Neuf ans et cinq albums après leur formation en 1970,
Aerosmith revient en cette année 1979 avec un sixième opus du nom de «
Night in the Ruts ».
Comme l’indique le titre de la première chanson « No Surprise », la surprise n’est pas au rendez-vous. En effet, on retrouve dans la musique d’
Aerosmith un rock bien couillus, un peu FM dans la structure et la durée des morceaux et dans les refrains accrocheurs.
Donc, la galette s’ouvre avec « No Surprise ». Un morceau répétitif et un refrain assez chiant à mon gout. Des petits solis de guitares s’accroche ici et là dans la chanson mais il sont recouverts par le chant de Steven Tyler. Dommage.
S’ensuit « Chiquita » qui après une courte intro nous dévoilé un monstrueux (dans le bon sens du terme) riff de gratte où l’harmonica vient ensuite se greffer. Ya pas à chier, à l’écoute de cette piste, on peut facilement admettre que Tyler est un putain de bon chanteur. Une réussite.
Evidemment, un album de
Hard Rock ne serait rien sans une petite ballade musicale. « Remember » remédie à ce problème en nous proposant une magnifique chanson dotée d’un solo à faire chialer un métalleux ; dommage qu’il soit beaucoup trop court. Tyler (encore est toujours lui) se permet meme de s’énerver un peu à la fin. Que du bon je vous dit.
Le niveau baisse un peu avec « Cheese Cake ». Une chanson sympatoche mais qui ne casse pas trois baguettes à un batteur. On peut quand meme retenir le petit solo au bottleneck.
« Three Mile Smile » débute par un riff bien groovy pour se terminer par le meilleur solo de l’album. Une merveille.
Aerosmith s’attaque au blues avec « Reefer
Head Woman » et la voix de Tyler se colle magnifiquement bien avec ce style. Le chanteur nous ressort d’ailleurs son harmonica à plusieurs reprises.
Malgré un début prometteur, « Bone to Bone » n’arrive pas à la cheville des autres morceaux et on se fait vite chier.
Idem pour le suivant avec son refrain pompeux qui meme avec un solo endiablé reste pourtant assez fade.
On termine sur une bonne note et surtout sur une autre ballade (sortez les mouchoirs !!!!!!!!). Le piano fait son apparition et s’accompagne parfaitement avec le chant de Steven Tyler. L’album se conclut très bien.
A titre personnel, cet album est un de mes préférés d’
Aerosmith. Si vous n’avez pas aimé les autres galettes du groupes, passez votre chemin, cet album n’est pas pour vous. En revanche, les autres devraient apprécier.
Si tu avais fait celle du dernier Slipknot, ouille - ouille - ouille ^^ cet espace serait archi-comble . Arf .
Un album pas désagréable ("No surprise", "Cheese cake" et "Reefer head woman") mais loin d'être le meilleur du groupe à mon goût.
C'est surtout l'album de la séparation entre Tyler (à bloc dans les drogues) et Perry. C'est Crespo qui intègre le groupe mais c'est, parait-il (je n'ai qu'une vielle copie cassette de l'opus), un certain Richard Supa qui enregistre les parties de guitare.
Une des plus belles contrepèteries de l'histoire du rock non?
A la vue des nippons, la Chine se souleva...
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