The Closing Chronicles

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16/20
Nom du groupe Nightingale (SWE)
Nom de l'album The Closing Chronicles
Type Album
Date de parution 01 Janvier 1996
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album14

Tracklist

1.
 Deep Inside of Nowhere
 07:12
2.
 Revival
 04:25
3.
 Thoughts from a Stolen Soul
 09:01
4.
 So Long (Still I Wonder)
 04:47
5.
 Steal the Moon
 03:17
6.
 Intermezzo
 04:22
7.
 Alive Again
 09:26

Durée totale : 42:30

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Nightingale (SWE)


Chronique @ MetalSonic99

09 Septembre 2023

Un bon album avec peut-être de meilleures compositions que le premier

Nightingale est le projet qui a montré le côté le plus doux de Dan Swanö pour son amour du Rock Progressif, et il est sans doute devenu l'un de ses projets les plus connus (à l'exception de son travail dans le domaine du Death Metal avec son ancien groupe Edge Of Sanity).
Dès lors, ce deuxième méfait ayant pour nom « The Closing Chronicles » a vu le projet prendre une tournure différente car Dan a décidé de s’associer à son frère Dag afin de s’orienter vers une nouvelle direction progressive, tout en amenant ce travail à devenir l’un des meilleurs albums de Rock Progressif que vous n’ayez jamais entendus. Ainsi, cette petite pépite qui a vu le jour en 1996 est une bouffée d'air frais débordant de mélodies magnifiques et d'instruments savoureux, le tout agrémenté de l'excellente voix claire de Dan Swanö qui ne nous a pas habitués à cela avec les growls du groupe Edge Of Sanity.

Par ailleurs, ce disque devait être à l’origine le dernier du projet Nightingale puisqu’il représente la soi-disant fin de l’histoire racontée dans le premier opus « The Breathing Shadow ». De ce fait, « The Closing Chronicles » se montre avec un côté plus lourd que son prédécesseur et un auditeur occasionnel serait pardonné de penser qu'il s'agit-là de deux entités différentes s’il écoute simultanément les deux projets. En effet, bien que l’aîné des deux contient une sorte d'énergie sombre, son cadet adopte, lui, une approche plus décontractée en introduisant une atmosphère de claviers et de piano dans le spectre sonore ; état de fait conduisant ainsi ces changements vers une galette de style moins gothique, qui accorde une plus grande attention à l'arrangement, à la musicalité et à la composition.

A l’évidence, par-delà cette instrumentation et ces belles mélodies vocales, une chanson comme "Deep Inside of Nowhere", très mélancolique et envoûtante, grâce à sa flûte, donne le ton à l’entièreté du titre ; à l’instar de la ballade "So Long (Still I Wonder)", atmosphérique et maussade, générant une sensation quasi ''floydienne'', et ce jusqu'aux savoureux leads de Dag. Ce côté envoûtant se retrouve également dans le très progressif "Thoughts from a Stolen Soul", plus décontracté et funky, composé de quelques riffs d'orgue et de nombreux solos de guitare de style blues. Quant à la magnifique épopée finale "Alive Again", elle présente un superbe travail de guitare acoustique et électrique, suivi de couches de clavier qui démontre la magie générale de Nightingale.

Il convient néanmoins de préciser que l’entièreté du disque n’est pas du même acabit car deux des morceaux qui le composent ont la particularité d’être d’un style de Rock pur en étant les seuls à montrer Nightingale dans sa forme la plus énergique en se juxtaposant parfaitement aux morceaux plus longs et atmosphériques. Le premier de ces intrus ayant pour nom "Steal the Moon" est extrêmement optimiste en étant un rayon de soleil sur ce disque incroyablement sombre, tandis que le second, "Revival", pourrait bien être le meilleur morceau de l'album. En effet, il s’agit-là d’une mini-épopée aussi puissante qu'entraînante, composée de gros riffs de guitare, de nombreux crochets, le tout agrémenté de la voix imposante de Swanö qui vous entraîne avec lui dans sa folle mélopée. 
Il faut dire que, la plupart du temps, Dan ne perd pas de temps dans de longues introductions ou d’intermèdes d'effets sonores pour soutenir l'histoire qu'il raconte puisqu’il choisit plutôt de la transmettre uniquement par le chant et l'atmosphère.

Malheureusement, cette approche dérape parfois. En témoigne "Intermezzo" qui est incontestablement le morceau le plus faible de ce recueil, mais ce sévère constat s'explique par le fait que ce titre est tout simplement trop sombre et lancinant avec ses claviers quasi omniprésents. De plus, sa voix parlée tel un poème mortuaire récité lors d’un enterrement plonge l’auditeur dans un ennui total pendant presque cinq minutes!

Pour conclure, aller dans une direction complètement opposée de celle initialement prévue est toujours un défi pour n'importe quel groupe, et sur ce deuxième méfait, les frères Swanö parviennent à adopter cette approche admirablement, ce qui fait facilement de ce disque l'une des meilleures sorties de Nightingale jusqu'à présent et une offre supérieure à l’opus précédent. En effet, que ce soit au niveau du chant, de la production ou de l’équilibre général de tous les instruments, tout est réuni pour faire un excellent album, et pour ceux ayant suivi la carrière de Dan Swanö en tant que chanteur, musicien et producteur, ils sont probablement conscients que son amour pour le Rock Progressif dans le style des années septante (oui je la ferai à chaque fois) est un attachement qui transparaît pleinement dans « The Closing Chronicles ».

En définitive, si l’on observe bien, la raison pour laquelle ce deuxième travail est également remarquable, c'est parce que nous avons ici la rare réussite d’un album conceptuel. A l’évidence, les albums conceptuels ont toujours été quelque chose de fragile pour la plupart des groupes, car ils ont tendance à l’aborder comme une sorte d’opus magnum. Par conséquent, le résultat est très souvent considéré comme le matériel classique du groupe ou comme une tentative vaine de faire quelque chose de différent.
Ainsi, cette réussite muera ce projet à deux en un véritable groupe (à partir du quatrième album) en donnant aux Swanö l’envie de poursuivre le chant du Rossignol pour une troisième aventure.

2 Commentaires

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chub42 - 10 Septembre 2023:

Hé mec elle est vraiment très bien ta chronique de Nightingale!!! En fait je n'ai pas du tout les mêmes gouts métalliques que toi mais je me suis interessé à ce groupe comme pas mal de monde parce ce que suis un grand fan d'Edge of sanity.Je possède les 6 premiers albums de Nightingale,il y a longtemps que j'ai plus écouté ce groupe mais c'est plutôt de bons souvenirs.Ca me donne envie d'y revenir entre mes disques préférés de Cannibal Corpse,Dying Fetus ou Immolation,ça changera un peu de ces brutes épaisses he he,on en reparle dans quelques temps.

 

MetalSonic99 - 10 Septembre 2023:

Merci à toi ça me fais plaisir! Je les ai réécoutés il y a pas si longtemps et ça m'a donné envie d'écrire une chronique! Faut dire que ça fait 10 ans qu'on les entends plus donc ça permet comme tu dis de ramener de bons souvenirs! 

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