"Korpik enragé, Korpik déchainé, Korpik m'a libéré". Ça, c'est du son à faire trembler la Gaule en général!
Il fallait bien commencer et pour une première chronique je m'attaque direct à un drakkar !
Pour tout dire j'avais déjà écouté du
Korpiklaani comme ça, simplement pour me chatouiller les conduits auditifs par un son venu des entrailles des terres du nord. Mais aujourd'hui aura été un grand jour. Jour où je suis devenu définitivement fan de ce groupe. Bien malheur en fût (de chêne) m'en a pris désormais il tourne en boucle saoulant quiconque n'a pas l'oreille d'un viking ou d'un bougre de breton nourri au lait d'Allan Stivell!
V
oilà pour ce qui était du subjectif. Passons désormais à l'analyse à proprement parler de cet album.
J'aime tellement cet album et je vais prendre uns par uns les morceaux:
L'album commence par un Wooden Pints qui envoie direct un tronc d'arbre pour ouvrir la boîte de pâté. Franchement elle est énorme. J'ai d'abord cru à une reprise de Tri Yann, mais 30 secondes m'auront prouvé le contraire. Ce chant, il faut se l'accorder sort des tréfonds de la Finlande et le résultat est très bon tout en étant surprenant.
La deuxième piste (Before the morning sun) commence avec de forts accents Heavy et la patte nordique vient reprendre sa part du gâteau. Ce morceau est dans la continuité.
God Of
Wind est une petite perle de sauvagerie contrôlée. La vitesse telle celle du vent et l'impitoyable puissance du chant font vraiment penser à ce dieu chanté.
Après cette tempête sonore des plus prometteuse vient le repos du guerrier: With
Trees. Guitare folk et instruments traditionnels pour nous reposer les chakras jusqu'au solo fantastique sonnant très progressif (un peu Iron Maiden même si puis-je me permettre). Vers le milieu du morceau on commence à trouver le côté "trash" du chant dont je reparlerais plus tard.
Vient ensuite le fantastique Pellonpekko qui nous transportes si ce n'est pas aux inter-celtiques alors directement à une fête de village finlandaise ! allez on se prend tous les petits doigts et une fois à gauche une fois à droite et hop!
Et c'est reparti avec une très entraînante You look into my eyes mais peut-être celle que je préfère le moins. Elle est un peu trop caricaturale par rapport au reste et vraiment courte ce qui donne l'impression de tâche non finie.
Par contre Hullunhumppa est forte en personnalité car le son de l'instrument (je ne pense pas que cela soit un « simple » violon?) est vraiment particulier.
Man Can Go Even
Through The
Grey Stone est un hymne à chanter en concert ! Très répétitif mais qui nous fait faire un headbang automatique.
Avec Pixies dance et Juokse
Sinä Humma on retourne à la taverne !
Le chant ainsi que les riff pour moi devi
Ennent plus trash sur le morceau Crows bring the spring qui sonne comme du très bon
Metallica ( il a bouffé du Hetfield ou bien ?) arrangé toujours à la sauce viking. Ce qui donne une sonorité toute particulière et énormissime.
Hengettomat Hengila puis
Shaman Drum ensorcellent avec un chant clair mêlé à des murmures sombres et des incantations shamaniques et ne laisseront sûrement personne indifférent. On en garde un sentiment d'avoir été transporté dans une autre dimension.
L'album se clôt sur un
Mother Earth qui nous calme définitivement permettant d'enchainner sur autre chose sereinement.
Finalement cet album aura été un voyage de champs de batailles en haltes à la taverne, en fête de village pour finir transcendé par des rites shamaniques venus de nul part et que je n'avais pas encore entendu pour ma part mélangés au metal. Donc très bel album à mettre entre toutes les mains qui vous clouera avec la force du marteau bien nommé.
Kernic
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