«In the great abyss of the sky », nous rauque majestueusement et désespérément notre cher ami
Attila Csihar nous emmenant dans ce premier titre qu'est Agartha, une incroyable légende se passant au tréfonds d'un royaume dans le centre de cette Terre creuse.
Encore une fois accompagnant ces fidèles compagnons de
Sunn O))),
Attila, ici, a fait plus qu'amener sa texture vocale polyphonique(qui lui permet d'émettre plusieurs notes/voix simultanément). C'est aussi lui qui est l'auteur des puissantes et funèbres paroles d'Agartha mais au ssi d'Hunting & Gathering (
Cydonia). Je dis parce qu'on ne sait toujours pas si oui ou non
Attila fait partie intégrante du groupe.
Plus qu'intelligent et réussi, cette album est une drogue amenant à un séisme extatique au plus profond de soi.
Pour comprendre, vous lancez l'album en mode , traduisez: À FOND! Et là, laissez-vous emmener dans cette incroyable secousse tant apportée par les guitares de Stephen O'Malley et Oren Ambarchi que par la voix solennel d'
Attila Csihar. Et comme si cela ne suffisait pas tout l'album est accompagné d'instrumentistes autant originaux qu'improbables; violon, alto, dung chen, conque, cor français, hydrophone,...
Tout ça pourquoi? Mais pour nous plonger dans une atmosphère difficilement inextricable!
Et je ne vous parle pas du dernier morceau, Alice. Un des morceaux les plus controversés du groupe. Magnifique. Beaucoup plus cristallin et se terminant sur une sonorité claire...
Gros point aussi à aborder: l'album rend hommage, en quelque sorte, à Miles Davis. Agartha étant le nom d'un de ses albums. Et Alice était une de ses chansons inspirées du fameux conte que tout le monde connaît.
Ne soyez donc pas étonnez de ressentir une inspiration un peu jazzy de temps-en-temps. Et qu'il y ait des contestataire pour ces petits côtés de jazz, soyez rassurer, vous ne les sentirez pas intensément. Le groupe, comme je vous le disais, a intelligemment composé cette album. Et tel un voyage au cœur de la terre lorsque vous penserez arriver à la fin du voyage, relancez l'album car vous ne remarquerez pas que, pensant être arriver, tout repartira dés le commencement.
Quant à la chronique, le fait de parler de Miles Davis, j'avais pas du tout fait attention donc merci pour ce détail (même s'il en manque pas mal d'autres mais bon)
Il est vrai que je viens de relire. Et tous les mots entre crochets sont totalement effacés ce qui rajoute de la confusion...
Je vais essayer de retoucher un peu (beaucoup) l'article.
Mais j'en fais quand même l'éloge, non?! Car pour moi, il m'est l'un des meilleurs album de Sunn O)))!
@Alanternatif: ta chro est bonne, je disais juste qu'elle manquait un peu de profondeur ou de description musicale plus pointue.
Mais je reconnais que parler de Sunn O))) n'est pas toujours très facile.
Commentaire très agréable à lire soit dit en passant!
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