Planet Zog - The End

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17/20
Nom du groupe Ad Hominem
Nom de l'album Planet Zog - The End
Type Album
Date de parution 2002
Style MusicalBlack Industriel
Membres possèdant cet album117

Tracklist

1.
 Invocation of Madness / The Art of Schizophrenia
 04:54
2.
 Planet Zog - The End
 04:16
3.
 Auschwitz Rules
 02:42
4.
 The Psalmody of Sub-Humans
 03:09
5.
 WW III
 01:41
6.
 Wolf Power
 04:31
7.
 Delirium Tremens
 01:59
8.
 Soldiers of Wotan
 06:02
9.
 The End
 05:09

Durée totale : 34:23

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Ad Hominem


Chronique @ myersmichael

01 Avril 2013

un Black Metal très martial aux ambiances des plus totalitaires

Après avoir sorti une démo « Omnes ad Unum » en 2000 et un split « Mankind's Suicide », le groupe jouait déjà une musique dédiée au génocide total. Malgré un mixage assez foireux et une maitrise de la boite à rythme pas assez convaincante sur la démo , Ad Hominem se démarque déjà par une personnalité musicale différente et propre à elle même . C'est alors, qu’en 2002 Ad Hominem nous sort grâce au label Musique et tradition (Label RAC créé en 1998 puis dissous en 2001), un Planet Zog à la Prod non pas cradingue mais puissante et très froide. Ce one man band français géré par Kaiser Wodhanaz, utilise tous les codes musicaux à la foi du true Black Metal et du NSBM dans ses textes pour mettre en avant le fort côté  tyrannique et cruel de sa musique. Sans être pour autant un pur groupe de NSBM car ceux ci, de par leurs textes , visent à détruire toutes les races inférieures afin de rebâtir le monde à partir d'une race supérieure. Ad Hominem, lui, rêve tout simplement de l'anéantissement de tous Êtres. Le sujet le plus frappant dans ce groupe est la haine envers l'être humain et plus particulièrement  envers les religions Abrahamiques. Pas de pitié, tout le monde y passe, Juifs, Musulmans, Chrétiens. Pour Ad Hominem, l'éradication de tous Êtres est la priorité.

Ad Hominem ne va pas nous envoyer une musique jouée dans des catacombes sombres ou dans une forêt Norvégienne. L'endroit qui nous viens directement à l'esprit dans Planet Zog est un camp de concentration. La photo au dos du disque, une image en noire et blanc d'un camp de concentration, nous en confirme l'impression. Et sur la version EP, c’est une autre photo, celle du couloir servant à séparer les deux grillages-barbelés se trouvant autour d'un camp. L'imagerie NS qui joue aussi sur l'aspect camp de concentration et facilement identifiable, à la première vue de la cover du compact disque, grâce à cette croix appelée Toten Rune. Celle-ci étant utilisée durant la seconde guerre mondiale par l'armée allemande sur les tombes des soldat morts, signifiant suivant le sens des branches, la date de naissance et la mort du soldat. Ici les branches vers le bas indiquent que nous avons donc affaire à la mort, mais pas à celle  d'un soldat. C’est tout simplement celle de la race humaine. Reste à savoir si ce qui est à l'intérieur est digne de ces images données. Des titres comme « Auschwitz Rules », « Delirium Tremens », l'éponyme « Planet Zog » (et son riff d'introduction digne d'une marche au pas cadencé) nous confirment cette impression.

Planet Zog nous sert un Black Metal très martial aux ambiances des plus totalitaires, cause d'une musique très crue aux riffs très secs, froids et tranchants. La boîte à rythme est plus qu'importante, elle joue un rôle majeur dans cette ambiance malsaine. Elle est tout d'abord programmée et maitrisée parfaitement comparée à ce que l'on pouvait entendre sur « Omnes ad Unum ». C'est carré et ça martelle, ce qui nous révèle une des influences majeure  d'Ad hominem : Mysticum. L'absence de tout roulement de tom ou de caisse claire joue un rôle prépondérant dans l'ambiance de ce disque. Au menu donc, grosse caisse, caisse claire et cymbales, peut-être quelques coups de tom basse sur le titre « Wolf Power » mais rien de plus.

Le chant hurlé de KW est quant à lui est très haineux et extrêmement distordu. Il s'impose comme le commandant dictant la marche à suivre à ses soldats. C’est très flagrant sur « Auschwitz rules » et « The Psalmody of Sub-human ». Il n'hésite pas à ajouter à l'intérieur de ses titres, une sorte de monologue accompagné soit d'une guitare acoustique ou d'une touche très légère et sombre de claviers suivi de chœurs morbides, « Wolf Power » et « Soldiers Of Wottan » étant de bons exemples . A l'écoute de « Planete Zog The End », on a le choix : soit être un soldat ou un prisonnier condamné aux travaux forcés. Car quoi qu'il en soit, c'est KW qui commande.

Cherchant à attirer un public assez averti, possédant des connaissances dans le style Black Metal, cet album va toucher un public majoritairement jeune, se cherchant encore politiquement parlant et mal renseigné sur l'idéologie exacte du groupe. Ce public le jugeant parfois comme un groupe purement national socialiste ou le voyant comme une simple provocation, ce qui est tout l'inverse de la manœuvre voulue par KW . Avec cet album AH s'impose en maitre parmi les piliers de la scène true Black Française.

2 Commentaires

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Paindepice - 03 Avril 2013: Bonne chronique, bien écrite, descriptive et semble bien renseignée.

Je ne connais AH que de nom, il faudra que je me penche d'avantage sur ce groupe.
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Commentaire @ PiedLeger

21 Septembre 2008
Comment parler de la scène black metal française sans parler de Ad Hominem ? Ce one-man-band, mené par Kaiser Wodhanaz, joue un black metal industriel aux notes froides et haineuses. Jouissives, aussi. Planet Zog – The End n’est que le premier album d’AH (Omnes ad Unum étant à considérer comme une démo) et pourtant, il contient à lui tout seul la quintessence du genre.

Dans le plus pur style d’Omnes ad Unum, l’album commence par une petite intro à l’orgue, style requiem. Puis la guitare fait son apparition, pour ne plus nous lâcher de tout l’album, tandis que KW psalmodie en hurlant « They are in my head ! » sur fond de B.A.R. ultra-rythmée… Planet Zog poursuit dans cette veine du début à la fin. KW nous montre ici un monde cru et maîtrisé, où la moindre note est étudiée pour nous y emmener plus profondément. Les riffs de guitare sont particulièrement accrocheurs (il suffit d’entendre une fois le début de « Planet Zog », la chanson éponyme, pour l’avoir en tête toute la journée), avec un son crade mais pas trop bruyant, laissant une belle place à la mélodie. Tantôt martiale, tantôt death-thrash, elle donne un son assez pur qui entraîne l’auditeur dès les premières notes. KW donne quant à lui dans une voix si poussée que son côté humain en est totalement sublimé, ce qui en fait l'écrin idéal pour un BM indus froid et martial. Là-dessous, la production B.A.R. est particulièrement soignée et colle totalement au rythme.
Vous êtes fan de Burzum ? Ca tombe bien, Planet Zog ressemble à la musique de votre groupe fétiche, mais en beaucoup plus rapide. Ici, point de batterie machine à laver, ni de riffs répétés en boucle pendant huit minutes. Par contre, il y a le même côté malsain, extrême, porté à son paroxysme par une musique hypnotique et démente.
Cet aspect négativiste ne donne pourtant pas partout le même résultat. Tandis que Vikernes se complaît dans le dépressif, Kaiser puise plus dans la haine, voire dans une émotion tout simplement si forte qu’elle est au-delà du jugement moral. Détruire avec rage, avec une joie totale, pour tout reconstruire après (ou pas ?), tel est le projet porté aux nues par Planet Zog. La haine projetée ici n’est pas stérile. Elle est synonyme d’émotions fortes (ce qui est déjà quelque chose de positif), et entraîne l’auditeur dans des mélodies rapides et simples, soignées, ultra-jouissives à l’écoute.
Une chose est sûre : le côté politique de l’œuvre prolonge son aspect musical. Trop de groupes de black prêchent le satanisme, le culte de la croix renversée, voire la destruction du monde, dans le simple but d’attirer dans leur giron tous les kévin-14-ans et leur argent. Pour eux, dès qu’il s’agit de mettre en parallèle musique et vision du monde, surtout au niveau politique, il n’y a plus personne. Ce serait dangereux, vous comprenez, et puis Satan & co c’est super cool mais les nazis c’est caca… Une telle vision du monde est totalement hypocrite et reste cantonnée à la facilité. Ad Hominem n’est pas de cette chiffe-là et Planet Zog le montre bien. Politiquement incorrect, extrême aussi bien dans ses mélodies uniques et dans sa musique que dans ses idées, cet album n’est pas à mettre entre toutes les mains ! Le blasphème ultime, de nos jours, est d’être NS. C’est pourquoi le message transmis s’appuie sur cette idéologie-là, non par véritable militantisme politique, mais pour coller à la musique, choquer les moutons et adhérer à l’aspect authentiquement élitiste du black metal. Le BM étant fasciné par tout ce qui a été étiqueté « mauvais », certains vont jusqu’au bout, et KW en fait partie… Il n’y a pas à chercher plus loin. Sauf, évidemment, du point de vue musical. Preuve en est les magnifiques choeurs graves, nous ramenant vers nos vieilles racines païennes, dans « Soldiers of Wotan ».

Jouissif, élitiste, cru et en même temps soigné, tel est Planet Zog – The End. Un album que tout fan de black se doit de connaître pour connaître en même temps sa musique. A moins d’être dépressif, un peu de black méchamment joyeux fait parfois du bien. Un peu d’élitisme aussi. Alors, vous aussi, laissez-vous entraîner jusqu’au bout par cette musique déchaînée dont il faut plusieurs écoutes pour bien tout saisir…

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K_TRAXX - 24 Janvier 2009: Je ne nie pas que cette musique se laisse écouter, mais aller jusqu'à dire que la diarrhée NS qui suinte de ce cd ( oui oui, j'utilise la même métaphore que toi) est un avantage vers lequel tout les true-black-metalleux devrait se tourner... il y a un pas qu' il ne faudrait pas franchir. A moins que ce cher KW joue seulement la provoc' ? rien n'est moins sur.
 
requiem88 - 08 Août 2009: Etant de Lyon je me dois d'écouter et de soutenir ce groupe caviardé, épilogué et réprimandé faute du message politique qu'il tente de diffuser. Cet album nous montre que les punks et autres chieries de ce genre sont à présent des simples phénomènes de mode.... les vrais rebelles sont les ns . Si l'on passe outre le fait que je cautionne leurs idées, d'un point de vue purement musical cet album est une réussite et Ad hominem est surement le meilleurs groupe de black français.
New_Littlebigwolf - 25 Avril 2010: Ce qui es scandaleux c'est qu'en fait vous ne croyez absolument pas a vos idéaux de facon profonde mais cherchez seulement une provocation la plus extrème possible parceque c'est "le but du black metal" selon vous si je comprend bien. Je lis au dessus "les vrais rebelles sont les ns", en claire vous etes rien de plus que des anarcho punk adolescants cherchant la provocation....pffff c'est pitoyable, alors écoutez les vilains "rebelles", le but du BM (en tout cas pour moi) c'est avant tout de croire en nos idées et en ce qu'on fait sinon ca s'appelle du commerciale que ce soit satanisme ou paganisme et tant pis si ca choque mais certainement pas choquer pour etre des "rebelles". Je m'affirme neo-paien mais je me rend compte de plus en plus que finalement la plupart des sois-disant NS sont vraiment des sous-etres cherchant qu'a provoquer et ne sachant meme pas ce qu'ils pronent. Allez crever et cessez d'insulter les traditions de mes ancetres avec votre provocation digne d'un anarcho-communiste.
Thorolf19 - 18 Mars 2020:

Salut les gas dites moi où peut on trouver cet album car à part sur eBay je n'arrive pas à le trouver ? Merci

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