Troisième album depuis le départ de son guitariste emblématique
Victor Smolski, troisième album au sein duquel œuvre le même trio à savoir, bien évidemment, Peter "Peavy" Wagner à la basse et aux chants, Vassilios "Lucky" Maniatopoulos à la batterie et Marcos Rodríguez aux guitares,
Wings of Rage sort en ce début d’année 2020.
Le premier quart de ce disque nous propose d’errer dans l’univers Heavy Speed Thrashy dont le groupe s’est fait le spécialiste et l’un des plus farouches défenseurs depuis de nombreuses années déjà. Si cette première partie se laisse parcourir avec plaisir elle aura cependant le désavantage de ne pas parvenir à atteindre l’excellence de ces moments mémorables qui vous marquent au fer rouge de manière indélébile. Des titres comme ce vif
True au préambule horrifique superbe, aux riffs efficaces et aux refrains percutants, comme
Let Them Rest in Peace aux passages particulièrement brutaux et particulièrement lourds ou comme, par exemple, ce
Chasing the Twilight Zone à l’entame et au final au son de la mélodie de la célèbre série crée par Rod Serling et aux refrains performants, ont beau avoir de nombreuses qualités indéniables et des atouts plein leurs manches, ils ne passeront sans doute pas à la postérité. Avec Tommorrow, on craint d’abord le pire avec ces premières mesures a cappella nous dévoilant un chorus pas nécessairement des plus réussis. La piste reste, malgré cela, assez séduisante. On ne pourra, malheureusement, sans doute pas en dire autant de ce titre éponyme dont certains passages mélodiques ne seront pas vraiment du gout de tous.
A partir de ce A Nameless Grave très emphatique et symphonique, et qui aurait sans doute trouver aisément sa place sur un album tel que
XIII, ce
Wings of Rage perds un peu de son homogénéité et de sa superbe (le dispensable Don’t Let me
Down, la ballade Shine a Light, Blame it on the Truth…).
Notons encore au chapitre des morceaux intéressant un HTTS 2.0 (
Higher Than the Sky), reprise et revisite du
Higher Than the Sky paru en 1996 sur l’album
The End of All Day, en une version nettement plus nerveuse et intense.
Ce mélange des genres et ces tentatives incessantes de réconcilier le plus grand nombre autour de valeurs pas nécessairement communes, aura, selon moi, peut-être trouvé ici ses limites. Parfois il faut savoir trancher net. Et ce même si ce choix, quel qu’il soit, vous impose de nouvelles contraintes, de nouvelles désillusions mais aussi de nouveaux espoirs.
Quoiqu’il en soit, ce nouvel opus des Allemands de
Rage sera donc une œuvre en demi-teinte. A la fois digne d’intérêt fort de ces plages vraiment réussies, même si pas forcément inoubliables, et à la fois décevant fort d’autres beaucoup plus anecdotiques.
Sur Unity il chantait pas comme ca. Meme sur 21 il chantais pas comme ca bien que ca commencais a partir en couilles la sur ce point. Mais sur celui la, c'est vraiment faux!
Ah mais tu trouve vraiment qu'il chante faux, sa voix n'est plus ce qu'il était autre fois, mais rien de gênant je trouve. Je trouve mon premier commentaire un peu dure d'ailleurs, Rage a toujours était un groupe sympa à écouter, et ce nouvelle album s'écoute facilement. D'habitude il arrivent à sortir 2 ou 3 hymmes par album, mais pas ici, comme depuis l'album 21.
Ba en fait c'est surtout les riffs qui sont énormes. Probablement parmis les plus furieux de Rage a ce jour. Dommage juste que Peavy gache tout. Mais encore une fois c'est que mon avis.
Grand fan et ami de Rage, je ne comprends pas ces critiques contre Peavy ; personnage hors norme je vous le dis.
C'est sûr qu'il n'a plus 20 ans, mais de là à dire qu'il chante faux ??????
Je reconnais peut-être qu'il y a du parti pris de ma part.
Je trouve que cet album est vraiment très bon et peut-être le meilleur que Rage ait sorti au XXIème siècle.
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