Channeling the Quintessence of Satan

Liste des groupes Black Metal Abigor Channeling the Quintessence of Satan
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16/20
Nom du groupe Abigor
Nom de l'album Channeling the Quintessence of Satan
Type Album
Date de parution 17 Mai 1999
Enregistré à Hoernix Ton und Licht
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album121

Tracklist

1.
 Dawn of Human Dust
 05:49
2.
 Pandemonic Revelation
 04:55
3.
 Equilibrium Pass By
 06:17
4.
 Wildfire and Desire
 04:12
5.
 Utopia Consumed
 04:36
6.
 Demon's Vortex
 06:03
7.
 Towards Beyond
 05:04
8.
 Pandora's Miasmic Breath
 04:20

Durée totale : 41:16

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Abigor


Chronique @ BEERGRINDER

23 Septembre 2009
Le chanteur Silenius parti (au beau milieu de l’enregistrement) se consacrer à Summoning, c’est Thurisaz déjà équipier de Peter Kubik dans Heidenreich qui le remplace au pied levé, sans posséder ce grain si caractéristique de son prédécesseur (notamment pour monter dans les aigus) son travail à ce niveau est impeccable, surtout que son intégration s’est faite un peu en catastrophe. Pour le reste on prend les mêmes et on recommence, l'inlassable duo PK / TT propose déjà son 5ième album en 6 ans. La machine autrichienne est désormais bien rôdée : 8 morceaux d’un Black Metal occulte et True à la personnalité bien affirmée, un artwork satanico- médiéval, un séjour au Hoernix Studio de Georg Hranda et le tour est joué : un nouvel Abigor nommé Channeling the Quintessence of Satan (1999).

Tout d’abord on pouvait se demander pourquoi les autrichiens s’acharnaient à enregistrer au même endroit, PK lui même ayant affirmé qu’il n’était pas très satisfait de la production de Supreme Immortal Art après la sortie du disque… Mais cette fois le sieur Hranda a enfin trouvé un bon compromis entre authenticité et puissance : les sonorités parfois bancales de l’opus précédent laissent la place à une production plus compacte avec notamment davantage de medium dans les guitares, ce qui facilite la compréhension de structures et évite ce côté strident de Supreme Immortal Art. On reste encore dans un ensemble rugueux et mal dégrossi mais vu le caractère occulte de la musique d’Abigor c’est justement l’idéal.

Quoi qu’il en soit, Peter Kubik n’a rien perdu de son sens de la composition et de son inspiration : le long Demon’s Vortex avec interludes étranges et guitares inspirées, le simultanément violent et mélodique Equilibrium Pass by ou encore le final Pandora’s Miasmic Breath morceau le plus « True » de l’album sur lequel Darkthrone n’est pas loin, tous les titres de la galette possèdent ce petit côté hypnotique si typique des Blackers autrichiens. Un morceau sortant incontestablement du lot est Pandemonic Revelation, délivrant une cohorte de riffs scotchant littéralement l’esprit et transmettant une aura occulte au travers de chaque note. D’ailleurs le clavier si important sur Supreme Immortal Art a quasiment disparu de la circulation ici pour une musique plus épurée et agressive.

Un ou deux autres morceaux de la trempe de Pandemonic Revelation auraient sûrement permis à Channeling the Quintessence of Satan de figurer dans les disques de Black Metal indispensables, on se contentera d’un très bon disque au style immédiatement identifiable et loin des clones de Dimmu Borgir ou Darkthrone qui commençaient à fleurir de partout en cette fin de millénaire.
A défaut d’égaler le Nachthymnen, Abigor propose avec ce cinquième album sa meilleure sortie depuis ce mythique deuxième album confirmant son statut de groupe majeur, même si il est désormais beaucoup trop tard pour espérer concurrencer les Darkthrone, Immortal et Emperor au niveau du leadership…

BG

3 Commentaires

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NICOS - 22 Septembre 2010: Etrange. Je n'ai jamais apprécié cet album, alors que je me retrouve souvent dans tes evaluations. Pour moi, il ne passe absolument pas. Il est certe violent, mais ce son aigu me casse les oreilles, comme son prédecesseur toutefois, mais la ou il y avait un vrai travail de compo et une tonne de bonnes idées, je trouve celui là insipide. Bref, pour moi, le moins bien des Abigor.
Cependant, vu ta chronique, je vais me remettre un grop coup dans le derrière et me le réécouter. Aiee!!
Constantine - 22 Octobre 2011: Le meilleur opus d'Abigor pour moi.
Froid, violent , et cette voix en retrait sortie des catacombes.......
Eaque - 24 Avril 2014: La cover est déjà connue, je l'avais étudier à l'époque pour je ne sais plus trop quel domaine "la mort, le diable et le cavalier".
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Commentaire @ Xeroth

23 Novembre 2008
J’ai été cherché ce disque hier, que j’avais reçu au HMV voilà peut-être une semaine, et je suis bien content de l’avoir ! J’avais cet album en mp3, je l’ai fait commander, et je ne suis pas déçu !
Bien entendu, ce n’est pas du Abigor comme dans les débuts, et je trouve qu’il y a une petite touche industrielle par moment. La batterie va hyper vite sur la plupart des plages, il y a des passages lents aussi, le chanteur (Thurisaz) est très différent de Silenius, mais il s’en tire bien quand même !
Il y a cette petite touche de mélodie dans chaque plage, la guitare sonne bien, le artwork manque un peu mais ça, pour du Black, j’en ai l’habitude ! Le dessus de la pochette est très bien réussi je dois avouer, il reflète bien l’album. Malgré le fait qu’il soit différent des autres albums d’avant, je vous le recommande fortement, même s’il n’est pas dans la lignée de Supreme Immortal Art, il saura vous faire rêver le soir avec ces plages dévastatrices et sauvages ! Bien joué Abigor !

Xeroth

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