Shallow Life

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15/20
Nom du groupe Lacuna Coil
Nom de l'album Shallow Life
Type Album
Date de parution 20 Avril 2009
Labels Century Media
Style MusicalMetal Atmosphérique
Membres possèdant cet album281

Tracklist

Re-Issue in 2010 by Century Media with a second disc included.
DISC 1
1. Survive 03:34
2. I Won't Tell You 03:47
3. Not Enough 03:40
4. I'm Not Afraid 03:22
5. I Like it 03:42
6. Underdog 03:40
7. The Pain 04:00
8. Spellbound 03:21
9. Wide Awake 03:51
10. The Maze 03:38
11. Unchained 03:22
12. Shallow Life 04:00
Bonustrack
13. Oblivion 04:08
DISC 2 - DELUXE EDITION (RE-ISSUE 2010)
1. The Last Goodbye
2. Leaving Alone (Previously Unreleased)
3. Oblivion
4. Spellbound (Recorded Live-to-Air on WBYR)
5. Closer (Recorded Live-to-Air on the Mancow Show)
6. Within Me (Recorded Live-to-Air on the Mancow Show
Recorded live at the House of Blues Hollywood for Westwood One, 2009.
7. Survive
8. I'm Not Afraid
9. I Won't Tell You
Recorded live in St. Petersburg, FL, 2006.
10. Tightrope
11. Fragments of Faith
12. The Game
Total playing time 43:57

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Lacuna Coil


Chronique @ Julien

10 Mars 2009
Karmacode avait été clairement l’album de la discorde. Les fans des débuts avaient crié au massacre (à juste titre), et d’autres avaient adoré le côté très néo de ce dernier. Bref, dès qu’un groupe grossit c’est la dissension et je n’étais pas le dernier à critiquer ce fourvoyé. Avant même d’avoir écoute Shallow Life j’avais donc de gros doutes quant à la capacité de Lacuna Coil à nous refaire un album digne d’être le successeur de Comalies. La collaboration entre les Italiens et le producteur Don Gilmore (Linkin Park, Avril Lavigne) ne m’inspirait guère plus et mon stylo était prêt à faire un trait définitif et un malheur quand l’improbable se produisit...

...Pas dans un premier temps mais dans un deuxième. Je place donc ce Shallow Life dans ma platine et là c’est une voix très enfantine, limite flippante qui résonne. J’avais vraiment l’impression de me retrouver dans un album de ETHS (constat malheureux déjà fait sue Karmacode), s’ensuit un riff très néo. Mon stylo vengeur était levé et prêt a tracer ce trait définitif quand ma conscience m’a rattrapé. Zappons, nous verrons bien. « I Won't Tell You » arrivera à point nommé pour faire la balance, j’ai enfin retrouvé le groupe comme je l’avais laissé 2002. Ce n’est pas le titre de l’année, ni le meilleur, mais il permet de mieux appréhender la suite de l’album. Je fais un zapping rapide et je me relance donc dans l’écoute attentive et passionnée de ce disque.

« Survive » ouvre donc ce Shallow Life » avec une petite mélodie de comptine assez sombre avant de se prendre un gros riff bien néo mais toutefois assez différent de qui était présent sur Karmacode. Le style est là mais je comprends mieux ce que Cristina veut dire en définissant cet album comme un mix entre l’ancien Lacuna Coil et le nouveau. Néo certes mais le son fait preuve d’un côté très sombre, très viscéral qui n’était pas présent sur l’opus précédent, fade et sans relief. Surprenant, le chant d’Andréa ressort plus, ce qui confère un côté très dynamique à un titre qui, au final, se révèle assez catchy. Il faut aussi le dire sans plus attendre, les titres à sonorités très néo ne sont pas légion sur Shallow Life, ce qui contribue à une plus grand variété et surtout évite à l’album de tourner en rond. Si « I Won't Tell You » m’a donné envie de continuer l’écoute c’est bien par la présence de grosses guitares et d’une vraie volonté de montrer autre chose qu’un vulgaire groupe de néo. Le résultat est donc convaincant.

« Not Enough » présente un refrain emprunt d’une émotion certaine qui montre bien que la belle Italienne en a encore sous le pied. « I'm Not Afraid » est le deuxième titre très néo de l’album. Sa filiation au niveau du refrain avec certains titres de Linkin Park est flagrante mais pas pour autant désagréable. C’est sûr que ce n’est pas le gros tube mais dans un ensemble hétérogène ça passe mieux et il risque fort de cartonner en live. « I Like It » joue à fond la carte de Cristina avec une intro bien ficelée, un riff de qualité. Mais, pour moi, le gros tube de ce disque c’est « Underdog ». D’emblée le groupe nous scotche avec un excellent riff, le refrain emmené par Andréa est repris en second par Cristina et est autant astucieux qu’excellent. A l’instar d’un « Swamped » ce titre montre le grand retour en forme d’un groupe qui s’était égaré le temps d’un album. De toute façon, à partir de ce titre il n’y aura plus rien à jeter. Que ce soit la magnifique ballade où Andréa s’éclipse pour que Cristina fasse feu de tout bois ou bien les soli proposés, pas virtuoses évidement mais bien ancrés dans des titres assez heavy, Shallow Life fait le boulot.

Nous allons quand même revenir sur deux points qui me paraissent importants. Le premier c’est le retour en grâce des ambiances. Ce côté assez sombre qui fait que quand les titres parlent de choses graves, les 10 premières secondes nous le montrent bien. Cristina l’a dit, il y a des choses graves et des choses plus légères dans cet album. Les ambiances nous le montrent bien. Samples, piano tout est impeccable. Le deuxième point c’est une efficacité retrouvée. Jugez plutôt: 12 titres, pas un seul ne dépasse les 4 minutes et pourtant les titres sont très complets avec ambiances, couplets/refrains, breaks et même parfois des soli. Ce n’était pas le cas sur Karmacode où on tournait en rond indéfiniment.

Bon, il y a encore un autre point mais il apparaîtra de lui-même. Cristina s’est clairement arrachée pour nous proposer une palette vocale très variée. Elle peut aisément passer d’un registre assez pop légère à un chant plus heavy tout en restant dans une émotion de tous les instants. Pour preuve, la ballade où elle doit faire face toute seule. Sa complémentarité avec Andréa est vraiment mise en avant. La cohésion est excellente et le dynamisme des titres s’en trouve accentué.
Je parlais de Don Gilmore et du studio californien où l’album a été enregistré. J’avais très peur que le son ne perde de sa chaleur. Rien du tout, le son y est excellent et là aussi on comprend mieux leur choix.

Voilà donc ce à quoi aurait ressemblé Karmacode. Du Lacuna Coil qui a mûri avec un gros son qui décoiffe. Il aura fallu attendre 7 ans avant que ça n’arrive mais c’est arrivé, c’est déjà ça! On a vu des groupes attendre 17 ans avant que ça ne revienne (qui a soufflé Metallica ?), là ce fut juste le temps d’un septennat. Autant une bonne surprise qu’un bon album !!!!!!!


21 Commentaires

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skull_revenge - 22 Fevrier 2010: Un album clairement décevant à mes yeux. On a nettement perdu le côté Atmosphérique qui était présent dans les albums Unleashed Memories ou Comalies, par exemple. Le groupe a évolué, certes, mais pas de façon très positive selon moi. Ce n'est qu'un avis comme un autre, mais cet album ( tout comme Karmacode ) sonne très différemment de l'ancien Lacuna Coil. Shallow Life est un opus peut être travaillé, mais il est plat ! La voix de Christina Scabbia s'est banalisée, les chansons se ressembles, ça sonne comme une chanson qu'on entend en fond sonore lorsque l'on va faire ses courses ! . A part la pochette du disque, je n'ai rien trouvé d'intéressant à travers ce disque !
swof - 23 Fevrier 2010: Pareil pour moi. Par contre, j'aime bien Karmacode.
skull_revenge - 23 Fevrier 2010: Karmacode n'est pas un album raté, en soi. Il est juste très différent de ses prédécesseurs ... MA foi, il ne m'avait pas autant déçu que Shallow Life.
Celldweller55 - 01 Avril 2010: J'ai une grande préférence pour COMALIES et KARMACODE qui restent mes favoris
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Commentaire @ WaitingForTheMovie

15 Août 2012

13/20 Des hauts et des bas!

Cinquième album des Italiens, « Shallow Life » a été présenté à sa sortie comme moins formaté pour le marché américain que son prédécesseur « Karmacode » mais aussi plus proche de « Comalies » qui avait fait exploser 12012 en termes de public. Au vu de ces compliments on pourrait penser que cet album doit être de très bonne facture. Mais qu’en est-il au juste ? Mon avis est finalement très partagé.

Musicalement je n’ai que peu de reproches à faire, si ce n’est que globalement le son de 12012 a perdu de ses caractéristiques « gothiques » des débuts (c’était déjà très net dans « Karmacode ») au profit d’une musique plus brute qui n’est certes pas désagréable mais qui a moins de charme à mon goût. Autre point négatif, le formatage très accrocheur, voire trop, de certaines chansons dont on devine tout de suite le statut de single (surtout pour « I Like It », moins pour « Spellbound »). Toutefois, les ambiances sont bien rendues comme l’urgence et la sensation de piège inextricable de « The Maze », l’agressivité de « Underdog » ou encore la plénitude de « Wide Awake ». L’album suit une progression, débutant sur « Survive », une chanson rageuse mais optimiste pour finir sur « Shallow Life », calme mais désenchantée.

Concernant les voix, une certaine distance s’installe entre le groupe et l’auditeur, notamment parce que Cristina abuse parfois des dédoublements et effets de voix, ce qui la rend lointaine. Quant à Andrea, il a tendance à en faire un peu trop. Malgré cela, certaines chansons sont très réussies comme « Not Enough », « Shallow Life » ou encore « Wide Awake » qui arrive à un niveau d’intensité rarement atteint chez 12012 (Cristina y est tout simplement divine). D’autres en revanche sont beaucoup plus dispensables telles « I’m Not Afraid » dont le refrain n’arrive pas à décoller, « I Like It » trop formaté single accrocheur avec des paroles un peu faibles et cliché (« Today i’m gonna fly […] Touch the sky, I’m free inside ») mais dont le clip est assez amusant. Restent les cas de « Underdog » et de « Unchained » que je situerais entre deux. Dans le premier cas la musique et les voix sont bonnes mais certaines paroles sont atrocement faibles « You can’t kill my soul, kill my dream »), tandis que le second butte sur sa phrase titre trop souvent martelée par Cristina alors qu’Andrea y est plutôt convaincant.

Finalement, un peu à l’instar de « In a Reverie », « Shallow Life » traverse des hauts et des bas mais là où l’on pouvait y voir la maladresse des débuts et le manque de moyens dans le premier opus, on ne peut que déplorer les faiblesses du cinquième. Il reste quelques bons moments qui font avaler la pilule et laissent penser que 12012 peut encore produire dans l’avenir des morceaux intéressants.

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