The Powerless Rise

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17/20
Nom du groupe As I Lay Dying (USA)
Nom de l'album The Powerless Rise
Type Album
Date de parution 11 Mai 2010
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album288

Tracklist

1.
 Beyond Our Suffering
 02:49
2.
 Anodyne Sea
 04:33
3.
 Without Conclusion
 03:14
4.
 Parallels
 04:56
5.
 The Plague
 03:41
6.
 Anger and Apathy
 04:24
7.
 Condemned
 02:48
8.
 Upside Down Kingdom
 03:59
9.
 Vacancy
 04:25
10.
 The Only Constant Is Change
 04:06
11.
 The Blinding of False Light
 05:08

Bonus
12.
 Condemned (GunFifht Mix) (iTunes Pre-order only)
 03:59

Durée totale : 48:02

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As I Lay Dying (USA)


Chronique @ Arachnid

17 Mai 2010

Un très bon album de metalcore, beaucoup plus thrash qu’à l’ordinaire

Pilier du genre, groupe-phare de la scène quasiment indétrôné, se ressourçant sans cesse pour servir la même sauce avec originalité et efficacité, As I Lay Dying s’est largement imposé en matière de metalcore bourrin et mélodique. La reconnaissance a débuté avec le très bon Frail Words Collapse et le groupe a explosé en 2005 avec Shadows Are Security, album parfait adulé par des millions de fans. Deux ans plus tard sortait An Ocean Between Us, l’occasion au groupe de se présenter avec leur nouveau bassiste scandeur de mélodies en chant clair Josh Gilbert, remplaçant Clint Norris avec autant d’aisance vocale que de difficulté à retrouver la même présence et le même timbre que l’on pouvait reconnaitre entre mille sur "Confined" ou encore "The Darkest Nights"… Dans tous les cas, le quatrième album a réussi son pari et est parfaitement rentré dans le moule de la discographie d’AILD. Mais trois années passent et rien n’est venu à nos oreilles si ce n’est un excellent DVD live (This Is Who We Are) l’an passé. Revoici donc nos chers Californiens qui nous offrent un cinquième album pour le moins différent. Explications…

Une pochette sobre mais bien jolie, que l’on serait tenté de qualifier d’As I Lay Dyienne. Et puis vient la musique et c’est les mains tremblotantes que j’insère le CD… Premier morceau, sûrement une intro. Et bien non, le titre est court mais complet. Première impression : le groupe nous sert du thrashcore virulent comme d’habitude sauf que là, ça blaste, ça envoie le pâté d’entrée avec des riffs rapides, précis, à la fois moderne et désuets, ajoutant de belles mélodies (mais hélas pas extraordinaires si on a déjà écouté par cœur les précédentes galettes du combo)... Pas de chant clair, pas encore, juste un Tim Lambesis pas content du tout, qui gueule avec sa voix inimitable et nous fracasse les oreilles entre deux soli. Et ça scande : « Beyond our suffering !! » et le morceau se termine tout en bourrinage. Bref, du As I Lay Dying, me voilà rassuré.

Deuxième morceau, en général un bon single avec chant clair, le genre qu’on apprend immédiatement par cœur, qui reste en tête. Bingo ! Bien que le refrain ne soit pas très marquant, le morceau possède de bons riffs thrash et des saccades incroyablement bien suivis par un Jordan Mancino très en forme, bastonnant ses fûts de manière frénétique. Ceci dit, pour un titre typé single, rien n’est vraiment marquant pour nous faire rêver ; car des chansons comme "Anodyne Sea", il y en a à la pelle, de partout dans le genre, le morceau me fait d’ailleurs pensé à du vieux All That Remains

Puis vient le reste de l’album, hélas plutôt inégal, et deux constats viennent immédiatement se caler dans ma tête : en premier lieu, l’album est résolument plus thrash, avec ses parties rapides et agressives, ses riffs hachés à la fois sombres et entrainants, ses soli heavy et ses nombreux roulements de caisse claire comme on peut le constater sur l’excellent "Without Conclusion", l’un des meilleurs titres de ce cinquième opus. Secondement, The Powerless Rise s’avère beaucoup plus violent que son prédécesseur. En effet, tout en ne négligeant pas les multiples passages aériens et les refrains harmonieux, le CD possède une âme beaucoup plus virulente et moins mélodique que sur le transcendant An Ocean Between Us qui repoussait les limites du mélo chez le groupe. Cette nouvelle brutalité peut être considérée comme un bon point mais aussi comme un mauvais point, le groupe ne proposant généralement pas assez de riffs marquants et c’est là où ça pêche…

Ces points noirs sont indéniablement ce qui rend ce cinquième album moins bon : pas mal de passages ennuyeux comme sur "The Only Constant Is Change" ou encore "The Blinding of False Light", des riffs aux sonorités mille fois vues comme par exemple Killswitch Engage sur les pourtant très bons "Anger and Apathy" et "Upside Down Kingdom" ou encore Lamb Of God sur "Condemned" et "Without Conclusion", qui en font des titres pas franchement très extraordinaires… Bref, il y a quelque chose qui manque pour que l’album soit de la même trempe que les anciens. Mais rassurez-vous, il subsiste également du très bon, comme le chant de Lambesis toujours plus énervé et bourrin, ou encore au niveau de la batterie nettement plus inspirée. Dommage pour cette dizaine de petits riffs qui, accumulés, viennent obscurcir la perfection…

Sans être plat de bout en bout, The Powerless Rise ne vaut nettement pas les deux précédents opus qui arrivaient à proposer une foule de morceaux tous aussi mémorables les uns que les autres. Ici, aucun solo ne vient vraiment faire vibrer mon cœur, aucun refrain ne restera concrètement gravé dans ma tête, aucune chanson ne vaut les précédents singles…

Une déception par conséquent. Mais une bonne déception néanmoins, l’album n’étant pas à mettre à la poubelle. Ainsi, malgré ma petite déception personnelle, The Powerless Rise reste un très bon album de metalcore, beaucoup plus thrash qu’à l’ordinaire mais hélas plutôt en deçà de ce qu’à pu proposer le groupe récemment. Après l’excellent mais plutôt ordinaire deuxième album éponyme de Killswitch Engage et la déception ennuyeuse de Bleeding Through, j’espère sincèrement que le prochain Parkway Drive arrivera à remonter cette baisse d’originalité grandissant dans le metalcore…

14 Commentaires

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Arachnid - 19 Mai 2010: Wow putain la boulette ! Merci Sonic, (étant donné que je m'écoute en boucle la dernière de Whitechapel, j'ai confondu ^^)

Je rectifie ça merci :)
Ze_PounkVinch - 20 Mai 2010: Bonne chronique mais pour moi ce Powerless Rise est une vraie claque (du niveau de Constellations de August Burns Red l'an dernier). Je n'ai jamais totalement accroché à As I Lay Dying, j'ai écouté leurs 3 premiers albums plusieurs fois, y prenant plaisir mais pas au point d'acheter. La faute à un manque de puissance, une production trop lisse et une voix claire envahissante et très souvent horripilante. Ici dès le premier morceau j'ai été happé par la puissance avant que l'excellent Anodyne Sea me mette ma raclée...Et cette voix claire toujours envahissante mais qui pour la première fois avec AILD ne m'agace pas. Je trouve chaque morceau vraiment inspiré et puissant Du tout bon metalcore et une masterpiece du genre pour moi. Bref premier album d'As I Lay Dying acheté et sans regret puisque je ne m'en lasse pas...
Paillou - 22 Mai 2010: Super chronique, sans longueur et vraiment agréable à lire.
Je vais me pencher sur l'album.
Goneo - 06 Octobre 2010: Ouai, moi je trouve que AS I LAY DYING se mord la queue avec cette album. Aucune surprise, moins bon que les précédents, normal cela sent le réchauffé, déçus, je suis déçus. J'attendais d'eux qu'ils prennent un poil de risque, mais non il nous réserve la même recette avec moins d'inspiration. Dommage, du coup c'est moyen. 12/20

Edit
Rectification, si sur le coup cela m'avait pas émoustiller, voici que je retombe sur cet album, en faite un 15/20 est bien justifier. J'aurais presque envie d'effacer ma première impression.
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Chronique @ Loki_Gates

07 Juillet 2010

Si As I Lay Dying n’est pas un pilier de la scène Metalcore, alors j’arrête tout et je change de vie

As I Lay Dying, un groupe dont je ne suis pas extrêmement fan et dont j'aborde les albums toujours avec une légère appréhension.
Après An Ocean Between Us, le groupe revient avec un nouvel album, The Powerless Rise, sortit chez Metal Blade. Étant peu fan du groupe et n'appréciant que réellement leur deuxième album, Frail Words Collapse, sur lequel aucun titre n'est à jeter selon moi, c'est à reculons que je me décide à écouter cet album en streaming sur leur myspace (comme on le dit souvent, il n'y a que les cons qui changent pas d'avis). Je fus très surpris de la claque que j'ai reçue et c'est pour cela que j'ai décidé de me procurer ce nouvel album de la bande à Tim Lambesis et c’est pour cela que je me décide de vous le chroniquer pour vous convaincre de vous le procurer.

Si As I Lay Dying n’est pas un pilier de la scène Metalcore, alors j’arrête tout et je change de vie. Tous mes doutes ainsi que mes appréhensions se sont envolés à la mise en route du disque dans ma chaine HIFI, on a affaire à de gros monstres et à un album qui est fabuleux.
Autre affirmation, les All That Remains et Bullet for My Valentine peuvent tout de suite ranger leur matos et laisser les maitres à l’œuvre (bien que je ne veuille surtout pas offenser les fans de ces groupes, car tout le monde aime ce qu’il veut et j’ai fait comme tout le monde j’ai écouté pour découvrir). Mais il est certain qu’AILD évolue une classe au-dessus.

Cet album est écrit pour le public et fera un malheur en live tellement toutes les chansons sont des singles potentiels. Il est aussi accessible pour un public, certes averti, mais amateur de passages mélodieux et clairs. Il n’en demeure pas moins qu’il ne devient pas pour autant une daube commerciale.
Tout y est pour que tous, (ou du moins les plus nombreux l’aiment), le blast violent, un Tim en pleine forme, un son puissant et net, des passages clairs à la voix et aux guitares, des refrains accrocheurs que moi-même je me suis surpris à reprendre de temps à autres et ce même dès la première écoute. Je retiens comme exemple, LE titre de l’album, « Anodyne Sea ». Mon avis n’a cependant pas autorité absolue et chacun trouvera un choix différent du mien et c’est bien ce que je vous souhaite. Aucun titre ne surpasse l’autre, ils sont tous au même niveau pour une homogénéité parfaite selon moi.
Seul Bémol de cet album, la structure des chansons est souvent sensiblement la même:
On a donc des couplets criés, rapides d’un côté, et de l’autre on a un refrain clair, qui n’enlève rien à la rapidité de la chanson et sa mélodie, ni à sa puissance, mais qui apparait le plus souvent des la première minute, voire une minute trente. Mais rassurez-vous, tout cela est magnifiquement posé et aucun reproche de poids n’est à faire. Il n’est pas question d’une mélodie sur jouée qui à la longue devient « nian nian ».
Cet album ne fera donc certainement pas tache dans votre collection de CD et dans votre chaine Hifi. Ce « The Powerless Rise » est une merveille pour les oreilles, une tuerie comme diraient certains. As I Lay Dying maitrise son sujet pour nous offrir une belle œuvre que je ne me lasse pas de réécouter encore et encore.

Je le dis et je le répète, AILD n’était pas un groupe dont j’étais super fan mais je dois avouer que j’attends la prochaine production avec impatience, Bravo Tim et Cie.

LG

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Celldweller55 - 09 Septembre 2010: Mouarf, j'avais cru comprendre que AILD était un des fers de lance du Metalcore, donc j'ai voulu m'y mettre avec cet opus mais je n'ai décidément pas accroché. Je préfère encore All That Remains dans le même genre. Merci pour la chronique.
Celldweller55 - 09 Septembre 2010: Je vais tenter FWC alors. Merci.
shadowsarepowerless95 - 05 Fevrier 2012: C'est ce que j'appelerai, en toute modestie : un album de metalcore parfait!
eregrebal - 05 Fevrier 2012: En effet tout bonnement magnifique, surtout après un An Ocean Between Us, bon mais au final loin d'être exceptionnel.
Trés bonne chronique, pour un album que je conseille a tout les réfractaires du genre.
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