En matière de ‘’Je ne réinvente rien, je fais ce que j’ai toujours su faire’’,
Bolt Thrower détient sans aucun doute une palme. Non content de semer son grain depuis une vingtaine d’année, si ce n’est plus, la fameuse tout anglaise reprend les même et recommence. On se demande même, ironiquement, si la totalité des musiciens est indispensable. Cette remarque n’accable pourtant en rien ce magnifique album, si l’on peut dire, d’un classicisme avoué.
Après une légère tentative de changement d’agressivité,
Bolt Thrower nous délivre avec ce
Those Once Loyal un véritable florilège de maturité. Une musique tellement claquée sur le bon fonctionnement du groupe, qui à depuis longtemps fait ses preuves, qu’elle en deviendrait presque mathématique. Non pas qu’en écoutant l’album on se dise d’emblée ‘’Ah voici
Bolt Thrower’’, mais plutôt le sentiment que l’on a affaire à un Death
Metal d’antan, proche de ses bases et il faut l’avouer, de très bonne facture.
Tantôt mélodiques, si l’expression peut convenir, tantôt purement techniques, les neuf pistes de
Those Once Loyal font souffler un vent inexorable d’appel au combat. Sans violences intrinsèque, sans blasts tonitruants, le groupe assène un coup de pioche dans la mémoire collective, la mémoire de ceux qui se mettent à rêver Death
Metal d’antan. En passant par
The Kill Chain, le morceau le plus charismatique de l’album, toutes les compositions viennent mettre leurs ressources afin de bâtir un album concis mais agréablement bien mené. Des gutturaux excellents, un batteur très professionnel et des gratteux en plein émoi, offrent leur lot de bon goût, indénablement. L’expression ‘’on prend les même et on recommence’’ rime cette fois-ci avec ‘’on ne change pas une équipe qui gagne’’.
Blot Thrower inspire généralement un bon sentiment de nostalgie, en repensant aux cultissimes
War Master ou encore
The IVth Crusade, que du plaisir donc de retrouver un groupe sûr de lui.
Indéniablement la référence Death en Angleterre, Gavin Ward et ses collègues de scènes reprennent fidèlement la barre et nous livrent une nouvelle fois un pur produit de leur collectif talentueux. Rigoureux, rythmé et bien construit, on pourra surtout retenir de cette galette sa rigueur à faire figure de proue en matière de maturité.
Pas aussi lourde que la grande majorité des compositions du même genre, pas aussi violentes ou torturées que ces même compostions,
Bolt Thrower fait marcher ses moteurs par une création à la fois simple et complexe, taillé dans la masse. Un hommage également à un atwork agréablement soigné, qui ne reflète pas vraiment l’esprit du Death
Metal, avec un clin d’œil à l’esprit première guerre mondiale. L’arme à la main, la tour anglaise vient en remettre une couche.
On aura le plaisir également de retrouver
Bolt Thrower en été 2010 dans le cadre du
Metal Fest de l’année en question. Si vous en avez l’occasion, allez les voir et vibrer avec eux. Du plaisir garanti.
Paganwinter
Ben lui, dès qu'y a du Bolt Thrower, il suffit qu'il ne bosse pas ou qu'il ne soit pas retenu pour d'importantes raisons, t'es sûr de le trouver là-bas !
Et il connaît Jo Bensch à présent, attention !...
(Oui, bon, d'accord, comme beaucoup peuvent la connaître pour l'avoir croisée durant un fest, mais quand même...).
Massif et furieux comme 1 tir de saturation avant 1 assaut d infanterie (de 14-18), bolt thrower delivre son ultime album.
Dans le digipack les statues de soldats du Guards monument (monument dans la cour des quartier du Blues and Royals /household cavalry à Londres) sont juste splendides et mettent en avant le "fighting spirit" brits. Quant à la jacquette de l'album, elle est juste intemporel.
Malheureusement le groupe se separe qlq temps apres, sans avoir delivré 1 temoignage live de leurs assauts sonore.
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