Unborn Again

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15/20
Nom du groupe Whiplash (USA)
Nom de l'album Unborn Again
Type Album
Date de parution 08 Septembre 2009
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album45

Tracklist

1. Swallow the Slaughter 05:28
2. Snuff 04:06
3. Firewater 04:57
4. Float Face Down 04:49
5. Fight or Flight 04:01
6. Pitbulls in the Playground 03:50
7. Parade of Two Legs 03:42
8. Hook in Mouth 04:46
9. I've Got the Fire 02:46
10. Feeding Frenzy 04:36
Total playing time 43:01

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Whiplash (USA)


Chronique @ grogwy

24 Décembre 2016

Avec Unborn Again Whiplash recommence à s'éparpiller

Après avoir recommencé à jouer du Thrash Metal sur l'exceptionnel "Thrashback" (1998), un album qui n'a pas bénéficié d'une promotion à la hauteur de sa qualité (merci Massacre Records) ni même d'une bonne distribution (re-merci Massacre Records), Whiplash jette l'éponge en 1999.

Alors que l'on pensait que le groupe appartenait définitivement au passé, voilà que dix ans après sa séparation un nouveau disque atterrit dans les bacs.
Autre surprise, celui-ci est édité sur le label singapourien Pulverised Records davantage spécialisé dans le Black/Death Metal.
Intitulé "Unborn Again" (renaissance ou seconde naissance) l'album est doté d'une pochette (dessinée par le célèbre Ed Repka) sur laquelle figurent divers éléments qui renvoient aux précédents disques, notamment "Power and Pain" (1985) avec l'homme dans la cabine, "Ticket to Mayhem" (1987) avec le grand huit, et "Insult to Injury" (1989) avec le metalleux qui a une jambe dans le plâtre.
Du line-up de "Thrashback" seul subsiste l'inamovible guitariste-chanteur Tony Portaro, qui revient accompagné de son ancien batteur Joe Cangelosi (ex-Kreator) et du petit nouveau Rich Day (basse).

Autant le dire tout de suite, les inconditionnels de "Power and Pain" et "Thrashback" risquent d'être déçus par "Unborn Again".
En effet, comme sur "Cult of One" (1996) et "Sit Stand Kneel Prey" (1997), Whiplash a décidé de ne pas se limiter au Thrash Metal afin de s'ouvrir à d'autres styles.
Certes celui-ci est toujours présent sur "Swallow The Slaughter", "Pitbulls In The Playground", et l'excellent "Feeding Frenzy".
Cependant sur "Snuff" et "Float Face Down" on constate l'ajout de parties de guitares Stoner/Heavy/Groove Metal, ce qui a comme conséquence de brider quelque peu ces morceaux.
Quant à "Firewater" et "Fight Or Flight" (et son peu discret clin d'œil au morceau "Immigrant Song" de Led Zeppelin), ces titres résultent de l'irrésistible attirance qu'a Tony Portaro pour la scène Stoner/Doom et ses nombreuses formations qui remettent au goût du jour les vieux disques de Black Sabbath et Hawkwind.
Ce penchant pour les années 70 se confirme sur "Hook In Mouth" et surtout avec le morceau "I've Got The Fire" (sur lequel Joe Cangelosi tient les vocaux), une reprise du groupe Montrose qui date de 1974.
Comme ce fut déjà le cas avec l'album "Cult of One", sur "Unborn Again" Whiplash délaisse son singulier Thrash Metal, inhale un mélange de Stoner/Heavy/Groove Metal, et nous offre un album mi-figue mi-raisin.

Suite à l'accueil plutôt mitigé que reçoit "Unborn Again" Whiplash se retrouve sans label.
Une situation qui n'a pas changé depuis !



2 Commentaires

4 J'aime

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Elevator - 24 Décembre 2016: Celui-ci ne me déplaît pas mais c'est sûr qu'il est moins thrash que le précédent. Merci d'avoir sorti les albums de Whiplash de l'oubli en tous cas !
LeMoustre - 03 Janvier 2017: Merci pour le papier, Greg.

Alors, si cet album (à la pochette réussie, pas gagné pour le groupe) reste beaucoup plus posé que les deux premiers disques de la formation, et si quelques titres adoptent des rythmes lancinants, voire groovy, l'album reste plus original que Sit Stand Kneel Pray, et propose des compositions qui sont pour la plupart efficaces et finalement plutôt personnelles.
Pas l'album de l'année, clairement, mais un petit album de thrash gentillet (la voix nasillarde, on aime ou pas) pas dégueulasse, et doté de bons moments ("Firewater" et son ambiance réussie, "Pitbulls" retour aux sources sympa, ou les deux premiers et le dernier titre "Feeding Frenzy" à la belle rythmique.

14/20.
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