Avec 4 albums en 4 ans, voilà qui est plutôt productif !
Sabaton nous revient avec un album plus mûre que jamais ! Avec cet opus, ils nous démontrent (comme s’ils avaient encore besoin de le faire…) qu’ils allient parfaitement puissance et mélodie.
«
The Art of War » n’est pas vraiment un concept album mais a pour sujet les guerres (pas étonnant, vu le titre, me direz-vous !) mais surtout les 2 guerres mondiales (les références sont multiples : panzer, nazi, Gallipoli, Reich, Stalin…) avec quelques autres références comme une comparaison avec la résistance Spartiate…
Sur un fond de champs de bataille, une voix féminine nous explique brièvement l’importance de « l’art de la guerre » dans l’intro très courte qu’est « Sun Tzu says ».
Bientôt, la batterie ne peut plus se retenir… «
Ghost division » est lâché tel une bête restée trop longtemps captive ! C’est une explosion ! Une véritable impression de force, de puissance intense vous envahit (ça va paraître cliché mais, lorsque l’on ferme les yeux, ce qui vient à l’esprit : c’est un champ de bataille type « Seigneur des Anneaux »). De plus, les chœurs et le clavier donnent un réel côté glorieux à ce morceau. Une seule phrase (reprise des paroles) peut résumer ce titre : « Shaking the ground, with the force of thousand guns ».
Ce sont des claviers triomphant qui ouvrent la plage titulaire ; «
The Art of War » est plus saccadé aussi bien dans le chant avec les fiers «
That’s
The Art of War ! », résonnant durant le morceau, que dans la rythmique générale rappelant une marche militaire…
« 40 : 1 » est ouvert directement par la voix de Joakim Brodén et des chœurs. On retrouve avec plaisir cette association pour les refrains. Le riff, qui suit immédiatement cette intro lyrique, est composé d’une batterie « têtue » et de guitare nerveuse. Il ne varie pas beaucoup durant le titre mais nous balaye telle une tempête en furie !
C’est par un rythme beaucoup plus lent mais aussi plus lourd que se joue « Unbreakable ». Ce morceau, même s’il n’est pas à la hauteur des précédents, reste grisant grâce à un bon solo de guitare.
« The nature of warfare » est comme la première plage : une petite musique de fond avec un commentaire de la « narratrice » pour seule parole…
Original, une dégringolade du piano pour attaquer «
Cliffs of Gallipoli » puis le riff nous tombe dessus, puissant et lourd comme à chaque fois pour ensuite s’arrêter subitement, laissant le piano en suspens, seul, attendant les chants. Ainsi piano, riffs lourds, voix, chœurs se suivent, s’associent, se renvoient la balle, se mêlent durant ce splendide morceau, nous remplissant une fois de plus de cet agréable sentiment de force intense…
Même s’il est moins acéré que «
Ghost division », « Talvisto » reste de la même trempe : chants glorieux, riffs affutés… il manque peut-être un peu de claviers pour « raffiner » un peu ce titre malgré tout excellent lui aussi.
« Panzerkampf » résonne un peu comme un chant militaire abord lancé par des chœurs puis repris en riff… Joakim Brodén nous montre une fois de plus son incroyable capacité vocale !
C’est sur une musique presque folklorique que débute «
Union (Slopes of St-Benedict) » mais, durant le morceau, c’est à tour de rôle que se succèdent riffs « classiques » et « folkloriques ». Ce côté folklorique donnerait presque envie de danser (si, je vous jure !). Un excellent titre qui ce démarque énormément par cette originalité !
Quant à « The pride of a mile », il est avant-tout une démonstration vocale lors des refrains… car le riff en lui-même n’a pas grand-chose de percutant (même s’il s’alourdit lors des refrains pour accompagner les chants…)
Et «
Firestorm » est véritablement dévastateur ! Partant comme un cheval au galop, ce riff de folie à la Steve Harris est soutenu durant toute la durée de cette trop courte plage.
«
The Art of War » se termine comme il a commencé, par un commentaire de la narratrice sur fond de champ de bataille…
Une fois l’écoute terminée, une seule sensation vous envahit :
« I stand alone
And gaze upon the battlefield
Wasteland
Is all that’s left after the fight »
(«
The Art of War »)
L’un des objectif de cet album étant le souvenir : pari réussi…
« Always remember, a fallen soldier
Always remember, buried in history »
(«
40:1 »)
J'ai egalement decouvert ce groupe a ce moment la...
Bref !! Tres bon album mais un tout peu en dessous des precedents mais tres bon quand meme
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire