The Black Halo

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18/20
Nom du groupe Kamelot
Nom de l'album The Black Halo
Type Album
Date de parution 15 Mars 2005
Labels Steamhammer
SPV
Enregistré à Gate Studios
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album493

Tracklist

1.
 March of Mephisto
 05:29
2.
 When the Lights Are Down
 03:41
3.
 The Haunting (Somewhere in Time)
 05:40
4.
 Soul Society
 04:17
5.
 Interlude I : Dei Gratia
 00:57
6.
 Abandoned
 04:07
7.
 This Pain
 03:59
8.
 Moonlight
 05:10
9.
 Interlude II : Un Assassinio Molto Silenzioso
 00:40
10.
 The Black Halo
 03:43
11.
 Nothing Ever Dies
 04:45
12.
 Memento Mori
 08:54
13.
 Interlude III : Midnight - Twelve Tolls for a New Day
 01:21
14.
 Serenade
 04:44

Bonus
15.
 Epilogue (Japanese Bonustrack)
 02:47
16.
 Soul Society (Radio Edit Japanese Bonustrack)
 03:54
17.
 The Haunting (Radio Edit)
 03:42
18.
 March of Mephisto (Radio Edit)
 03:30

Durée totale : 01:11:20

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Kamelot


Chronique @ Guardian

17 Fevrier 2005
Kamelot fait partis de ces groupes qui sont partis de pas grand chose pour arriver à beaucoup. Tout au long de leur discographie, on les a vu évoluer. Après un très bon "Fourth Legacy" et un splendide "Karma", le groupe nous a balancé un "Epica" qui nous a permis de confirmer que le phénomène Kamelot prend de plus en plus d'ampleur.

Aujourd'hui vient l'heure de "The Black Halo", et autant dire que cet album s'annonce comme l'un des plus cruciaux pour le groupe américain. D'entrée, la barre est placée très haute: mini intro incrustée dans le premier morceau et le ton est donné. D'abord un gros choc car, à défaut d'être du Kamelot, le groupe innove totalement, explorant des riffs encore inconnus dans leur univers. Ca peut faire peur au début, mais on s'y fait très vite, et Dieu que c'est bon! L'apparition de grunts avec la présence de Shagrath (Dimmu Borgir) renforce le côté original de cette première chanson qui s'avérera se poursuivre tout au long du cd.

Le côté progressif prend fortement le dessus, et même s'il n'est pas question de concept album, les titres s'enchainent à une vitesse hallucinante et on prend son pied durant les 14 morceaux de cette merveille. Seuls les quelques interludes et "Abandoned", seule ballade de tout l'album, nous permettra de souffler un peu. Il est incroyable de constater à quel point leur musique a muri depuis leurs débuts et le fait de vouloir faire quelque chose de différent rend cet album encore plus attrayant. C'est à présent au tour de Jens Johansson (Stratovarius) et à Simone Simons (Epica) de faire une apparition rapide et d'épauler le chant toujours plus envoûtant de Roy Khan. Comme si la puissance et l'efficacité de The Black Halo n'avaient pas encore fait assez d'effet à travers les sublimes "The Black Halo" et "The Haunting (Somewhere In Time)", Kamelot nous pond un "Memento Mori" colossal de 9 minutes qui est le plus long morceau que le groupe ait écrit.

Bref, vous l'aurez compris, avec ce nouvel opus, kamelot se devait d'assurer et ils ont pris beaucoup de risques en modifiant partiellement leur musique, et c'est une réussite totale. Mais attention, que les fans des débuts ne prennent pas peur, ils n'ont pas pour autant changé de style et sont fidèles à eux-mêmes, comprendre du heavy comme on l'aime.

En conclusion, nous tenons là une pure merveille du haut de ses 14 titres, qui ravira les anciens fans et en conquerra de nouveaux. Epica était pour Kamelot l'album de la révélation, et il y a fort à parier que TBH sera celui de la consécration.

7 Commentaires

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tyler - 17 Avril 2009: Magnifique album.
CaitiffChoir - 03 Fevrier 2010: March Of Mephisto,une pièce vraiment impressionnante.

J'ai commencé ma découverte de ce groupe par cet album,et j'ai qu'une envie,écouter les autre albums.
blackiss - 26 Mai 2010: Moi aussi, c'est avec cette album que j'ai fait mon incursion dans le monde de Kamelot, à la première écoute j'ai été déçu par la voix du chanteur, trop bien chanté à mon goût. Le même effet que m'avais donné Dream Theater à l'époque, avec le temp je m'habitue, je préfère de loin Helloween ou Epica, en comparaison. je vais quand même faire une autre tentative avec Karma. Ah oui ! J'oubliais la musique est excellente.
greatradio - 07 Mars 2011: Excellent album certes mais encore une fois magnifique pochette, peut etre une des plus belle de ma discographie.
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Chronique @ Eternalis

26 Avril 2009
Développer sa musique, affiner son art, c’est ainsi qu’auront muri la musique et le concept de Kamelot, notamment depuis l’intégration de Roy Khan, ayant véritablement catapulté le groupe vers les plus hautes sphères du metal mélodique et symphonique.
"Karma" avait laissé entrapercevoir un potentiel incroyable, et "Epica" en 2002 avait confirmé un mouvement : Kamelot était bien différent de la masse insondable des groupes à tendance symphonique. En évitant intelligemment la surenchère orchestrale, et en explorant des contrées romantiques (dans le sens littéraire du terme), les Américains et leur emblématique vocaliste norvégien délivrait un metal puissant mais d’une tendresse inouïe, provoquant les sentiments les plus fins, touchant le cœur au plus profond de son être par des mélodies très travaillées et une utilisation de l’orchestre très originale et active, et non contemplative comme ça peut-être le cas chez Rhapsody of Fire où les symphonies évoquent plus des paysages que des émotions.

Suite conceptuelle d’"Epica", traitant du mythe de Faust, mais ici sous sa figure diabolique, "The Black Halo" représente aujourd’hui le summum de la carrière speed du groupe, une maturité musicale complètement acquise et une indépendance désormais évidente.
A travers un rythme souvent effréné, les symphonies se font plus vives que par le passé et moins sombres que ce qu’elles seront à l’avenir. Elles portent vers le haut des compositions touchées par la grâce et la beauté, empreintes d’un lyrisme de toute beauté.
Soutenus par une batterie souvent implacable de Casey Grillo, les riffs de Thomas Youngblood naviguent entre l’assassin ("This Pain", "The Black Halo", "March of Mephisto") et le très rapide ("Nothind Ever Dies" évoquant Stratovarius dans son entame), comme c’est particulièrement le cas sur l’hymne "When The Lights Are Down", représentant manifeste d’un album aussi mélodique que rapide, effleurant parfois chimériquement quelques espaces plus extrêmes et inhabituels.

"March of Mephisto" ouvre pourtant le disque en osant inviter le démoniaque Shagrath de Dimmu Borgir, dans une approche symphonique relativement proche de ce que firent les Norvégiens à la sortie de "Death Cult Armageddon". Énigmatique et songeur, le chant de Roy, magnifique, se pose sur une symphonie prenant la forme d’une croisade, avant que ne viennent noircir les vocaux d’un Shagrath passés au vocodeur (comme dans "Puritania" par exemple). Une approche ambitieuse et cinématographique se dégage du pont au piano et du solo de claviers très spatial, nous faisant voyager au gré des notes.

Ensuite, tout en gardant une très forte intégrité et personnalité, "The Black Halo" explore différents univers, tout en restant très cohérent. Une chanson très vocale comme "The Haunting (Somewhere in Time)", très dépouillée et laissant énormément de place au chant si particulier de Roy, empli de passion et de romantisme, sortant du cœur, auquel viendra s’ajouter la grâce d’une Simone Simmons discrète mais néanmoins impériale, créée une fusion émotionnelle palpable entre les deux êtres. Il passera alors par un "This Pain" lourd et massif, musicalement paradoxal à la production de Sascha Paeth (Edguy, Rhapsody, Epica…) très fine et légère. Mêlant mélodie à un riff syncopé et redoutable, le chant du cygne de Roy se fait aérien, et semble planer au-dessus d’une musique se faisant l’exacte réplique du défilement d’émotions conté dans le mythe de Faust, provoquant une sensation d’incertitude et de constant changement, sans jamais savoir de quoi sera fait la piste suivante. Le solo hurlant du morceau parachèvera de lui conférer une atmosphère torturée mais magique.

Presque comme une habitude chez lui, Khan dévoile des trésors d’inspiration dans l’élaboration des ses refrains, jamais niais et pourtant si beaux, si uniques et reconnaissables, à l’égal d’une recette secrète dont seul lui détient les fondements.

Le point d’orgue se situera sur le génial titre éponyme, possédant l’un des meilleurs riffs du groupe (incroyable, presque indéfinissable) et le formidable "Memento Mori", long morceau de presque neuf minutes auquel Kamelot ne nous habitue malheureusement que trop peu.
Très progressif dans sa structure, partant d’une ligne de piano mélancolique pour voir remplir le spectre sonore d’orchestrations classieuses et de mélodies de guitares aussi soignées que parfois too much (leurs premières interventions particulièrement, frisant le larmoyant inutile). Puis tout s’accélère, les claviers déclament une atmosphère sombre et tendue, Casey martyrise ses fûts avec bonheur.
"Memento Mori" développe une ambiance mystérieuse, très ambitieuse, Roy multipliant les lignes de chant superposées, une intelligence d’écriture et un sens de l’arrangement transformant ce titre en une véritable merveille. Simone et Shagrath partageront un échange furtif juste avant un solo étourdissant de maîtrise, symbolisant l’union de trois vocalistes venant d’horizons si différents pour une osmose artistique presque parfaite.

On ne pourra qu’amputer à "The Black Halo" son trop grand nombre de morceaux, s’étirant parfois en longueur, notamment lorsque les titres ont une structure similaire (Kamelot ayant la fâcheuse tendance à abuser d’un couplet / refrain / solo typique et manquant de cette prise de risques qui les classerait définitivement parmi les grands musiciens avant-gardistes).
Mais tout ceci ne nous empêchera pas de profiter de l’un des groupes actuels les plus intéressants du genre, d’un groupe se remettant constamment en question et n’ayant jusqu’à maintenant jamais trahi des fans venant de tous les horizons. Une intégrité plus que louable par les temps qui courent…

3 Commentaires

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CaitiffChoir - 03 Septembre 2011: L'écoutant en ce moment même,je voulais savoir ce que pensaient les chroniqueurs SoMiens de ce Black Halo...

Surement leur meilleur album,qui est dans tout les cas mon préféré. Rien est a jeter.

Merci pour la chronique une fois de plus;la lecture de tes coups de stylo est toujours un plaisir.
MrJackRyanValentine - 30 Décembre 2011: Bravo tu a parfaitement retranscris l'effet de cet album!!!!!!

Kamelot Forever!
metalpsychokiller - 17 Janvier 2021:

16 ans après sa sortie toujours le même ressenti. Cet opus est une tuerie et le sieur Khan est au sommet de son art.

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