Dominion

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14/20
Nom du groupe Kamelot
Nom de l'album Dominion
Type Album
Date de parution 02 Mai 1997
Enregistré à Morrisound Studios
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album167

Tracklist

1.
 Ascension
 01:25
2.
 Heaven
 03:39
3.
 Rise Again
 04:06
4.
 One Day I'll Win
 05:38
5.
 We Are Not Separate
 03:46
6.
 Birth of a Hero
 05:17
7.
 Creation
 05:05
8.
 Sin
 03:36
9.
 Song of Roland
 04:54
10.
 Crossing Two Rivers
 04:29
11.
 Troubled Mind
 04:39

Durée totale : 46:34

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Kamelot


Chronique @ dark_omens

16 Juin 2016

Sur la bonne voie...

Après une première tentative au résultat infructueux, les musiciens de Kamelot décidèrent de ne pas rester sur le constat de cet échec relatif et revinrent, à peine un an plus tard, avec un deuxième album répondant au nom de Dominion.

D'emblée il convient de noter que le propos de ce manifeste bénéficiera d'une production sinon parfaite tout au moins davantage soignée que celle de son prédécesseur. La musique de l'œuvre s'en retrouvant ainsi bien plus émouvante, elle s'offre donc un surcroit de relief, et de profondeur, éminemment engageant. De plus les synthés et les quelques rares interventions orchestrales y gagnent aussi en densité (Ascension, One Day I'll Win...).

Il convient ensuite de relever que les chants de Mark Vanderbilt auront, eux aussi, quelques peu gagné en intensité en s'acquittant de la consigne impérative, tacite ou non, consistant à refréner cette tendance agaçante à l'emploi de ces aigus aux intonations lyriques plaintives irritantes qui, il y a peu encore, accompagnait chacune de ces interventions les plus hautes. Cette démarche contrainte offrent aux lignes vocales de l'artiste un atout primordial qui, éveillant soudainement une curiosité séduite en l'auditeur attentif, donnent, là encore, un intérêt supplémentaire à la musique de Kamelot.

Les éléments particuliers de ce Heavy Metal épique, aux relents succinctement Prog, auront donc, à priori, changés de manière plaisante, et ce, afin d'atteindre une certaine qualité théorique prometteuse. Cependant si le cadre, dans lequel l'art de ces britanniques s'exprime, aura positivement évolué, le résultat sera-t-il nécessairement plus captivant pour autant?

Cessons donc là ce suspense, et disons qu'il y a, dans ce Dominion, des instants de plaisir suffisamment concluants pour faire de ce plaidoyer une intrigante découverte.

Certains titres alléchants y sont composés avec un certain talent mais aussi, fort de certaines de ces spécificités inhérentes au genre. Ainsi notons, dans l'expression de ces dispositions caractéristiques le travail très enthousiasmant érigé sur les fondements de ces refrains réussis. Tant et si bien que des titres tels que les plaisants Heaven, We Are Not Separate mais aussi, par exemple, Birth of a Hero prennent une dimension plus satisfaisante encore. D'autres morceaux, quant à eux moins immédiatement délicieux, sont pourtant, eux aussi, éminemment sympathiques (Rise Again ou encore l'étrange et entêtant One Day I'll Win aux complaintes divinement enivrantes).

L'art du refrain efficace, dans ces mouvances là, demeure une pratique presque capitale. Un art dans lequel Kamelot semble-t-il, possède quelques concluantes dispositions. Toutefois si le groupe parvient aisément à nous en convaincre, on déplorera, toujours encore, l'absence de chœurs dans ces passages ou, seule, la voix de Mark Vanderbilt s'exprime de manière exclusive.

Si ce Dominion a donc de sérieuses qualités pour s'imposer comme un album attachant, il a aussi, malheureusement, quelques imperfections qui viennent malencontreusement réprimer ces espérances là.

Ainsi il nous faudra donc parler du titre Creation. Cette interminable instrumental hautement dispensable, outre le fait d'être ennuyeux, marque l'endroit précis à partir duquel l'album devient clairement moins captivant. Coupant l'œuvre en deux, il est le point de départ du délitement de l'intérêt d'un auditeur soudainement gagné par un abattement naissant. Ce fort sentiment d'ennui étant, bien évidemment, la conséquence de titres nettement moins inspirés (Sin, Song of Roland, Crossing Two Rivers ou encore un Trouble Mind dont certaines parties manquent cruellement d'exaltation). Il est clairement regrettable d'avoir ainsi agencé un opus en regroupant, ensemble, ces titres nettement moins passionnant.

Quoi qu'il en soit ce Dominion, deuxième album de Kamelot, demeure, à bien des égards, un bien meilleur opus que son prédécesseur. Une amélioration encourageante qui, poursuivant sur sa lancée, trouvera bientôt, sans nul doute, un écho bien plus favorable.

2 Commentaires

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SylKam - 16 Juin 2016: Bonne chronique mais à la fin tu dis "des anglais de Kamelot", Kamelot est un groupe américain (Floride, Tampa).
dark_omens - 16 Juin 2016: Merci d'avoir relevé mon erreur. Je m'en vais corriger de ce pas.
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