Epica

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17/20
Nom du groupe Kamelot
Nom de l'album Epica
Type Album
Date de parution 13 Janvier 2003
Enregistré à Gate Studios
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album462

Tracklist

1.
 Prologue
 01:07
2.
 Center of the Universe
 05:27
3.
 Farewell
 03:41
4.
 Interlude I (Opiate Soul)
 01:10
5.
 The Edge of Paradise
 04:10
6.
 Wander
 04:24
7.
 Interlude II (Omen)
 00:41
8.
 Descent of the Archangel
 04:36
9.
 Interlude III (at the Banquet)
 00:30
10.
 A Feast for the Vain
 03:58
11.
 On the Coldest Winter Night
 04:04
12.
 Lost & Damned
 04:55
13.
 Helena's Theme
 01:51
14.
 Interlude IV (Dawn)
 00:28
15.
 The Mourning After (Carry on)
 04:59
16.
 III Ways to Epica
 06:16

Bonus
17.
 Like the Shadows (Japanese Bonustrack)
 03:47
18.
 Snow (Limited Enhanced Digipack Bonustrack)
 04:21

Durée totale : 01:00:25

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Kamelot


Chronique @ MetalSonic99

08 Janvier 2023

Une œuvre qui porte bien son nom et qui a inspiré un autre groupe...Un album épique tout simplement

« Epica » est la première partie d'un album concept en deux parties basées sur une série de livres populaires, la pièce « Faust » de Goethe ; il a cependant la particularité de ne pas être un album concept typique. En effet, l’histoire n'est pas traitée de manière brutale ou prétentieuse car celle-ci est tamisée et n'est là que si l'auditeur choisit de s'immerger. De plus, l'éventuel manque de connaissance sur le sujet ne saurait affecter la façon dont on perçoit l'album puisque l’auditeur pourra encore s'en remettre uniquement à son mérite musical.

Pour faire simple, les paroles de « Epica » sont une description détaillée de l'amour, de la perte, de la vanité et de la cupidité. Cette œuvre raconte l’histoire d’Ariel, un homme puissant et riche qui aime jouer avec le feu, sans anticiper sur le fait qu'il pourrait être brûlé. Le destin d'Ariel est tissé par l'archange sombre et espiègle, Méphisto, qui a le désir de causer la ruine du pauvre Ariel dont l'orgueil a défié Dieu. Méphisto a donc l'intention de le punir ! Helena, la belle jeune fille qu'Ariel aime, se tue dans son propre chagrin à cause notamment de la vanité d'Ariel et des actes sinistres de Méphisto.
Sur cette pièce, Khan parvient à gérer à la fois les personnages d'Ariel, le protagoniste sus-mentionné, et Méphisto, l'antagoniste satanique qui tente donc Ariel avec des promesses de connaissance, de femmes et d'immortalité. Il n'est assisté vocalement qu'à quelques reprises par la femme du guitariste Thomas Youngblood, qui assume le rôle d’Helena.

« Epica » présente un récit extrêmement clair, à la fois émotionnellement et objectivement, et ce, à travers la musique et les paroles. Il a probablement la progression la plus claire des œuvres du combo, en plus du fait que les riffs, les claviers et, bien sûr, la voix de Khan créent un ensemble fantastique.
Pour le style, Kamelot a poussé sa musique vers une veine progressive tout en conservant son style power metal. L'influence symphonique s'est, par ailleurs, intensifiée sur cet album, et cela se perçoit à travers un travail plus dynamique sur les parties de claviers et les orchestrations. Les éléments symphoniques ont même été mis en relief, incluant désormais l'utilisation d'un orchestre complet, de chœurs et d'instruments étranges pour améliorer le concept. A la manière d'un album concept, cette analyse, une fois n'est pas coutume, suit l'oeuvre dans son intégralité, au fil de sa progression.

Cette pièce somptueuse s’ouvre sur "Prologue", qui est la première des six courtes chansons d'intermède clairsemées à différents endroits de l’album, probablement estampillées ci et là uniquement pour suivre le scénario. Il s’agit-là d’une bonne minute de travail orchestral qui sert d’intro à "Center of the Universe", dont le paysage sonore s'ouvre et gagne en puissance au fur et à mesure que les voix arrivent. La batterie montre des rythmes impressionnants quand la voix se fait ici bien modérée. Au milieu de la chanson, le climat s'apaise, ne laissant alors apparaître que le piano avec la voix feutrée de Khan suivie par le magnifique fond de voix féminine, après quoi, tous les instruments explosent, toutes les voix atteignant dès lors des notes vraiment aiguës. Pour ma part, cette piste est certainement l’une des meilleures chansons que le groupe ait pu réaliser. Cette première partie se conclue avec "Farewell", titre très agressif mais qui se calme au moment où Khan se met à chanter. Encore une fois, le clavier domine les autres instruments, créant alors de magnifiques airs et de nombreuses mélodies enivrantes.

"Interlude I (Opiate Soul)", qui utilise les airs de clôture de la dernière chanson sert de deuxième intermède pour nous ouvrir la seconde partie de ce chef-d’œuvre. Elle a la particularité de présenter un chœur de type grégorien terriblement envoûtant : "Dolcissimae... Oh Fortuna... Venit Meos... Aaah Aaaah", qui fait également une apparition sur la piste suivante "The Edge of Paradise", dont elle sert également d’intro. C’est un titre très mélodique et bien construit incluant des voix d'opéra.

Une nouvelle fois, le côté plus doux du groupe est mis en évidence dans une de leurs belles ballades, intitulée "Wander" ; un numéro très accessible avec un travail de guitare très efficace, des pianos, des violons et d'autres arrangements orchestraux prenant également place dans cette chanson. Certainement l'une des plus belles ballades du combo américa(no)rvégien à ce jour.

"Interlude II (Omen)", un autre intermède fait de piano et de violons, nous ouvre la piste "Descent of the Archangel" qui présente une apparition en tant qu'invité du guitariste de Rhapsody, le grand Luca Turilli qui est, comme toujours, excellent et il le montre ici ; beaucoup de mélodie et un excellent travail de jeu de guitare.

Débutant avec "Interlude III (At the Banquet)", brève offrande comportant des sons d'une fête en arrière-plan, la troisième partie nous amènera vers "A Feast for the Vain", doté d'une mélodie des plus accrocheuses contrastant alors avec un passage sombre et lourd. Des riffs traditionnels nourrissent la chanson et le solo est, une fois de plus, signé Luca Turilli. Cette piste est suivie de "On the Coldest Winter Night", évoquant parfaitement les sentiments de froid et de désolation, avec un beau riff principal et une basse acoustique émouvante ; sans parler de la fantastique performance de sa seigneurie Roy Khan. En outre, la guitare acoustique, les cordes, le piano et une batterie légère ouvrent la voie dans cette chanson absolument magnifique. On peut comparer ce titre à "Don't You Cry" de l’album « Karma », à la différence que ce morceau s'avère beaucoup plus progressif. Cette partie se termine avec "Lost and Damned", autre point fort de l'album, avec des riffs hors du commun et un excellent refrain s'ouvrant sur une batterie lourde, un piano et des synthés.

Enfin, "Helena's Theme" et "Interlude IV (Dawn)" amènent l'album à sa dernière partie ! La première citée est marquée par le piano, le violon et une voix féminine (Helena), tandis que la seconde comporte la voix de quelqu'un annonçant sa mort.
Ce joyau s’achève sur les deux derniers titres, "The Mourning After (Carry On)" et "III Ways to Epica". Si la première s'ouvre avec des riffs plus lents et lourds, avec un refrain prenant qui vous donnera l’envie de le chanter, la dernière vient clore l'histoire à merveille. C’est probablement la meilleure chanson de cet ouvrage, avec un refrain extraordinaire. Difficile donc de juger une chanson aussi parfaite ! Que ce soient ses riffs fabuleux, que ce soit le chœur féminin qui suit le refrain, que ce soit la guitare… Bref, un must pour les fans de Power-Metal.

Juste une parenthèse encore pour évoquer l'édition limitée, cette dernière contenant également deux pistes bonus, "Snow" et "Like the Shadow" ; aussi aboutis que tout autre effort de l'album, mais ne correspondant pas tout à fait au concept, ces deux titres ont toutefois été laissés de côté.

Au final, cet album a tellement marqué les esprits qu’un certain combo néerlandais emmené par la chanteuse Simone Simons et le guitariste Mark Jansen se sont baptisés du même nom…Epica.
C'est certainement l’un des meilleurs album power metal jamais créés en raison de sa bonne histoire et de son excellence d’écriture. Le son du groupe est à son apogée et les parties instrumentales sont devenues de grandes parties mélodiques qui sont importantes pour leur style.

Pour conclure, difficile de dire lequel des albums de Kamelot est le Graal dans le triptyque « KarmaEpicaThe Black Halo », car ils sont tous trois exceptionnels !
La meilleure façon de les décrire serait de dire que « Karma » est le plus abordable, que « Epica » est le plus abouti en termes de travail et de composition, et que « The Black Halo » est sa continuité naturelle avec cependant une touche plus sombre et diabolique. En résumé, chacun pourra y trouver son compte selon ses goûts et sa sensibilité. Pour ma part, mon cœur va vers « Karma », même si force est d'admettre que « Epica » est plus raffiné que son prédécesseur. La seule chose qui mettra tout le monde d'accord, c’est de confirmer que ces trois opus constituent l’âge d’or et l’apogée de la carrière de Kamelot. Ils n'ont pas fait mieux depuis et c'est bien dommage !
Pour bien des fans du groupe, ce seraient ces trois albums qu'ils vous faudrait posséder en priorité !



8 Commentaires

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morgothduverdon - 10 Janvier 2023:

Un bel hommage à ce superbe album, que j'ai mis finalement un certain temps à apprécier à sa juste valeur. Il reste pour moi le meilleur de cet excellent triptique, qui est tout ce que je connais de Kamelot.

MetalSonic99 - 10 Janvier 2023:

Si tu veux en connaître davantage, ajoute quand même The Fourth Legacy et Ghost Opéra qui restent de très bons albums! Le reste, tu peux zapper, surtout les 2 derniers! Le nouveau sort au mois de mars, on verra ce que ça dira ...

morgothduverdon - 12 Janvier 2023:

The Fourth Legacy je l'ai en ligne de mire depuis que je suis au lycée, donc ça date, et je ne l'ai jamais acquéri, même si je connais le premier titre après l'intro. Enfin... je l'ai déjà entendu.

Ghost Opera je n'avais pas accroché (à l'époque de sa sortie), trop prog, mais bon, il mériterait que je lui relaisse une chance.
Enfin, on verra, parce que des albums dans ce cas il y en a un sacré paquet, et je ne peux pas être partout hélas...

Le reste est si terrible, après le départ de Roy Khan ?

MetalSonic99 - 12 Janvier 2023:

Crois moi The Fourth Legacy tu seras pas déçu! Ghost Opera on va dire que c'est le dernier album au dessus de ceux qui le suivront! Poetry est pas mauvais mais était déjà annonciateur de ce qu'allait devenir le groupe!

Bien que Khan soit mon idole, je ne pense pas que son départ aie fait que Kamelot a chuté albums après albums! Mais Haven et Shadow Theory je les ai détesté! Ce n'est plus le Kamelot qui me faisait m'évader! Le Kamelot actuel, c'est un groupe parmis tant d'autres! Alors qu'avant, il y avait une âme. Pour moi, ce qui décrivait le son de Kamelot c'était le romantisme, la composition classique et l'opéra! Ici y a plus rien de tout ça!

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Commentaire @ Disarmonia

12 Juillet 2004
Karma, le dernier album des Américains de KAMELOT, nous avait un peu laissés sur notre faim. C’est donc avec une certaine appréhension qu’on aborde Epica, leur nouvelle offrande au Dieu du Metal.

Une fois l’inutile intro passée, en rentre dans le vif du sujet avec "Center Of The Universe" qui donne le ton d’entrée de jeu: ça sera du heavy speed mélodique...et quel heavy speed mélodique !
Jouant sur le concept du Faust de Goethe (avouez que c’est pour le moins original!), Kamelot nous fait partager une musique riche, pleine d’émotions, aux riffs accrocheurs mais sans tomber dans la facilité, au contraire, c’est même un monument de complexité!
Violoncelles, chœurs féminins ou masculins et même quelques instruments orientaux, c’est vous dire toute la diversité de l’album!
Mais la véritable surprise c’est le chant de Mr Roy Khan qui a nettement gagné en maturité, il se rachète ainsi largement de sa fébrile prestation sur Karma. ("Farewell" est une pure merveille à ce niveau!)
De plus, on a droit à plusieurs interludes ("Interlude II (Omen)", "Interlude III (At The Banquet)" stratégiquement disposés (Eh oui, le Metal s’apparente parfois à un champ de bataille Napoléonien où il faut savoir être un fin stratège!) ce qui, au final, nous donne un album extrêmement bien ficelé et brillamment maîtrisé.

Un album visiblement apprécié par du beau monde puisque la bande de Simone Simons n’a pas hésité à reprendre le titre du Cd pour en baptiser leur propre groupe! (Epica)

A noter aussi la présence de Luca Turilli comme invité.

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Commentaire @ DeadlyNightShade

22 Fevrier 2009
Kamelot est probablement un des groupes les plus "à part" dans le monde très ouvert du metal. Certains disent qu'il n'en fait pas partie, d'autres disent qu'il n'a rien à y faire. C'est pourtant un groupe de Power Metal étonnamment riche, créateur de compos développées et variées.

Des musiciens techniques, un timbre de voix unique, voilà comment définir Kamelot.
Epica, l'album qui a donné son nom au groupe de metal symphonique hollandais et que je vais me faire une joie de décortiquer ici, est mon préféré de la discographie "assez conséquente" des Américains.

Riche, varié, précis, technique et poétique… Voici Epica !

L'album commence avec une petite prologue d'une petite minute et envoie directement ensuite "Center of the Universe", premier vrai morceau. Une mélodie rapide et puissante, avec des lignes de guitares et de claviers intéressantes, ouvre ce morceau de 5"26. La voix de Roy se fait entendre, parfaite, harmonieuse… tout simplement belle. Le refrain est à la hauteur du titre. L'album qui suit la lignée des concepts-albums de tout type nous compte le mythe de Faust. Vers le milieu, le morceau se calme et Roy est rejoint par une femme au chant. C'est pour mieux repartir avec un solo ultra mélodique - du pur Kamelot. On regrette juste que la guitare perde vite ce son si caractéristique face aux claviers très imposants dans la musique de ces Américains.

Le morceau suivant ne pouvait que s'effacer devant le précédent tout à fait sublime, à moins de marcher dans ses traces… C'est le cas de "Farewell", moins imposant que son confrère. Avec 3"41, ce morceau est autant, voire plus intéressant car, avec une construction à base de couplets doux et de refrains plus travaillés (le tout ouvert par un intro plus heavy que mélodique), ce titre tient vraiment la route. On peut seulement lui reprocher un solo de guitare beaucoup trop court.

On respire un peu avec le premier des quatre interludes proposés par la galette "Opiate Soul", avec ses sons de cloches et ses choeurs qui ne peut que magnifiquement bien introduire le morceau suivant : "The Edge of the Paradise", qui tranche avec l'intro par ses guitares mélodiques. Roy nous offre encore un refrain sublime, avec un chant impeccable. Le solo de Thomas est cette fois-ci un peu plus riche. On retrouve même un peu du "Opiate Soul" précédent. Très beau morceau.

Première ballade de l'album avec "Wander". C'est avec des joyaux comme cela qu'on trouve un album varié. Une mélodie simpliste, un chant qui suit les lignes de guitares, un refrain très calme. Avec un joli solo et des choeurs, le morceau rappelle les ballades de Scorpions, le tout à la sauce Kamelot.

Le second interlude baptisé "Omen" est réalisé avec un piano. Il ouvre doucement le titre suivant qui démarre lui aussi doucement : "Descent of the Archangel". Avec des lignes de chant spéciales comme chuchotées, Roy Khan semble se confier à nous… et surprise ! Lucas Turilli (de Rhapsody of Fire) vient prêter ses doigts et son art pendant un solo, de toute beauté. Avec un refrain une fois de plus sublime, Kamelot nous livre encore un morceau riche et beau.

Le troisième interlude, "At the Banquet", est un enregistrement qui doit dater un peu, avec des voix et des cris… On se croirait sur la place du marché… Le but de cet interlude étant de présenter le morceau suivant, alors ne nous attardons pas trop en chemin.
"A Feast for the Vain", avec un joli intro, nous laisse penser à un bon morceau. Malheureusement, Roy Khan nous chante (ou plutôt parle) deux / trois phrases au début et c'est vraiment raté. Tout ne peut être bon. Le chant dans ce titre étant vraiment nul, le morceau ne peut qu'en ressortir profondément affecté. Un morceau bien raté (dont on ne gardera de côté que l'introduction).

Une autre jolie ballade "On the Coldest Winter Night" débute avec des petits sons de boite à musique originaux et un chant très calme. Un beau morceau, qui ne bénéficie malheureusement pas d'un refrain assez riche. Cependant la mélodie, fragile, devrait toucher même les plus durs d'entre nous…

"Lost and Damned" ne peut qu'annoncer la couleur, vu le titre. Un morceau, mélancolique à souhait, et représenté par le piano. Cette tristesse est vite oubliée quand la maintenant célèbre et mélodique guitare arrive. Les couplets ont comme seule musique une valse… tandis que les refrains bénéficient de la mélodie du combo. Le solo est un des plus beaux de l'album.

Le treizième titre "Helena's Theme" débute sur une petite mélodie (agrémentée de chant d'oiseaux). Tout le chant est assurée par une femme et cette petite chanson de 1"51 passe comme un interlude plus long que les autres.

En parlant "d'interludes" justement, voici le quatrième et dernier de la série "Dawn" qui suit directement le morceau précédent et ouvre joliment le suivant : "The Mourning After (Carry On)". Ce titre s'ouvre avec une mélodie aux claviers et à la batterie, qui sont vite rejoints par la guitare qui a fait la gloire de Kamelot.
Roy Khan est rejoint dans le refrain par une chorale qui entonne avec lui le (désormais hymne) "Carry On, Carry On".
La guitare ne s'efface pas d'un pouce devant l'imposant chanteur.

Le dernier titre "III Ways to Epica" nous propose une mélodie sublime comme il nous a été donné d'en entendre, tant et tant, au long d'Epica.
Le chant saccadé est une exclusivité de ce morceau. Roy monte dans les aigus comme d'habitude, il est également rejoint par une femme dans ce même refrain. Le solo (ultra mélodique) de ce morceau est un pur moment de ravissement. Ce titre varié, qui ne cesse de se calmer pour mieux repartir, est probablement le plus riche de l'opus. Kamelot nous clôt un magnifique album avec une magnifique chanson.

Petit cadeau de fin de chronique : je vous parle de la chanson bonus "Snow".
Pur morceau du groupe, on ne comprend pas pourquoi il est présent sur l'album au rang secondaire de bonustrack tellement il est bon. Avec un refrain riche et des lignes de guitares incomparables et délectables, une piste qui a tout à fait la place sur cet opus (avec, en plus, un petit solo).

Avec "Epica", Kamelot nous signe un album tout simplement sublime, qu'il est bon d'avoir dans sa discographie. Vous l'aurez compris, la puissance de Kamelot réside dans la voix si significative de Roy Khan et dans les lignes de guitares ultra mélodiques de Thomas Youngblood.
Un excellent groupe et un excellent album qui confirme la place de Kamelot dans le monde très ouvert du Metal !

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