Verwüstung (Invoke the Dark Age)

Liste des groupes Black Metal Abigor Verwüstung (Invoke the Dark Age)
Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Abigor
Nom de l'album Verwüstung (Invoke the Dark Age)
Type Album
Date de parution 01 Novembre 1994
Enregistré à Hoernix Ton und Licht
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album145

Tracklist

Re-Issue in 2021 by WTC Productions
1.
 Universe of Black Divine
 06:58
2.
 Kingdom of Darkness
 08:13
3.
 Beneath a Steel Sky
 01:53
4.
 Eye to Eye at Armageddon
 05:24
5.
 In Sin
 04:20
6.
 My Soft Vision in Blood
 05:51
7.
 Weeping Midwintertears
 04:45
8.
 Diabolic Unity
 03:01
9.
 A Spell of Dark and Evil
 02:04

Durée totale : 42:29

Acheter cet album

 $101.06  €1,29  €50,00  £946.11  buy  buy  €1,29
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Abigor


Chronique @ BEERGRINDER

14 Mai 2009
Alors que les norvégiens commencent à défrayer la chronique, institutionnalisant le Black Metal tant par une approche musicale nouvelle du style que par les frasques de leurs musiciens, le virus se répand rapidement en Europe touchant parmi d’autres l’Autriche. Sous l’impulsion de Peter Kubik (dit P.K. guitare / basse), et Thomas Tannenberger (dit T.T. batterie), Abigor voit le jour en 1993 et enregistre rapidement quelques tapes influencées par les cousins d’armes du nord. La quatrième démo avec le nouveau chanteur Silenius sera la bonne et permettra aux autrichiens de décrocher le sésame chez le jeune label Napalm Records et de proposer fin 1994 leur premier full-lenght Verwüstung / Invoke the Dark Age.

Enregistré en quelques jours, ce disque est loin de représenter la perfection au niveau du son, mais c’est pile l’effet recherché, cette production râpeuse et quelque peu brute de décoffrage alliée au chant écorché de Silenius donnent un côté sauvage et ancien tout à fait appréciable et qui sied bien au concept moyenâgeux du combo.
D’entrée le compositeur P.K. délivre avec Universe of Black Divine un long titre à tiroirs truffé de linéaires Black soutenues par le matraquage efficace de T.T., montrant des affinités indéniables avec le dernier Immortal. Mais Abigor n’est en rien un clone du redoutable combo de Abbath et Demonaz : le chant très criard (façon old Helheim pour ceux qui connaissent) ainsi que les passages narrés, quelques plans acoustiques ainsi que la présence de sample guerriers ou incantatoires, donnent à l’ensemble un côté païen et obscur.

Encore imparfait dans sa conception, quelques riffs redondants sont parfois préjudiciables à la dynamique de l’album, sans compter que les rares interventions aux claviers ne sont pas toujours judicieuses (l’instrumentale Beneath a Steel Sky) mais pour un premier jet Verwüstung tire son épingle du jeu honorablement, dévoilant un Black Metal simultanément agressif et original avec une patte reconnaissable, Eye to Eye at Armageddon notamment, développe des atmosphères pas si éloignées d’un In the Nightside Eclipse avec un côté Folk en plus.
On citera aussi parmi les morceaux hautement intéressants le mid tempo My Soft Vison in Blood et son riff principal entêtant ou encore Weeping Midwintertears, son entame atmosphérique couplée à une suite bien plus brutale.

Abigor n’a pas encore donné la pleine mesure de ses moyens ici mais a déjà commencé à se forger une identité musicale forte, posant les bases d’une longue carrière phonographique à venir. Pas aussi indispensable que le superbe Nachthymnen, Verwüstung s’impose malgré tout comme un disque de Black Metal intéressant et représente des débuts réussis pour la bande à Peter Kubik.

BG

3 Commentaires

8 J'aime

Partager
BEERGRINDER - 29 Décembre 2010: Attention, Agigor n'a inclus des passages Indus que sur ses deux derniers albums, la majeure partie de sa carrière s'est construite sur du pur Black / Pagan, a fortiori sur ce premier jet Verwüstung / Invoke the Dark Age.

Ce groupe s'est taillé une sacré réputation au milieu / fin des 90's, s'affirmant comme l'un des seuls à pouvoir soutenir la comparaison (voire les devancer) avec les norvégiens sur leur propre terrain.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Paganwinter

11 Juin 2010
Une chronique en plein vent contraire à cette fameuse tendance à envoyer dans les sphères des albums cultes ce premier méfait de la célèbre formation autrichienne, Abigor. Un groupe aujourd’hui très coté, un groupe synonyme de vieux baroudeurs de la scène extrême européenne, mais pas forcément au sens qualitatif. J’avoue volontiers qu’a l’image des norvégiens d’Enslaved, je n’ai pas toujours accrochés aux productions, parfois bien trop crispantes de ces deux groupes.

Loin derrière leur album suivant, Nachtymnen, qui lui est bel et bien culte, ce Werwustung (Invoke The Dark Age) est loin d’être une parfaite démonstration de qualité. On pourrait alors lui pardonner ses défauts en se martelant que ce fût l’un des premiers albums typiquement black Metal à faire son apparition sur le vieux continent, j’entends hors des pays scandinaves et sans compter les pays salves. On peut aussi prendre en compte que le style musical, à l’époque ne partait pas la fleur au fusil, mais qu’il était un mélange d’extrémisme et de nihilisme adressé à des néo-puristes. Un groupe alors composé de musicien qualifié à juste titre, aujourd’hui, de pionnier nationaux autrichiens, mais le problème est qu’en ayant vu passer tellement d’albums, actuellement, difficile de trouver des qualités extraordinaire à cet album, qui fête cette année ses 16 ans.

Si je viens faire mon trouble fête concernant ce disque, c’est que mon avis ne semble pas être celui de la majorité. Faut bien exprimer ses sentiments, surtout lorsque l’on parle d’un vieux classique. Pour ma part, je trouve que Invoke the Dark Age est un album tout simplement bien trop aléatoire. Compositions brouillonnes, prise de son totalement discutables, donnant trop d’importance aux sons aigus, en mode fond de cave, et trop peu de relief aux essentiels sons grave, qui tous deux, doivent être complémentaire. Un son crade approprié est une bonne chose, mais un son mal dosé en est une autre, production à la va vite ou pas. Des vocaux aigus d’un goût lui aussi discutables, des parties claviers heureusement rares car complètement amorphes et des ribambelles de riffs empilés et désordonnés, qui donnent l’impression d’un album pondu à l’arrache, ce qui est sûrement vrai.

Dans mon intervention écrite, n’y voyez pourtant pas d’éventuel coup de gueule. Il va tout de même falloir, malgré l’approximation de cet album, lui conserver son mérite de vielles branche. Renier un album du genre ne collerai pas avec ma personnalité conservatrice, mais avec un certain effort, j’en viens à décrier la simplicité dont on fait preuve P.K. et sa horde.

Capables de faire bien mieux, mais aussi bien pire, Abigor ne rentre bien évidemment pas dans mes bonnes grâces, si ce n’est ce qui concerne leur deuxième album. Bien trop aléatoire pour être qualifié de culte, ce Invoke The Dark Age vaut au moins le détour pour son côté vieux classique.

Paganwinter

2 Commentaires

1 J'aime

Partager
BEERGRINDER - 11 Juin 2010: "Un groupe aujourd’hui très coté, un groupe synonyme de vieux baroudeurs de la scène extrême européenne, mais pas forcément au sens qualitatif"

Bien sûr que si, pour un premier album ce disque est très honorable. Si le groupe est très côté c'est amplement mérité.

Le son aigu c'était la marque de fabrique du groupe, depuis quand la production de garage est un problème dans la mouvance Trve? D'ailleurs je ne vois le rapport avec la production des vieux Enslaved, bien plus claire et puissante.

Enfin concerant la discographie de Abigor, à part un Satanized bancale et un Opus IV moyen, tout le reste est d'un très haut niveau, à commencer par le dernier en date Time is the Sulphur...

Bien sûr ce disque n'est pa snon plus à mettre au panthéon du Black Metal on est d'accord, mais leur mélange Pagan / Trve assez novateur popur l'époque mérite un minimum de considération.

Pour ce qui est de la sensation "à l'arrache", c'est vrai, et c'est aussi ce qui fait l'intérêt de l'album. Ca reste moins à l'arrache qu'un A Blaze in the Northern Sky dans tous les cas...

Au fait, ça s'écrit Verwüstung et Nachthymnen.
Paganwinter - 14 Juin 2010: Chacun son avis, comme le dit la sagesse populaire. Dans ce cas, je comprend amplement que certains se sentent laisés lorsque un guignol vient balancer ses avis contraires aux moeurs concernant les premiers pas de Abigor. Pour moi, si ce son aïgu est leur marque de fabrique, alors d'autres ont eu de bien meilleurs goûts. Tu ne m'enleverra pas que Verwüstung, comme tu dis, est un album composé de manière chaotique.
Merci de ton commentaire.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ kildengaard

21 Août 2005
S'il est des groupes de Black intelligent, il est impossible de passer à côté d'Abigor ! Alors que le style semblait se contenter d'ambiances noires et de tempos hyper rapides avec des hurlements dans tous les sens, voici que cet album arrive et délivre une musique certes black metal, mais teintées de passages épiques, folk, techniques, et le tout avec des constructions assez surprenantes pour le style...
Cet album fut sans doute ce qui me fit écouter plus attentivement le style black metal en me disant qu'il y aurait sans doute autre chose à venir...
Un disque indispensable à avoir dans une collection d'amateur de musique metal !!!

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Adhierus__Eleusis

14 Mai 2009
Le premier album du groupe.
Je me souviens qu'à l'époque, c'était la guerre entre Burzum et Mayhem...les deux clans Black Metal. Et puis ce groupe autrichien a comme qui dirai jeté un froid sur l'assemblée générale.
La musique du début des années 90 était minimaliste, froide, agressive musicalement et les groupes rivalisés d'intelligence en brûlant les églises et les lieux spirituels de l'église catholique (qui ne l'ont pas toujours été...mais bon) ou en tuant.
Et puis Abigor s'est révélé à tous avec cet album. La musique n'est plus violente que par le mental. Bien entendu, ce n'est pas du doom à la Mordor (époque Cjesthe) mais les guitares et la batterie sont légérement en arrière plan des vocaux et des synthés.
L'ensemble est très cohérent et mélodique. Mais si on jette un coup d'oeil aux détails, cela glace le sang...
Les synthés répètent de sempiternelles lignes d'orgue d'église dans des octaves différentes. La batterie, technique, accompagne et prononce la rythmique des guitares qui reste lourde, mid-tempo par moment, et très déstabilisante. Et les vocaux sont....terribles. Les lignes vocales sont celles d'un possédé (cela fait le même effet à un homme si vous lui coupez un membre je pense).
Chaque chanson est unique. Et l'importance de cette album réside dans sa capacité a donné des émotions vraiment très forte. C'est une ouverture grandiose à un univers où la violence n'est pas synonyme d'inaudibilité.
Pour ma part, j'ai écouté cette album pendant 2 ans, tous les matins en guise de réveil. Excellent exutoire pour éviter de sortir dans la rue avec une hache et de tuer tout ce qui bouge...
De l'excellent black metal, old school pour certains. Des chansons qui resteront sans doute dans les annales du style. Un groupe et des membres sans pareil (je ne citerai que Pazuzu avec Silenius et aussi PK - c'est quand même un des membres fondateur). Bref, un chef d'oeuvre.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Peter.K

14 Mai 2009




0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire