle rentrée en matière! Dès le premier morceau, c'est la baffe! Caliban a évolué, mais ce qui frappe immédiatement c'est le son. Pas étonnant, c'est Andy Sneap qui s'occupe du mix et du mastering ; s'étant déjà occupé d'albums comme "Gathering" de Testament, "Violent Revolution" de Kreator, Kill II This, Killswitch Engage, Nevermore... et j'en passe, le Monsieur est une sacrée pointure même à cette époque. Tout cela produit par Anders Fridén, qui n'est autre que le chanteur de In Flames.
Donc, côté qualité et investissement, le nouveau label de Caliban, Roadrunner Records, a mis les moyens. Ayant déjà signé Killswitch Engage, le label signera aussi Trivium et The Agony Scene par la suite, sans pour autant se jeter sur n'importe quel groupe estampillé metalcore.

Un changement d'équipe s'observe, avec l'arrivée d'un nouveau bassiste, Boris Pracht, et d'un nouveau batteur, Patrick Grün, qui ne changera pas jusque sur l'album "Elements" (2018) ; et actuellement toujours à ce poste. Patrick Grün apporte un véritable impact sur la musique de Caliban.
Les musiciens ont sacrément progressé, la voix de Andreas Dörner est parfaitement maîtrisée, ses screams oscillent sur une gamme plus variée. Et c'est Denis Schmidt qui s'occupe des voix claires en plus de son poste de guitariste. Là aussi, c'est un pas de géant entre "Shadow Hearts" et ce "The Opposite from Within".

Et on le prend tout de suite en pleine figure avec le refrain du premier morceau, "The Beloved and the Hatred", avec une mélodie accrocheuse, presque angélique, en total contraste avec les screams précédents. De même sur "Goodbye", doté d'un refrain très travaillé où, là aussi, la mélodie est mise à l'honneur. Mais pas de panique, Caliban ne va pas systématiquement placer un de ces passages. 5 compositions ne comportant pas de chant clair : "One of These Days", "Diary of an Addict", "I've Sold Myself", "Stigmata" et "100 Suns".
On bascule dans l'émocore avec "Certainty... Corpses Bleed Cold ", le groupe signant-là la composition la plus mélodique de l'album. Mais elle ne se noie pas non plus dans de la soupe mielleuse, Caliban restant principalement hurlé hors refrains. Pourtant, il aurait été facile de tomber dans le piège, en ce début des années 2000, le mouvement "émo" étant en plein boum avec des groupes comme Finch, The Used, From First To Last, From Autumn To Ashes, Thursday, Silverstein, Aiden, Hopesfall, Story Of The Year et bien d'autres.

Ce "The Opposite from Within" pourrait être une définition du metalcore tant il met en perspective ce mixage. Sur "100 Suns", on a vraiment l'opposition Hardcore vs Metal, avec ce riff "Hatebreedien"à 10s, puis, à 50s, on bascule vers un riff sonnant plus à la Arch Enemy.
"Salvation" est plus typé hardcore dans sa rythmique mais possède un riff mélodique rappelant In Flames, collant parfaitement à la composition lui apportant un réel plus, faisant sa première apparition à 20s.
Le death metal mélodique est une influence majeure qui va parcourir l'ensemble de l'opus. Et parfois de superbe manière comme sur "I've Sold Myself" à 2.12min avec un riff diablement entêtant.

Au final, 12 morceaux, aucune réelle faiblesse, et même après tant d'années, l'opus s'écoute toujours avec autant de plaisir. S'il est ancré dans son époque, il propose assez de diversité pour ne pas provoquer d’écœurement.

La seule chose qui lui manque, ce sont de véritables hymnes, et malgré de très bonnes compositions comme "The Beloved and the Hatred " ou "I've Sold Myself ", aucun titre de cet album ne sera joué en concert depuis 2016 (ou du moins rarement). Et même depuis 2010, leur setlist est composée d'un seul extrait de cet opus. Malgré cela, je pense que c'est un disque que tout amateur de metalcore se doit de posséder. Il aurait même sa place parmi les albums majeurs du genre.

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