Survive

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17/20
Nom du groupe Nuclear Assault
Nom de l'album Survive
Type Album
Date de parution 13 Juin 1988
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album229

Tracklist

1.
 Rise from the Ashes
 03:07
2.
 Brainwashed
 02:42
3.
 F#
 02:29
4.
 Survive!
 02:59
5.
 Fight to Be Free
 04:27
6.
 Got Another Quarter
 00:21
7.
 Great Depression
 03:32
8.
 Wired
 03:06
9.
 Equal Rights
 02:57
10.
 PSA
 00:11
11.
 Technology
 03:14
12.
 Good Times, Bad Times (Led Zeppelin Cover)
 02:16

Durée totale : 31:21

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Nuclear Assault


Chronique @ Fabien

14 Novembre 2007
Retour en début 1988. Après le succès de son mini album The Plague, Nuclear Assault est fin prêt pour les sessions de son second full lenght. Le groupe se dirige à Los Angeles aux Music Grinder Studios pour rejoindre l'ingénieur du son Randy Burns, réputé pour l'enregistrement des albums S.Tendencies, Peace Sells ou Scream Bloody Gore (Suicidal Tendencies, Megadeth, Death). Survive sort ainsi en juin 1988 pour le compte de l’écurie fidèle Combat Records, muni d’une pochette imageant une fois encore les thèmes environnementaux et la dénonce du système si chers au groupe new-yorkais.

Dans la veine du thrashmetal nerveux du génial The Plague, Nuclear Assault enfonce le clou cette année 1988 avec douze nouveaux titres débordant d’énergie. Depuis la rapidité affolante de Rise From Ashes et Equal Right, avec un John Connelly enchaînant un flot de paroles à une vitesse hallucinante, jusqu’à la lourdeur de l’excellent Wired, Survive possède un relief de tout instant. On s’agenouille définitivement devant le sublime titre Fight to Be Free, mêlant guitares acoustiques de toute beauté, riffing rapide et incisif, break meurtrier et soli poignant, pour une intensité rarement atteinte qui hisse le morceau au rang des plus belles pièces du thrashmetal.

Survive bénéficie en outre d’une assise rythmique en béton grâce à l’entente du bassiste Dan Lilker avec le batteur Glen Evans, solide soutien aux riffs tranchants de Connelly & Bramante. La seule fausse note de l’album réside à mon humble avis sur la reprise de Led Zeppelin « Good Times, Bad Times » avec son côté blues funky que Nuclear Assault aime tant reprendre sur chacun de ses albums, mais collant difficilement avec le reste des compositions au thrashmetal si virulent.

Affrontant la rude concurrence des South of Heaven, State of Euphoria, Fabulous Disaster, The New Order, And Justice for All, So Far so Good so What, How Will I Laugh Tomorrow (Slayer, Anthrax, Exodus, Testament, Metallica, Megadeth, Suicidal Tendencies), Survive rencontre néanmoins un succès amplement mérité en cette année 1988, permettant à Nuclear Assault de connaître à cet instant ses plus belles heures de gloire. Le groupe possède une force et une identité réellement inattaquables.

Fabien.

8 Commentaires

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Atmosfear - 04 Mai 2015: Souvenirs, souvenirs...
LeMoustre - 05 Juillet 2015: Excellent disque qui mérite amplement sa note. Difficile à trouver en CD, plus simplement en LP, cet album propose, comme Fabien le souligne à juste titre, un somptueux "Fight To Be Free" et son solo à pleurer d'extase. Un sans faute de Nuclear Assault jusque là qui continuera de manière tout auusi inspirée sur Handle With Care.
swit35 - 05 Juillet 2015:

Tres très bon ce Survive... je lui préfère le Game Over, plus audacieux. mais quelle claque ce groupe... la reformation est un espoir mais seront il à la hauteur des magnifiques disques du passé ?

mechant - 14 Mars 2020:

Sacré chronique decrivant si justement la qualité intrenseque de cet album de NUCLEAR ASSAULT. Rentré en Lp à 1 prix honnete, je redecouvre avec plaisir l'efficacité thrash des New-yorkais si prompt à pondre des hymnes à Pogo dans les fosses...

Sacré album bien dans son epoque...

Rendez nous les annees THRASH!

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Chronique @ dark_omens

09 Fevrier 2016

Dans la continuité de l'excellent Game Over...

La polémique qu'aura suscité le titre Butt Fuck (The Plague (1987)) volontairement critique, et le mot est faible, à l'égard d'une justice pour le moins clémente s'agissant des exactions dont fut coupable le vocaliste de Motley Crue, Vince Neil, (des méfaits certes accidentels mais qui auront tout de même coûté la vie à un homme et laissé des séquelles irréversibles à un second), aura indéniablement servi les desseins d'un Nuclear Assault acquérant ainsi une certaine notoriété. Nul doute également que les qualités de son Thrash Metal agressifs et souvent vifs pourvu d'accents Punk et Hardcore très prononcés, auront, elles aussi, contribué à cette soudaine popularité. N'oublions pas d'évoquer, dans cette description musicale succincte, dans l'explication de cette subite reconnaissance et dans ce portait visant à détailler l'identité de ce groupe, les talents d'un chanteur dont les interventions superbement éraillées et délicieusement écorchées, déjà présentes sur un premier album (Game Over (1986)), auront eu leur importance. Ajoutons à cet ensemble déjà enthousiasmant une propension à composer des textes et des chansons aspirant à fustiger les comportements imbéciles, l'ordre établi et prompt, de surcroît, à défendre sans relâche des combats alors insolites et pourtant si cruciaux (comme par exemple les problèmes environnementaux de cette nature menacée par de vils pollueurs). Autant d'éléments définissant le terreau fertile sur lequel, en cette année 1988, le quatuor new-yorkais emmené par John Connelly et Dany Lilker aura semé les graines de ce Survive.

Bien évidemment, cette identité forte et significative ne saurait laisser aucun doute, ou si peu, quant au contenu de ce nouvel opus. Nous y retrouverons donc toutes les remarquables spécificités décrites dans le paragraphe d'introduction de cette modeste rédaction. Ne nous reste plus alors qu'à nous réjouir et à nous satisfaire de pistes aussi réussies que les rapides et féroces Rise from the Ashes, Brainwashed, F#, Survive ou encore, par exemple, Great Depression.

De plus, tout comme ce fut le cas sur son prédécesseur direct, Nuclear Assault saura ici, une fois encore, faire preuve de quelques subtilités dans la composition de certains passages, breaks et autres intermèdes plus recherchés.

Notons aussi la présence sur ce manifeste de quelques épisodes propices à l'humour potache si chers aux mouvances Thrash Metal. Concis et fugaces, Got Another Quarter et PSA, viennent donc perpétuer cette tradition en nous proposant des respirations courtes et intenses.

Au milieu de ce tableau idyllique, seul le très dispensable Good Times, Bad Times vient quelque peu dénaturer l'ensemble. Cette relecture du titre de l'immense Led Zeppelin paru en 1969 sur le premier album éponyme de la formation, quand bien même ne serait-elle pas révélatrice d'une quelconque défaillance de la part de Nuclear Assault, s'inscrit étrangement dans un ensemble brut, âpre et primaire. Ces détours Hard Rock "Bluesy", parfaitement retranscrits par John Connelly et ses comparses, siéent, en effet, peu à l'atmosphère d'un disque aussi viscéralement fougueux.

Quoi qu'il en soit, avec ce nouvel effort dans la continuité de Game Over, Nuclear Assault continue donc de nous régaler.

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