VI - Klagopsalmer

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17/20
Nom du groupe Shining (SWE)
Nom de l'album VI - Klagopsalmer
Type Album
Date de parution 30 Juin 2009
Style MusicalBlack Avantgardiste
Membres possèdant cet album182

Tracklist

1.
 Vilseledda Barnasjälars Hemvist
 06:39
2.
 Plågoande O'Helga Plågoande
 06:49
3.
 Fullständigt Jävla Död Inuti
 08:02
4.
 Ohm (Sommar Med Siv)
 07:10
5.
 Krossade Drömmar Och Brutna Löften
 05:06
6.
 Total Utfrysning
 16:46

Durée totale : 50:32

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Shining (SWE)


Chronique @ Trndblck

08 Juillet 2009
Enfin ! Le moins qu’on puisse dire est qu’il se sera fait attendre, ce sixième album de Shining. Problème divers, soit-disant d’enregistrement, de mixages, plus probablement un peu de tout mais surtout des mésententes avec Osmose Productions, le label de ce sixième volume de la déchéance entrepris par le désormais célèbre Niklas Kvarforth. Le problème quand on attend trop longtemps un album est qu’on finit par l’imaginer et au final par être déçu lorsqu’il arrive concrètement. Qu’en est-il de ce nouveau cru ? Essayons de décortiquer tout cela.

Un petit mot sur l’artwork pour commencer, qui pour une fois n’a pas été réalisé par Kvarforth lui-même, mais par Erik Danielsson de Watain. Une vieille bâtisse industrielle laissée à l’abandon dans un bien piètre état : reflet de l’âme  créatrice du combo ? Peut-être aussi simplement la pochette vient-elle refléter l’univers de l’album, atmosphère de destruction et de poussière, de rage et de désespoir : Klagopsalmer pouvant se traduire par « psaumes de lamentations », on saisit mieux la pochette et son univers de ruine. Et les deux visages faméliques à l’intérieur du livret ne viennent pas contredire cette sensation.

Pour ce qui est de la composition, il faut noter l’investissement toujours plus poussé des autres musiciens du groupe. A savoir que Kvarforth a demandé à ses deux guitaristes de composer chacun un morceau, Graby composant le troisième titre et Huss le dernier (les lyrics revenant au maître de la horde). Le quatrième morceau, quant à lui, se retrouve composé par un certain Siegman, et là je ne puis qu’annoncer le manque de fiabilité de la source m’ayant fournit l’information, mais il s’agirait en réalité d’une reprise d’un groupe de rock Norvégien (Siegman), dont Shining aurait ici repris le morceau Ohm (il semble qu’il y ait eu une erreur de frappe dans le livret). Au final, on remarquera que les morceaux les plus étranges de l’album sont ceux que Kvarforth n’a pas composés lui-même. Manque d’inspiration ou réel volonté ? La question n’est sans doute pas la bonne, mais serait plutôt de savoir comment ces compositions s’intègrent dans l’univers si particulier de Kvarforth, j’y reviendrais un peu plus tard.

Rentrons à présent dans le vif du sujet. La première chose qui frappe, d’entrer de jeu, c’est le riffing qui semble très « heavy », ça sonne beaucoup plus rythmé que les précédentes réalisations. Les solos accentuent cet effet, ça sollote dans tous les sens, parfois de manière mélodique, parfois au contraire de façon plus expérimentale et a-mélodique, pour un rendu assez barré. On oscille donc entre expérimentation et passage digne des plus grands groupe de heavy (écouté moi ce solo sur le troisième titre avant le passage instrumentale…). Quoi qu’il en soit les deux guitaristes assurent et savent se servir de leur manche. Que les effrayés se rassurent, on retrouve cependant toujours les riffs typiquement estampillés Shining, en lame de rasoir et oppressant au possible. Mais il faut bien l’avouer, ils n’ont plus la place prédominante qu’ils avaient avant, ils se font discrets, voire même disparaissent complètement sur certains morceaux. Pareillement, on retrouvera parsemés le long de l’album les arpèges si spécifique du groupe, que ce soit sur une guitare sèche ou avec un simple son clair. On retrouvera également des influences bluesy comme on en trouvait déjà sur le précédent opus, mais sans doute de manière plus légère cela dit.
Une autre nouveauté vient cependant titiller nos oreilles : la présence de clavier, plus ou moins discret, mais qui n’échapperont à personne : cette sonorité distordue qui confère à la musique une atmosphère de bizarrerie. On trouvera également xylophone, violon et piano, notamment sur le morceau final.
Le jeu de batterie est très bon, créatif, varié, bien présent, les fûts sont martelés avec acharnement et ça tape dure, ce qui renforce l’agressivité des morceaux. La batterie sait aussi se mettre en retrait, on n’est pas dans la démonstration, et si l’on pense au dernier titre, elle accompagne à merveille l’ensemble sans en faire de trop. La basse m’a semblé plus discrète sur cet album, on la remarquera dans une sonorité méconnaissable pour du Shining, avec un son très épais et saturé, ce qui dénote clairement des anciennes compos.
Enfin, les voix sont plus largement usées par ce génial vocaliste qu’est Kvarforth, notamment sa voix claire, pour un rendu tout à fait magnifique. On retrouve également ses vocaux vomitifs amplis de dégoût, de rage et de tristesse mêlés. Il est d’ailleurs intéressant de noter l’évolution des vocaux aux fils des albums, atteignant sur ce sixième opus un panel très large de possibilité, permettant l’expression au plus juste de sentiments variés.

Dans une interview accordée à Metallian, plutôt brève et donc forcément peu intéressante, Kvarforth décrit cet album comme étant plus noir, plus obscur, plus sinistre, plus malsain, avec des sous-entendus plus sombres, que les autres réalisations. Qu’en est-il donc ? Il faut bien avouer qu’aux premières écoutent on se sent un peu perdu. L’album est bon, c’est indéniable, mais on reste sur sa fin pour un Shining. Les expérimentations, saillantes sur l’opus (notamment du fait des titres non composés par Kvarforth), détourne l’auditeur de ses attentes et le laissent perplexe quand à ce qu’il doit ressentir et comprendre. Un avis mitigé émerge donc, et l’on se surprend à se dire que Shining n’est peut-être plus Shining.

Pourtant, pour peu qu’on arrive à s’y plonger, on finit par découvrir une logique, froide et imparable, qui nous conduit à ce vers quoi Shining à toujours souhaité nous amener : le dégoût de tout chose, y compris de soi-même. Les premiers morceaux sont agressifs, complètement angoissés et démentiels, dans un registre sonnant nettement black metal angoissant propre à Shining et poursuivant l’évolution musicale du combos, avec cette touche de démence que l’on voit émerger surtout depuis le formidable Halmstad (et le titre « Låt Oss Ta Allt Från Darandra » par exemple). Le troisième morceau est la pierre angulaire de l’album, on sort du registre proprement black pour rentrer dans une expérimentation qui peu dérouter, le morceau étant à la fois très agressif mais aussi emprunt d’une tristesse tout à fait apparente avec son arpège certes simple mais qui vient appuyer là où ça fait mal. Une sensation de capharnaüm, un maelstrom de sentiments inverses qui perturbe l’esprit et ravage la pensée.

C’est ainsi qu’émerge le quatrième titre, affirmant la rupture de par son innovation  musicale dans l’univers du combo. Un morceau rock, presque « pop », bien loin des territoires du black si ce n’est l’introduction. La mélodie étrange, presque joyeuse, contraste avec le refrain où pointe désarroi et désillusion, un sentiment de résignation nous rend visite et ne nous quittera désormais plus. La rage des premiers morceaux s’éteint pour laisser place au renoncement. Le temps d’une pause, d’une réflexion, d’une contemplation de notre parcours au travers de cet atmosphère morbide distillée par cette simple guitare sèche (cinquième morceau), et nous voici au final de l’album, véritable agonie : tout perd son sens et devient absurde, la mort elle-même devient non-sens, les choses se brouillent, il n’y a plus d’espoir, plus d’envie. Le premier riff reprend le troisième titre de l’album II et le premier du V (au titre également proche d’ailleurs…). On trouve aussi, sur ce premier riff, une sonorité comparable au riff intermédiaire de Neka Morgondagen (Halmstad), ce son très épais, d’une lenteur quasi doomesque (tout en restant dans les sphères du black, soit dit en passant), accompagné par la voix plaintive et ampli de dégoût du sieur Kvarforth. Au final on s’approche d’avantage de quelque chose touchant au dark metal (je ne fais pas référence ici à Bethlehem). Le morceau se pare de partie instrumentale, les notes s’égrènent sur l’ébène et les violons pleurent, puis survint ce terrible riff de reprise, d’une fatalité quasi absolu, une souffrance sublimée tant cela semble insoutenable et beau à la fois, une mélancolie largement palpable, accentuée par ces solos grandioses qui accompagnent à merveille ces sensations. J’émettrais cependant une critique sur ce morceau, qui malgré les écoutes reste insatisfaisant, il manque un je ne sais quoi dans ce final pour qu’on atteigne l’apothéose, comme cela était le cas pour le précédent album ou encore le tout premier. Un manque de cohérence peut-être, quelques longueurs également, quoi qu’il en soit c’est ici le seul bémol de l’album, mais qui malheureusement lui empêche de rivaliser avec Halmstad, celui-ci restant supérieur à ce Klagopsalmer.

Au final, l’album en déroutera plus d’un c’est certain, même si l’on a indéniablement affaire ici à du grand art : un véritable travail de composition se révèle lorsqu’un ose pénétrer l’infamie. Shining ne s’est jamais enfermé dans les carcans d’un quelconque style, il compose au gré de ses envies. On se retrouve ainsi aujourd’hui avec un album plus metal que black en soi, mais qui ne rejette pas pour autant ses origines. Shining évolue, le temps du premier album et de son black suicidaire quelque peu conventionnel au niveau de la composition (mais non moins excellent) laisse aujourd’hui place à un metal travaillé et torturé à la fois, un mélange de démence, de rage et de tristesse extrême. La nocivité et la destruction reste toujours entièrement présente, moteur indestructible du combo, même si les voies d’expression diffèrent et s’élargissent, puisque Kvarforth délègue une partie du processus de composition de son art à ses musiciens. C’est ici le point qui fera que les gens ne voudront plus de Shining, ou peut-être au contraire ce qui ralliera les sceptiques à la cause : les nouvelles expérimentations laisseront peut d’indifférent, à chacun de se faire, après tout, son propre avis. Quoi qu’il en soit, quand on apprend que Shining à signer avec Indie Recordings pour deux albums (et un DVD), on se dit qu’ils n’ont pas finis de répandre leur bruit dans nos oreilles et leur toxique dans nos veines dévastées. Et bizarrement, on se réjouit à l’idée de se procurer une nouvelle dose de destruction.

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T0n10 - 23 Septembre 2009: Je viens de remarquer (pour TrndBlck) que le premier riff de stoneland sur I est le même que le dernier titre et son riff premier, du troisième titre du II et du premier titre du V ... seule le nom s'eloigne :) Ce doit être la rythmique préféré de Kvarforth).
AmonAbbath - 23 Septembre 2009: Sur un album de 6 chansons, entendre des airs déjà connus c'est plutôt chiant... Si en plus on prend en compte une reprise et une piste 5 bâclée...
Viggdred - 19 Décembre 2009: "Within Deep Dark Chambers" posait les bases de SHINING avec des plages possédant un air de Burzum dans la voix...
"Livet Ändhallplats", "Angst" et "The Eerie Cold" assoieront sa réputation...Et feront entrer le DSBM dans une nouvelle ère......
David_Bordg - 27 Mai 2015: j adors cet opus depuis sa sortie, je m en lasse pas!! il a un truc, les guitares sont incroyables, ave des solos dantesques.
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Chronique @ BlackAngel181

26 Juin 2011

Episode VI: Klagopsalmer

6éme album du groupe black metal Suédois "Shining", "VI-Klagopsalmer" est le successeur du l'effroyable album "V-Halmstad" qui nous a laissé un bon souvenir avec son atmosphère musicale dépressive et sinistre. La seule question qui se pose à propos de "VI-Klagopsalmer", est ce qu'il est à la hauteur de son prédécesseur?
La réponse est oui!

Comme d'habitude, 6 titres pleins d'émotions en tout genre et des mélodies désolantes pour créer chez l'homme le chaos et l'enfer dans sa tête et de le plonger dans le monde mélancolique et tragique de Kvaforth et sa bande.
Dans cet album, on sent que Shining a usé tout son talent pour nous épater et je dois dire que c'était plutôt réussi, le groupe nous a préparé des nouveautés musicales dans chaque chanson de leur 6éme opus, la voix de Kvaforth est pleine d'émotions dans certaines pistes, sa voix exprime la détresse et le désespoir dans la chanson "Ohm - Sommar med Siv" qui nous montre son envie d'en finir avec la vie en évoquant cette phrase "la meg ligge, la meg ligge igjen" en français, c'est "laisse-moi, laissez-moi me recoucher", en plus il évoque sa solitude, il parle avec les montagnes, il parle avec soi-même et il est à l'écoute de la mer et voit le temps s’arrêter, bref! une petite philosophie suicidaire de sa part dans son monde de Paranoïa qui demeure un mystère pour les auditeurs.

Une chose est sure, c'est que "VI - Klagopsalmer" est meilleur que "V-Halmstad" (C'est mon avis personnel), il possède une musique plus extrême, du black métal mélangé avec des éléments dépressifs pour la rendre plus que satisfaisante. On commence avec le premier morceau qui s'intitule "Vilseledda Barnsjälars Hemvist", une excellente piste que l'on nomme avec un grand A, des riffs sinistres et très "Heavy", des solos qui exercent un attrait très plaisant à l'auditeur et la batterie qui joue son rôle sobrement avec des percussions fortes et de manière répétée, pour une première chanson, c'est réussi et c'est un vrai bonheur pour l'auditeur, il peut donc se plonger dans l'ambiance de cette album, le second morceau est "Plagoande O'Helga Plagoande", l’atmosphère est calme, rythme plutôt normal et rapide, les riffs sont stressants, mais somptueux et on entend au milieu de la chanson, un bon jeu de la guitare acoustique qui vous charmera tout doucement avec une étrange berceuse qui vous guidera aux profondeurs de votre sommeil. Le tempo change vite après ces deux morceaux, ça devient tout d'un coup agressive et on sent une manifestation de la colère et de la haine qui sont déclenchées par Kvaforth dans "Fullständigt Jävla Död Inuti", une pure bombe dépressive et ce n'est pas étonnant que le vocalist s'en donne à coeur joie de nous faire entendre ses gémissements et sa voix de détraqué, ce troisième morceau est plutôt tenace, les riffs sont flippants et encore une fois les solos ont fait du grand boulot, ils sont méconnaissables par rapport aux deux pistes précédentes, dotés d'un son ravageur et tourment qui vous brise la barrière résistante de vos oreilles. En fin de compte, les trois premières chansons sont sans aucun doute excellentes et qu'en est t'il des autres chansons?

"Ohm (Sommar Med Siv)", la quatrième chanson de l'album, comme je l'ai expliqué depuis le début de la chronique, le chant de Kvaforth est unique dans ce morceau, sa voix est claire et dépressive et en ce qui concerne les instruments, c'est du pur régal, les riffs sont de très haut niveau, très techniques et accrocheurs, tout ça c'est bien beau, mais cette chanson n'est pas composé par Shining (une petite déception), en réalité son vrai auteur est un groupe Norvégien qui se prénomme (Siegman), malgré cela, cette reprise est superbe, le groupe a réussi à faire le nécessaire. L'avant dernier morceau est "Krossade Drömmar Och Brutna Löften" qui veut dire "Rêves concassée et des promesses brisées", dés que vous lisez le titre, ce n'est pas la joie de vivre, la haine de ce cher Niklas Kvaforth s’exprime clairement et qui donne des tendances suicidaires, cette haine est accompagnée par des riffs "Thrash" et des solos déchiqueteuses et sans pitié qui n'ont qu'un seul but, c'est de vous rendre assoiffé de mélancolie. Après cinq morceaux remplis de haine et d’agressivité, place maintenant à "Total Utfrysning", le dernier morceau de ce 6éme opus de Shining. Que dire? l'ambiance est sombre et triste, mais calme et mélodique dans son genre, sa longue durée pourrait-être pour certains un supplice à cause de l'étrangeté musicale que ce morceau possède, on trouvera de la violoncelle et du piano qui vont réchauffer la mélancolie qui règne dans cette chanson, du début jusqu'à la fin, on a l'impression qu'on est entrain de vivre une scène dramatique dont le héros est "Niklas Kvaforth" (Peut-être que c'est lui), tout ce qu'on peut retenir, c'est qu'on a vécu un court métrage bourré de mystère et d'incompréhension.

Au final, "VI-Klagopsalmer" est un album à posséder, il a une très grande classe, on a senti que Shining a tout donné dans cet opus et il n'a rien négligé, un bon travail qui a porté ses fruits et les suédois se sont surpassés dans leur art fanatique, ils continuent donc à fasciner beaucoup de fans du black dépressif. Si vous êtes à la recherche de la sensation extrême pour faire le remue-ménage dans votre esprit, Klagopsalmer est là pour vous servir.

18/20




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AmonAbbath - 26 Juin 2011: J'ai trouvé au contraire un grand laisser-aller sur ce disque, entre une première piste pas mal mais pas inoubliable, un "Ohm (Sommar Med Siv)" d'excellente facture mais qui est en fait une reprise, une piste 5 nettement moins travaillée que celles des albums IV et V, et une piste 6 qui me semble fort longue et dont certains airs sont repris sur des morceaux du groupe (un procédé plus courant dans le Metal Progressif et que je n'aime vraiment pas). Bref, pour moi seuls les morceaux 2, 3 et 4 tirent leur épingle du jeu et montrent Shining sous son meilleur jour, les autres ne m'ont pas marqué du tout. Le fait que Kvarforth ait confié la composition à plusieurs de ses musiciens sur près de la moitié du disque n'est sans doute pas étranger au fait que ça me plaise moins.

Le nouvel album me semble un cran au-dessus, même si j'ai l'impression que Shining s'est permis moins de choses que par le passé, et que le groupe se limite aux terrains qu'il connaît très bien. Ca ne l'empêche pas de faire partie des disques que je préfère cette année, mais le sommet restera pour moi V-Halmstad et son côté par moments jazzy.
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