The Post-Apocalyptic Servant

Liste des groupes Death Metal Sinister (NL) The Post-Apocalyptic Servant
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15/20
Nom du groupe Sinister (NL)
Nom de l'album The Post-Apocalyptic Servant
Type Album
Date de parution 23 Mai 2014
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album85

Tracklist

1.
 The Science of Prophecy
 05:06
2.
 The Macabre God
 04:06
3.
 The Sculpture of Insanity
 03:32
4.
 The End of All That Conquers
 04:31
5.
 The Masquerade of an Angel
 04:49
6.
 The Dome of Pleasure
 04:07
7.
 The Post-Apocalyptic Servant
 04:04
8.
 The Art of Skin Decoration
 04:15
9.
 The Saviour
 04:47
10.
 The Burden of Mayhem
 04:47

Durée totale : 44:04

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Sinister (NL)


Chronique @ growler

19 Juin 2014

On prend les mêmes et on recommence!!

On prend les mêmes et on recommence!! Cela peut paraître anodin, mais s'agissant de Sinister, cet état de fait est inédit car c'est la première fois que le groupe publie un nouveau méfait sans avoir subit le moindre changement de personnel. Fort d'un "The Carnage Ending" plus que convaincant, la formation ne change pas non plus une équipe qui gagne puisque "The Post-Apocalyptic Servant" est une nouvelle fois produit par Uken Jörg (God dethroned, Dew-scented) au Soundlodge Studio et, l'artwork, dans le même style que le précédent, a encore été confié à Mike Hrubovcak (Vile), frère de J.J Hrubovcak, bassiste de Hate Eternal.

En préambule, il est à souligner que "The post-apovalyptic servant" est un concept-album dont l'histoire se place dans un monde post-apocalyptique, à des millions d'années de notre époque, dirigé par des esprits malfaisants, monde dans lequel les gens sont réduits à l'état de mutants esclaves et, devenus le jouet de ces esprits maléfiques. Une seule issue possible, la mort. Le tout est ordonné et contrôlé par le Servant, tout un programme!!

Depuis leur reformation en 2006, les bataves n'ont eu de cesse de se radicaliser, flirtant désormais avec le "brutal-death", Sinister pouvant même se targuer de n'avoir publié que des opus de qualité (avec un bémol pour "Legacy of Ashes"). Le disque débute par un petit discours dont, on suppose, qu'il s'agit du Servant, avant que l'explosion sonore ne débarque, sur fond de "blast-beat". Le style est identifiable et il semble que la formation reprennent les choses là où elles les avaient laissées avec "The Carnage Ending". "The science of prophecy" est doté d'un pont lourd, mettant en exergue l'accélération énorme qui va suivre. La brutalité et la violence ont encore monté d'un cran et, la découverte intégrale de "The Post-Apocalyptic Servant" viendra le confirmer. Il suffit de vous envoyer dans vos cages à miel "The macabre god", "The masquerade of an angel", "The saviour" ou encore "The burden of mayhem" qui vous feront sauter vos bouchons de cire et vous ferons économiser des cotons tiges. "The Post-Apocalyptic Servant" s'inscrit dans la droite lignée de "The Carnage Ending", mais en plus rapide.

Cependant, afin d'éviter l'asphyxie à l'auditeur, Sinister sait aussi ralentir le tempo et proposé des passages plus lourds comme sur "The art of skin decoration", le début de "The saviour" et de "The burden of mayhem" et, l'ensemble de "The end of all that coquers". Il sait également mettre en place des breaks "brise-nuque" comme sur "The science of prophecy", "The dome of pleasure" ou "The burden of mayhem". Sinister, fidèle à son habitude, ne fait pas dans la dentelle et la furie de cet album suffirait à me mettre en joie.

Mais il s'agit de Sinister et, après 25 ans de carrière, un style reconnaissable, une patte affirmée, force est de constater que "The Post-Apocalyptic Servant", est inférieur qualitativement à "The Carnage Ending", la faute, sans doute, à l'absence de moments forts, ou de titres marquants comme pouvait l'être "Transylvania" sur l'album précédent. Aussi, certaines parties sont assez convenues comme l'accélération de "The masquerade of an angel", la deuxième moitié de "The art of skin decoration", le break de "The saviour" et celui de "The macabre god". Le réel point faible du skeud se situe, selon moi, au niveau des solos qui se trouvent entre le banal ("The art of skin decoration", "The masquerade of an angel"), le peu inspiré ("The dome of pleasure") ou l'insipide ("The burden of mayhem", "The saviour"). Pour finir, nous déplorerons quelques longueurs ici ou là ("The saviour" ou "The art of skin decoration").

Le pire est que j'ai l'impression que Sinister est en mode "pilotage automatique", se contentant de livrer un réchauffé plus "bourrin" de "The Carnage Ending", en prenant les mêmes ingrédients mais avec un dosage irrégulier, et, une totale absence de surprise, conférant à l'ensemble, un sentiment de linéarité évidente. Malgré le tabassage en règle auquel nous avons droit, on finit par s'ennuyer ferme.

"The Post-Apocalyptic Servant", même doté de qualités certaines, représente le disque le moins intéressant depuis 2006. Ce crue 2014 est inférieur à la précédente cuvée, de par son manque d'inspiration, son aspect routinier, ses solos plats et, dans la similitude de la structure de ses compositions (hormis "The end of all that conquers"). Vous l'aurez compris, je ressors déçu à l'issu de l'écoute intégrale de la dernière livraison de Sinister et, j'ai beau multiplier les écoutes, rien à faire, je n'arrive pas à entrer dedans.

8 Commentaires

9 J'aime

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thefastandgrind - 20 Juin 2014: une baffe ce skud
Eaque - 21 Juin 2014: Il y a en a eu des bien mieux de leurs part si je puis me permettre, mais j'attend d'écouter en profondeur...
JimiH - 25 Juin 2014: ça ressemble toujours à du Supreme Pain, avec moins d'épaisseur, c'est bien fait malgré tout, quoique bien en deça de Dead Congregation par exemple pour citer une sortie récente, et on se demande où est (en train de) passé l'identité de Sinister... @holocaust : c'est Supreme Pain qui est composé à 80% du line-up de Sinister, non pas l'inverse...
Tyrcrash - 26 Juin 2014: Je l'aime bien pour ma part, plus compacte, rapide (et du coup homogène) que son prédécesseur. Le riffing du précédent est plus efficace est plus efficace il est vrai, mais celui là est plus varié, même si fatalement certain moment semble ne tenir que par l'aggression.

Sinon oui, c'est Supreme Pain qui est Sinisteresque et non l'inverse. (cela dit j'ai découvert Sinister via Supreme Pain donc bon).
Je capte pas trop le rapport avec Dead Congregation, c'est pas trop le même genre de Death.
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