1984

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17/20
Nom du groupe Van Halen
Nom de l'album 1984
Type Album
Date de parution 09 Janvier 1984
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album610

Tracklist

1.
 1984
 01:08
2.
 Jump
 04:04
3.
 Panama
 03:32
4.
 Top Jimmy
 03:01
5.
 Drop Dead Legs
 04:15
6.
 Hot for Teacher
 04:44
7.
 I'll Wait
 04:45
8.
 Girl Gone Bad
 04:35
9.
 House of Pain
 03:19

Durée totale : 33:23

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Van Halen


Chronique @ fabkiss

01 Novembre 2008
Diver Down a fait renouer Van Halen avec le succès, et récupérer une bonne partie de son public. VH a ressigné avec la Warner, un contrat plus intéressant et plus souple.
Mais ce retour au succès, a un gout amer pour Eddie, contraint d’assurer un service presque minimum, « Diver Down » orienté par David Lee Roth a plus plu que ses deux prédécesseurs, qui étaient fortement marqué par son empreinte. Ce qui n’est pas fait pour arranger ses rapports avec David qui déteignent sur l’ambiance au sein du groupe, Michael Anthony, lassé des querelles failli même tirer sa révérence au cour de la tournée, Eddie allant jusqu’à contacter Billy Sheehan pour un remplacement au pied levé, au cas où. Et Edward, proposera même ses services à Kiss au départ d’Ace Frehley.
Eddie profite de ce break pour se faire construire son propre studio sur sa propriété, et persuadera le groupe à y enregistrer le futur nouvel album, pour des soucis d’économie, de confort et surtout, de disponibilité.
Quand le groupe et l’indéfectible Ted Templeman rentrent dans son studio, ont ‘ils pris la mesure du nom qu’Edward lui a donné, « 5150 », numéro d’appel pour l’internement d’urgence et contre leur volonté de personnes atteintes de troubles psychotique.
Très intelligemment, Edward a mis tout les atouts de son coté pour reprendre la main, il est même enthousiaste dans l’écriture de titres plus ouvert, la voie du précédent, sera maintenu, mais à sa sauce.
Et de la disponibilité de son studio, Eddie va en profité, pour reprendre, quand tout le monde est parti, ses parties de guitare et incorporer des claviers, donnant lieu le lendemain, à des engueulades. C’est vrai que dans le milieu et le public Hard d’alors, les synthés n’ont pas une bonne image. Mais Edward est chez lui, il est l’auteur des musiques, et la Warner, bien que souple, commence à montrer quelque signe d’impatience.
L’enregistrement continu, bon an mal an, et les bidouillages d’Eddie, aussi. Allant jusque pour les 2 titres où les claviers sont finalement conservés, faire simplement disparaitre la basse de Michael au profit des synthés, Alex jouant même sur des Toms électroniques sur "I'll Wait". Le son général de l’album, sera d’ailleurs le plus riche et le plus travail de tous.
Mais maintenant, il est trop tard, la sortie à déjà était retardé, faut y aller. Et Eddie qui menace de tout arrêter si les 2 titres ne sortent pas comme IL veut….
MCMLXXXIV (1984 pour la plèbe) 6ème album de Van Halen, sort enfin en janvier……1984 donc.
Un blond angelot espiègle, fumant son clope, en couverture… la métaphore du jour !?
Vous pouvez toujours me faire la morale, j’fais c’que j’veux.
Ou avec le recul, peut-être un ange, créature touché de Dieu, qui se gâche.
Et quatre photo individuelles des membres, pas vraiment rigolards, pas vraiment dynamique, au dos.

Comme tout les albums de VH, 1984 ne commence pas par un attaque nette, toujours une entrée progressive, comme quand on monte le volume ou comme ici, une note douce, ronde et grave d’un synthé, 1984, une nappe calme et profonde, une fin au dialogue de « Cathedral », servant d’intro à, « Jump » LE titre le plus connu de VH, un tube planétaire, surement le titre « Metal » le plus connu au monde, servant d’hymne à tel club de foot ou d’intro à tel homme politique, bande original des JO de Los Angels la même année. Un Michael mis au placard, mais un morceau excellentissime, un David efficace sur ce titre dynamique, mais pas joyeux.
Eddie assure guitare et clavier, clavier qui emmène le titre à des hauteurs célestes (sans être spécialement extraordinaire) « Panama » enchaine une pêche…bou diou, le son est grandiose, un tempo à vous réveillé un mort, VH semble en pleine forme, la guitare rythmique est un vrai tranchoir on croirait un certain Malcom et la solo dévastatrice, Michael est en ébullition, Dave magistral
« Jump » et « Panama » atteindrons tout les 2 la 1ère place des charts US, l’album, la seconde (la 1ère étant trusté par un certain MJ et son « Thriller », dans le quel, on retrouve Edward pour le solo de "Beat It"... Eddie au 2 première place du chart LP US.), "Top Jimmy" est un titre rapide, aux accents Punky, comme les affectionne VH, avec un petit gout de Police, un solo tordu et toujours une Rythmique, chose quand même nouvelle chez VH. "Drop Dead Legs" un pur VH avec une qualité de son exceptionnel, le groupe est la face a vous, Dave s’éclate et les chœurs sont à mourir et Eddie nous gratifie d’un très bon solo bluesy. "Hot for Teacher" un titre qui tourne comme un V12, il faut bien le dire, le titre le plus ébouriffant de VH, un pur galop instrumental, une double diabolique, une basse vrombissante, une guitare tigresque, Dave dans sa pleine mesure et un solo qui remet les pendules à l’heure. Le Grand Van Halen est de retour affolant, dévastateur, sexy.
Avec, "I'll Wait", nous sert un titre Prog faisant immédiatement pensé au Genèses de l’époque, un beau titre, très travaillé, et très électronique et synthétique, même la batterie d’Alex hormis les cymbales, est synthétique, et les guitares très trafiquées, les claviers, quoi que sympa, n’ont vraiment rien de transcendant, juste un arrangement mélodique, mais sans plus, pas de quoi en faire un tel fromage. Michael retrouve ses nouveaux amis, les balais et les serpillères, et en gardera une profonde amertume. "Girl Gone Bad" encore un titre très Prog, et très Heavy aussi, une guitare incisive, un chant halluciné, rappelant Robert Plant, et une basse groovant de toutes ses cordes la batterie entrainant tout ce beau monde à sa suite.
"House of Pain" rapide, compliqué, tordus, violant, un son sec un pont, où tout s’accélère et un final chaud langoureux et sauvage. Ce sera le dernier relief des maintenant très anciennes démos.

Cet Album est tout simplement ENORME. 4 titres classés dans les Charts US, des titres aussi emblématiques pour Van Halen que ceux du 1er album, un succès commercial qui s’avérera plus grand. Malheureusement, les frasques et un EP fait dans le dos, de David Lee Roth, entrainerons son départ. Et la séparation du monde en 2 groupes, Les fans de Van Halen, et les Fans d’Edward Van Halen. Il y a des groupe où les chanteurs sont interchangeable et d’autres non, VH et AC-DC font partis de ceux la, parlez en à Lemmy.
Allez…… »Van Halen » « 1984 »…. ex-æquo.
Un album, qui aurait pu être celui de la maturité, tant les titre sont plus achevé, moins partant dans tout les sens et plus métrisé, mais les chamailleurie démontre que si la musique à murie, VH, ne sera jamais adulte, devenant plus tard, le joujou d'Eddie, ne supportant aucune remise en cause, et lui autorisant à faire des sales coup à Michael et Sammy, finissant par se retrouver seul avec son frère avant une reformation laissant Michael avec les balais.

fabkiss

15 Commentaires

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MCGRE - 27 Novembre 2009: Essayé CHIKENFOOT avec sammy,Satriani,Chad Smith et vous verrez, qu'il est comme le vin il se bonifie avec l'age.
Dombass - 27 Novembre 2009: Oui, le Chickenfoot est bon, son énorme, belle performance de Sam, - si, j'y tiens- mais vu les clients réunis on aurait pu s'attendre à plus de magie et de folie, mais il est évident qu'ils n'ont plus rien à prouver et que le seul but était de se faire plaisir, sans prise de tête...
fabkiss - 27 Novembre 2009: ça fait plaisir de voir encore ce genre de raisonnement
sans tout ramener à des histoires de fric ou d'égo

oui, les Méga Rock Star ont le droit aussi de s'amuser
sans forcement un calcul commercial derriére
Elevator - 19 Avril 2011: J'aime énormément les 4 premiers VH et je suis moi aussi beaucoup moins fan de celui-ci. Il aura cependant marqué son époque ...
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Chronique @ Kingeddie

25 Mars 2024

En 1984 tout Eddie

D'aucuns diront que c'est le début de la fin, d'autres que c'est le sommet de leur carrière, chacun choisira sa version ; en tout cas, ce "1984", album de Van Halen sorti en décembre 1983 (ah, c'est pas les derniers pour la déconne !) marque une étape importante dans le parcours du groupe.... Dernière participation de David Lee Roth au micro, qui tentera par la suite une carrière solo en demi-teinte, malgré le recrutement d'un certain Steve Vai, entre autres. cachant à peine ses ambitions personnelles ; il déclarait "Le Monde est une scène et je veux le spot le plus brillant !" Évidemment, l'introduction des synthés qu'on avait détectés dans l'album "Fair Warning" annonçait déjà un petit changement de cap et une ouverture vers de nouveaux horizons...

Alors quand le diamant de la platine se pose sur le premier morceau de la face A du 33 tours, effectivement, c'est la surprise : un instrumental de 1mn au synthé ! Erreur sur la marchandise ? Nouvel album de Jean Michel Jarre ? de Vangelis ? Platine en vrac ?
La stupeur sera de courte durée (60 secondes et quelques...) car dès le riff de "Jump", au synthé lui aussi, la machine VH se met en marche et aussitôt on reconnaît la Frankestrat qui vient jouer les trouble-fêtes et le petit solo destroy vient nous rappeler que le boss n'a pas abandonné sa six-cordes... Ce tube, que dis-je, ce méga tube planétaire (ventes de l'album estimées à 10 millions d'exemplaires !) ne sera pas du goût de certains, des fans de la première heure et de quelques puristes, considérant ce morceau comme une production "commerciale", comme on disait à l'époque, vouée aux gémonies ou à brûler éternellement en enfer (ou, pire encore, servir de générique à chaque entrée de l'OM dans le Vélodrome !). Faisant fi de ces considérations purement dogmatiques (si c'est commercial c'est caca), Eddie enfile les titres punchy comme d'autres les perles avec le mythique "Panama" et son riff acéré, incontournable dans tous les tutos de gratteux sur le net, et nous prouve, s'il en était besoin, que Van Halen sait toujours faire du Hard-rock...

Le vent de la déconne souffle toujours sur l'équipe et on retrouve cette joie simple dans "Top Jimmy", exercice de montagnes russes - intro arpèges avec harmoniques puis petit riff bondissant, plusieurs breaks plus loin, Alex accélère sur la fin du solo, petit exercice pyrotechnique d'à peine 3 minutes... Ils sont où les synthés ? Restés à la maison, ils arrivaient pas à suivre...le son "Rockabilly" rajoute au côté fun du titre. Pour "Drop Dead Legs", on remonte l'overdrive dans un riff bien pechu comme seul Eddie savait les faire, véritable modèle du genre, et le solo final éblouissant, gratteux du monde entier, à vos manches !

En 1984, le CD ne montre pas encore le bout de son nez, du coup c'est la face B qui annonce l'autre gros morceau de cette galette : "Hot for Teacher !" Ce qui est intéressant (les non-musiciens, passez votre chemin !) dans ce titre, c'est qu'il propose à la fois un exercice de batterie bien costaud, avec cette intro qui dure pas loin de 30 secondes (ami batteur, prends le temps de bien décomposer le rythme !) suivie d'un festival de tapping made in Eddie (ami gratteux, tu n'es pas obligé de tout avaler d'un coup..), puis ce petit riff sournois sur lequel Dave se la joue mauvais élève ; pour tous les autres, revoyez impérativement le clip survolté des Californiens, il résume assez bien le côté festif et déjanté de nos Californiens..

On pourrait se dire "ite missa est" ("allez la messe est dite" pour les latinistes du dernier rang !) mais il reste encore trois titres, dont "I'll Wait" qui marque le retour des claviers et dont l'influence est clairement marquée par le "Abacab" de Genesis, sorti deux ans plus tôt. Mais surtout c'est "Girl Gone Bad" qui impressionne par sa structure décousue et le festival guitaristique d'Eddie, impossible à suivre, une liberté sauvage qui ne trouve son équivalent que sur scène... Quant à Alex, c'est la partition de batterie impossible, assez proche d'un Mike Portnoy, excusez du peu...

Quant à la pochette, comme souvent très décalée, elle affiche ce thème récurrent qui doit sans doute trimbaler un sacrilège intemporel :"l'ange qui fume", dans cette version, c'est un angelot (avec des cigarettes en chocolat), un peu dans l'esprit des anges fumant et jouant aux cartes du "Heaven and Hell" de Black Sabbath, nous voilà en présence de deux artworks du même registre qui sublimeront deux disques d'anthologie...

Je vois déjà les détracteurs de la première heure pointer le bout de leur nez mais si on veut bien faire abstraction du mega-hit, le reste de l'album est d'un très haut niveau, même 40 ans après sa sortie...
Bien sûr, après 1984, millésime ô combien célèbre dans la littérature d'anticipation, plus rien ne sera pareil pour la bande de Pasadena : propulsés tout en haut des charts, le grand public "découvre" une facette du génie d'Eddie et de la "folie" Van Halen ; cet album signera un point de non-retour pour le line-up originel, ouvrant la voie au départ de Dave et à l'arrivée de Sammy Hagar, nouveau combo que certains baptiseront Van Hagar et d'autres albums, plus ou moins mémorables, mais ceci est une autre histoire....

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