Slippery When Wet

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Bon Jovi
Nom de l'album Slippery When Wet
Type Album
Date de parution 18 Août 1986
Style MusicalHard FM
Membres possèdant cet album392

Tracklist

1.
 Let It Rock
 05:25
2.
 You Give Love a Bad Name
 03:43
3.
 Livin' on a Prayer
 04:09
4.
 Social Disease
 04:18
5.
 Wanted Dead or Alive
 05:09
6.
 Raise Your Hands
 04:17
7.
 Without Love
 03:30
8.
 I'd Die for You
 04:31
9.
 Never Say Goodbye
 04:49
10.
 Wild in the Streets
 03:54

Durée totale : 43:45

Acheter cet album

 $27.97  35,00 €  29,99 €  £31.88  $9.65  33,99 €  33,99 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Bon Jovi


Chronique @ dark_omens

17 Juin 2013

Slippery When Wet est un album captivant qui, le temps passant, aura, éspérons le, acquis une respectabilité méritée...

N’en déplaisent à tous ces détracteurs les plus farouches, ceux qui s’en moquaient à l’époque et qui en rient aujourd’hui encore à gorge déployé, le Hard-FM, au même titre que les courants plus extrêmes, auxquels il fut souvent opposé, est un art dont les œuvres les plus marquante furent, elles aussi, coupable de certaines vocations et de certaines évolutions sinon cruciales tout au moins captivantes. Ce mouvement, né à la fin des années 70, et au début des années 80, de la volonté de certains groupe de donner un son plus ‘‘pop’’ à leur musique (Styx, Boston, Foreigner, Journey), fut quelques peu dévoyés par les excès de certaines attitudes dévoués à un paraitre un peu ridicule. Mais aussi par l’abus d’une musicalité démesurée de mélodie toujours plus mélodiques et travaillées; et, aussi, par un synthé prenant une place toujours plus prépondérante dans ce courant. L’apogée de ces abus, qui coïncida, aussi, avec l’éclosion du Grunge, au début des années 90, marque l’origine du déclin du Hard-FM.

De nos jours ce mouvement semble donc vivre les derniers soubresauts tragiques de cet étiolement, souffrant du désintérêt de la communauté d’où il s’est extraie. Ce détachement fait taire le terrorisme manichéen à son encontre, et rien ne peut plus désormais, nous empêcher de rendre un hommage appuyé à quelques unes de ces œuvres les plus fondatrices.

Et de ces meneurs les plus charismatiques, impossible de ne pas évoquer le cas Bon Jovi.

Si actuellement les américains ont définitivement basculé dans les dédales d’une musique Rock/Pop consensuelle, selon votre humble serviteur, sans grand intérêt ; il fut un temps béni où le groupe servait, avec talent, la cause d’un propos certes ultra mélodique mais non dénué de qualités.

L’année 1986 fut faste pour le genre. Elle nous permit, entre autre, de découvrir le phénomène Europe qui, avec son The Final Countdown très largement considéré, ouvrira le genre à une dimension nouvelle où la popularité est plus accessible, plus immédiate et touche un public, certes, moins connaisseurs de toutes les subtilités d’un microcosme Hard Rock/Rock mais nettement plus vaste. Et elle nous permit aussi d’entendre le troisième album de Bon Jovi, Slippery When Wet.

Loin des cette débauche stérile de l’usage intempestif, immodéré, envahissant et surtout, quelque peu, ridicule du sacro-saint synthé, les américains vont composer une œuvre exemplaire. Trouvant un équilibre intéressant entre l’harmonieuse mélodicité inhérente au Hard-FM et une certaine ‘‘vivacité’’ caractéristique au Hard Rock/Rock, le groupe nous en offre ici sa vision la plus attachante. Bien évidemment, ne nous trompons guère, il s’agit bien ici d’une fougue sans commune mesure avec la virulence d’autre genre mais qui pourtant demeurent convaincante. En effet en des titres bien construit, aux refrains fédérateurs efficaces, aux guitares suffisamment présentes pour revendiquer cette appartenance au monde Hard et aux constructions certes évidentes mais néanmoins intelligentes, Bon Jovi réussis à demeurer concluant. Et les excellents et renommés Give Love A Bad Name, le tourmenté Livin’on a Prayer, le concerné I’d Die for You ou, par exemple, le ‘‘pesant’’ Let It Rock, ne démentiront pas cette bonne impression.

L’intérêt de cette œuvre réside, aussi, dans sa capacité à créer des atmosphères donnant lieu à des sentiments divers, et donc à ne jamais lasser l’auditeur. Ainsi, outres l’anxiété et la lourdeur des titres déjà évoqués, Bon Jovi développe, également, une certaine allégresse incontestablement communicative (Social Disease, Raise Your Hand, Wild in the Streets).

En évoquant le romantisme de ces ballades, exercice symptomatique du genre, difficile de ne pas évoquer Wanted Dead or Alive. Ce titre, au climat bluesy western, est tout simplement superbe. Ajoutons que Never Say Goodbye reste sympathique et que Without Love est dispensable, mais que, malgré cela, fait relativement rare pour être souligné, ces titres n’alourdissent pas cette œuvre d’une pesanteur mièvre négligeable.

Slippery When Wet demeure donc un album captivant qui, désormais, loin des railleries stériles d’une foule véhémentes pourra s’épanouir. Le temps passant, il aura acquis, espérons-le, une respectabilité tout à fait méritoire.

4 Commentaires

13 J'aime

Partager
David_Bordg - 08 Septembre 2015: tout a fait d accord avec toi enorme album, tout comme le suivant!! je l avais achete a l epoque en vinyl(1986) d origine avec la pochette a la belle nana a la poitrine fort genereuse, haut jaune sexy a souhait. Mythique sans conteste
TheTenth - 27 Avril 2018:

difficile d'évoquer ce que représente cet album tant il a marqué mon adolescence. En voyage scolaire en Angleterre, j'achetais chez un disquaire à la fois Slippery when wet et 7800° farenheit (moitié prix). Avec mon walkman, pendant les heures d'attente ou de casse croûte, Slippery pasa bien des fois. Alors que les organisateurs nous proposaient d'aller en boîte de nuit, on entendit passer les morceaux de l'époque, et un riff me tint l'oeil ouvert ... OUI c'était Livin on a prayer! Du hard rock dans une boite de nuit. Et quelques minutes plus tard c'était le tour de You give love a bad name. Alors résumons, c'est du hard rock diablement efficace, les hits s'enchainent, les musiciens sont de toute évidence inspirés, JBJ donne d'une voix un peu rocailleuse mais avec des tons de crouneur ... Ah les bonnes années 80 quoi.

RockJensen - 22 Novembre 2020:

J'ai vraiment essayé, mais malgré le charisme de son éternel chanteur et les qualités musicales du groupe, impossible d'accrocher entiérement a cet album...ou au groupe. Peut-être trop lisse et trop soft pour moi. Je trouve certains morceaux assez sympa comme "You Give Love A Bad Name" et "Livin On A Prayer", des classiques mais elles ne me touchent pas autant que "Wanted Dead Or Alive" qui a vraiment un charme tout particulier. (Sans compter que je l'ai entendu dans ma série favorite Supernatural donc l'effet est forcément amplifiéangel). Ce morceau est clairment le High Light de l'album pour moi, mais je décroche ensuite très rapidement. Trop accessible et parfois assez mièvre et pourtant j'aime beaucoup certains albums de Styx et Foreigner, comme The Grand Illusion/Piece Of Eight ou les 4 premiers disques de Foreigner bien Hard. 

Cependant je lui reconnais une certaine ambiance agréable, pas prise de tête et certainement très fun en soirée voir plus si affinités.lol.

Et très bonne chro Dark!

 

angus107 - 22 Août 2023:

Que voulez vous dire ou rajouter à un album qui ne contient que des tubes et qui frole la perfection, pas grand chose.

Pour moi le meilleur album de Bon Jovi, tout simplement.

19/20

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ olivierbarbery

09 Octobre 2007

L'album possède des titres aujourd'hui encore repris en cœur par des milliers de fans dans les stades du monde entier.

Slippery When Wet sonne la véritable maturité du groupe.
Les deus albums précédents n'étaient au final que des coups d'essai. Bien que ces derniers contiennent ici et là quelques pépites, pas de quoi fouetter un chat.

Ce dernier album marque un tournant dans l'histoire de Bon Jovi. Un album solide, possédant une véritable identité, que le groupe ne cessera de peaufiner. Il y a plusieurs choses qui frappent à l'écoute de cette galette.- Tout d'abord, la production est impeccable, contrairement aux deux précédents opus. Enregistré au "Little Mountain" de Vancouver avec Bruce Fairbairn aux manettes, le son est tout bonnement monstrueux (pour l'époque).- Les arrangements sont très fins, et sont une vraie réussite (Wanted Dead or Alive).- Enfin, les titres sont le résultat d'une composition beaucoup plus exigeante et pointue. Fini l'aspect aléatoire de certaines chansons. L'album est mûrement réfléchi, et chaque titre fait mouche avec une maestria extraordinaire.

Il faut ici préciser que le groupe fait appel au vétéran de la composition de tubes, le redoutable Desmond Child, pour enluminer ce troisième album. Ce qui n'est pas étranger à la qualité des compos.Des compos qui font mouche : l'imparable "You Give Love a Bad Name", l'entraînant "Livin' on a Prayer", ou le très westernien "Wanted Dead or Alive". Des titres aujourd'hui encore repris en cœur par des milliers de fans dans les stades du monde entier. Des titres somptueux, devenus des classiques, et véritables hymnes du groupe du New Jersey.

Le reste de l'album n'est pas en reste. Se succèdent des chansons entraînantes, aux refrains accrocheurs : "Wild in the Streets", "Raise Your Hands", "I'd Die For You" et bien entendu LA ballade pourfendeuse de cœurs: la bien nommée "Never Say Goodbye", compo vraiment efficace.
Certains titres cependant ne sont pas au même niveau d'excellence : "Social Disease" ou "Let It Rock" et son intro qui a malheureusement bien vieilli...

Slippery When Wet est donc le tremplin dont Bon Jovi avait vraiment besoin pour décoller. Il est aussi l'album qui a permis de prouver que le succès du groupe n'était pas exclusivement dû au joli minois de son chanteur Jon Bon Jovi, mais à la qualité de composition de musiciens vraiment doués.

7 Commentaires

7 J'aime

Partager

lio71 - 16 Août 2010: dur dur la.... tellement de souvenirs ...ca a mal vieilli, mais c'est sentimental...de la bombe.
OVERKILL77 - 18 Novembre 2012: Je ne suis pas forcément fan du bonhomme (au demeurant très sympathique), mais cet album reste un incontournable, quoi qu'on en dise !
swit35 - 21 Avril 2013: Longtemps rejeté comme un album à bannir que l'on m'avait offert en pleine "Thrash attack" à sa sortie (pensant me faire plaisir) - il à séjourné longtemps au fond de la pile... maintenant c'est un album que je peux écouter sans trop de mal et il faut en effet lui reconnaitre des qualités.
David_Bordg - 08 Septembre 2015: album mythique, comme le suivant et moi aussi pochette vinyl d origine(sargeist), belle poitrine au haut jaune.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire