The Valley

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17/20
Nom du groupe Whitechapel (USA)
Nom de l'album The Valley
Type Album
Date de parution 29 Mars 2019
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album64

Tracklist

1.
 When a Demon Defiles a Witch
 05:04
2.
 Forgiveness Is Weakness
 02:55
3.
 Brimstone
 03:25
4.
 Hickory Creek
 04:56
5.
 Black Bear
 03:08
6.
 We Are One
 03:58
7.
 The Other Side
 03:17
8.
 Third Depth
 04:07
9.
 Lovelace
 03:48
10.
 Doom Woods
 05:51

Bonus
11.
 Sea of Trees
 

Durée totale : 40:29

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Whitechapel (USA)


Chronique @ MasseGrav

10 Décembre 2021

Un album très homogène et très bien construit pour une évolution pertinente et remarquable

Whitechapel est une formation que j’apprécie tout particulièrement dans le milieu du Deathcore.

A la lecture d’une phrase comme celle-ci, il peut être intuitif de déduire que l’auteur aime beaucoup le groupe depuis ses tout débuts, et surtout son bon vieux son des premiers albums. On peut même poursuivre en affirmant qu’il s’est progressivement désintéressé du groupe au fil des albums, trouvant mieux ailleurs, et enchainant les déceptions…

Pourtant il n’en est rien… comme la note vous l’aura certainement témoigné, j’ai adoré The Valley.
Whitechapel est pour moi l’un des rares groupes à faire évoluer sa musique en réussissant l’exploit de ne pas perdre en route tout son public du début, et ce malgré quelques changements radicaux.

L’expérimentation du chant clair se fait généralement dans l’amertume pour qui est fan d’un groupe de metal extrême depuis longtemps, voire même dans la douleur, provoquant une séparation difficile.
Et pourtant il y a certains albums qui réussissent brillamment leur transition vers un son plus mélodique (toutes proportions gardées ici), en gardant leur personnalité intacte, The Valley est de ceux-ci.

En effet, après un Mark of the Blade sympathique mais très inégal, Whitechapel fait encore évoluer sa musique en proposant un concept album, dont le thème est inspiré du vécu pour le moins tourmenté de Phil Bozeman, dont la jeunesse a été marquée par la perte de ses parents.
Et le groupe le fait bien, mais vraiment vraiment bien, le premier morceau en est la meilleure illustration, l’ambiance est posée directement et synthétise ce que l’album nous réserve : du Whitechapel en mode rouleau compresseur et des passages mélodiques en chant clair.

Ainsi When a Demon Defiles a Witch nous introduit cette cuvée de la meilleure des manières, pour enchaîner ensuite sur deux morceaux bien énervés que sont Forgiveness is Weakness et Brimstone, et c’est après ce premier tiers de l’album qu’une évidence s’impose : The Valley est un album très homogène et très bien construit.

En effet, les morceaux s’enchaînent avec fluidité, et les passages mélodiques ne tombent pas comme un cheveu sur la soupe, c’est un plaisir d’écouter l’album d’une seule traite car on alterne systématiquement entre des morceaux nerveux et des morceaux posés. Et cet enchaînement fonctionne aussi bien car les morceaux se valent, il n’y a pas de morceaux moyens brisant l’enchaînement et nuisant à l’album, voire passables sur la fin.

La suite poursuit sur la même lancée avec Hickory Creek, Black Bear et We are One, dans la même lancée qui se poursuivra jusqu’à Doom Woods.
Et quel plaisir de trouver des morceaux si propices au Headbang, on aurait pu craindre leur disparition mais on retrouve sans problème les habitudes de composition du groupe dans des morceaux marquants avec notamment quelques mid tempi et breaks bien brutaux (Black Bear, We Are One).

Par ailleurs le batteur dépêché pour cet album fait du très bon boulot, on aurait pu avoir peur suite au départ de Ben Harclerode, mais Nick Koperweis est tout simplement excellent, il instaure un groove qui correspond parfaitement au groupe, mais de la part de l’ancien batteur d’Animals as Leaders il n’y avait en vérité pas de quoi être inquiet.

Et que dire de Bozeman, qui non content de maintenir un chant growlé dévastateur, montre qu’il a vraiment bossé son chant clair, clairement son travail sur la voix se ressent et participe grandement à l’efficacité et à la fluidité de cet album.
A ce sujet il faut d’ailleurs noter que le mixage est excellent, et pourtant je suis difficile sur le sujet, mais il faut croire que les personnes en charge du son ont enfin compris que le Deathcore s’apprécie avec une caisse claire bien claquante et une grosse caisse qui ne sonne pas comme un tic tac ou un seau de plage martelé par une double-pelle en plastique.

Pour conclure, je dirai qu’après de nombreuses écoutes je reste complètement convaincu par cet album qui devrait sans problème tenir sur le long terme. Les morceaux les plus bourrins sont de très bonnes occasions d’y revenir lorsqu’on cherche à se prendre une tannée et les morceaux variant les ambiances se montrent tout aussi efficaces si l'on se sent tenté par un Deathcore teinté de mélodies

Rien à faire, les étoiles sont alignées, pour moi The Valley atteint le niveau des meilleurs albums de la formation s'il ne les surclasse pas carrément, c'est un véritable imparable, et peut-être même le meilleur album du groupe...

2 Commentaires

6 J'aime

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David_Bordg - 11 Décembre 2021:

Excellent, le nouveau est sorti il y a trois semaines.

MasseGrav - 11 Décembre 2021:

Après quelques écoutes, Kin me semble lui aussi très réussis peut être même se révélera-t'il aussi bon avec le temps.

On verra si il passe aussi bien le cap des deux ans que The Valley, j'ai cru voir des critiques moins univoques que pour son prédécesseur néanmoins.

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