Satanized (a Journey Through Cosmic Infinity)

Liste des groupes Black Metal Abigor Satanized (a Journey Through Cosmic Infinity)
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13/20
Nom du groupe Abigor
Nom de l'album Satanized (a Journey Through Cosmic Infinity)
Type Album
Date de parution 20 Mars 2001
Enregistré à Hoernix Ton und Licht
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album98

Tracklist

1.
 The Legacy
 05:56
2.
 Re-Pulsor
 05:13
3.
 Battlestar Abigor
 04:51
4.
 Galaxies and Eons Decline
 05:34
5.
 Luminescense of Darkness
 04:44
6.
 Nocturnal Stardust
 06:48
7.
 Satan's Galaxy
 04:31
8.
 The Redeemers Return
 05:38

Durée totale : 43:15

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Abigor


Chronique @ BEERGRINDER

29 Septembre 2009
Enchaînant les albums avec une régularité métronomique, Abigor a lâché au passage quelques très bons disques (et aussi d’autres un peu moins bons) depuis son premier album en 1994, s’affirmant au fur et à mesure comme un des rares groupes hors Scandinavie pouvant concurrencer la suprématie nordique. TT ayant quitté le groupe remplacé par Moritz Neuner, Peter Kubik se retrouve désormais seul membre du line-up d’origine, ce qui ne change pas fondamentalement la donne étant donné que le bonhomme compose en général toute la musique. Pourtant ce Satanized (2001) marque plusieurs changement importants même si le trio reste fidèle à leur maison de disque historique Napalm Records et au studio Hoernix de Georg Hranda.

Tout d’abord pour les habitués des productions d’Abigor, ce disque sonne étrangement clair, la guitare est toujours incisive mais le rendu est bien plus abrupt et net, tout comme la batterie de Moritz d’ailleurs, au jeu moins volubile et déchaîné que celui de TT, plus scolaire et précis. On a également la surprise de trouver des chants clairs spéciaux (pour rester poli) dès le premier titre…
L’artwork et les ambiances aussi ont évolué, l’occultisme médiéval a laissé la place à une sorte de « satanisme galactique » parfaitement retranscrit dans un titre comme Satan’s Galaxy (ça ne s’invente pas), les textes sont d’ailleurs relativement intéressant et s’éloignent considérablement des clichés blasphématoires habituels.

Passé l’effet de surprise, quelques bons titres parsèment ce Satanized, tels Satan’s Galaxy justement, très violent et aux riffs Thrash très accrocheurs, ou Repulsor davantage axé sur les atmosphères et aux voix clairs plus adéquates. Seulement on a du mal à ne pas s’embrouiller à l’écoute de ce disque : il est louable que PK veuille faire évoluer sa musique surtout après 5 full-lenght et 3 EP, mais à trop expérimenter et intégrer des éléments nouveaux Abigor s’est pris les pieds dans le tapis. Galaxies and Eons Decline illustre bien ce côté décousu de Satanized : une partie Pagan suivie d’un riff Death Metal puis d’un passage acoustique enchaîné par des blast-beat soutenu par du chant clair…

Ce sixième album n’est pas mauvais en soit, toutefois plusieurs éléments manquent à l’appel : non seulement les atmosphères occultes qui faisaient la force du combo ont presque disparu, mais les compositions manquent d’une ligne directrice claire et de l’homogénéité qui faisait leur force sur Channeling the Quintessence of Satan. Le plus grand raté du groupe jusqu'ici.
PK avait peut-être tout simplement besoin de souffler, d’ailleurs le split surviendra après ce skeud avant une reformation en 2006.

BG

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Orileus - 30 Septembre 2009: Je n'ai pas encore écouté cet album (d'ailleurs ta chronique ne va pas forcément m'inciter dans ce sens) mais je note que ta chronique me permet de comprendre ou se situe la transition entre old-abigor (nachthymen) et le new-abigor (fractal possession). En tout cas il semble heureux que PK ai fait splitter le groupe, car la reformation leur a permit de sortir une bombe, ou justement ils arrivent à trouver un compromit entre expérimentations et cohérence.

Merci pour la chro.

Ory
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Commentaire @ Peter.K

24 Juin 2006
Bien, le dernier véritable album du groupe culte Abigor.
Alors, je dirais que la couleur de cet album fut annoncé par son prédécesseur, le « pas très apprécié » In Memory.

Même un groupe comme Abigor a pu énormément changer. Je pense que beaucoup de fans ont été déçus. Pour ma part, oui et non. Cet album n’atteint pas la majesté des premiers, sur aucun point ; mais il est bon, pas excellent, mais bon, appréciable.

En tout cas, les choses sont claires, si vous avez craché sur In Memory, vous ne vous gênerez pas pour cracher sur celui-ci.

Pour la plupart des groupes, le virage musical entraîne une grande régression. On pourrait dire qu’Abigor fait partie de ces groupes là. Là, je ne crache pas, je suis simplement réaliste, l’ambiance épique n’est plus aussi bonne qu’avant, la voix de Thurisaz est nettement moins efficace que celle de Silenius, décidément il manque celui-là. Encore une fois, il y a des voix claires, ça choque toujours autant.

Cet album sonne plus cosmique je dirais, l’atmosphère n’est plus du tout la même. L’ambiance est beaucoup moins malsaine malgré une certaine dose de haine. L’ensemble reste tout de même bien sur mélodique et assez travaillé, c’est d’ailleurs ce qui fait le charme de l’album. La mélodie ne sonne, par contre, pas comme avant ; c’est le cas pour la guitare en particulier, elle saute aux yeux dès le début de « The Legacy ». Présence même de certains passages « riffiques », auxquels le groupe ne nous avait pas habitués, un mal ? Non, un changement surtout, après, l’auditeur appréciera ou non.
Malgré l’énorme changement, on reconnaît tout de même le style Abigorien, rassurons nous on peut les reconnaître parmi mille groupes de black.

Pour citer des défauts et des qualités, je dirais que le plus grand défaut est le changement ; énorme ! Mais voyons les choses en face, ce défaut n’en est pas un si l’on ne connaît pas le groupe… Je cite tout de même la voix du chanteur, que j’ai du mal à l’apprécier.
Les qualités, et bien, c’est un bon album de black, il varie entre passages rapides, avec une bonne pêche, à des passages plus calme et mélodiques. La composition reste assez riche et une atmosphère cosmique donne lui un peu de charme.

Bien pour conclure, à ceux qui ne connaissent pas : Ecoutez cet album, mais écoutez surtout les premiers, car celui-ci n’est pas vraiment représentatif de la musique du groupe.
Aux habitués du groupe : il vaut mieux oublier les premiers chef d’œuvre du groupe pour apprécier ce dernier opus.

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