Like an Ever Flowing Stream

Liste des groupes Death Metal Dismember (SWE) Like an Ever Flowing Stream
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18/20
Nom du groupe Dismember (SWE)
Nom de l'album Like an Ever Flowing Stream
Type Album
Date de parution 29 Mai 1991
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Sunlight Studio
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album341

Tracklist

1.
 Override of the Overture
 05:15
2.
 Soon to Be Dead
 01:55
3.
 Bleed for Me
 03:20
4.
 And So Is Life
 03:11
5.
 Dismembered
 05:54
6.
 Skin Her Alive
 02:15
7.
 Sickening Art
 03:55
8.
 In Death's Sleep
 05:21

Bonus
9.
 Deathevocation
 04:45
10.
 Defective Decay
 04:03

Durée totale : 39:54

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Dismember (SWE)


Chronique @ Fabien

07 Juin 2007
Formé en 1988 autour de David Blomqvist & Fred Etsby et Robert Sennebäck, Dismember figure parmi les pionniers de la scène deathmetal suédoise. La carrière du groupe est mise à l’arrêt en octobre ‘89, lorsque le batteur Fred Etsby rejoint le leader Michael Amott au sein de Carnage, rapidement suivi par le guitariste David Blomqvist (ayant fait un crochet à la basse chez Entombed) et du chanteur Matti Karki. Carnage travaille alors d’arrache-pied avant de rejoindre les Sunlight Studios en février ’90 pour la capture de son unique album Dark Recollections, qui comprend d’ailleurs quatre morceaux de l’ancien répertoire de Dismember.

Juste après les sessions, Michael Amott cède finalement à un énième appel de Carcass et rejoint le groupe en Angleterre, mettant fin à Carnage, tandis que le trio restant décide dans la foulée de remonter Dismember. Ayant reçu plusieurs propositions, le groupe signe sans mal un contrat avec Nuclearblast, qui décroche le pompon à la suite du désintérêt d’Earache Records, estimant la présence d’Entombed suffisante dans ses rangs. Le trio enregistre ensuite une ultime demo de 3 titres aux Sunlight Studios, Reborn in Blasphemy, dont deux morceaux sont inclus sur la compilation Death Is Just the Beginning de son label (sur la version CD), le troisième atterrisant sur la compilation suédoise Projections of a Stained Mind. Le line-up est enfin complété avec la recrue du bassiste Richard Cabeza et la réintégration du guitariste Robert Sennebäck, peu avant le retour du groupe aux Sunlight en mars ’91, sous forme de quintette, pour les sessions de Like an Ever Flowing Stream, paru durant l’été.

D’entrée le ton est donné avec une illustration de Dan Seagrave et la production de Tomas Skogsberg, qui rappellent incontestablement l'aura de Left Hand Path et Dark Recollections sortis une année auparavant. La similitude avec les albums d’Entombed et de Carnage ne s’arrête pas là, puisque la musique se situe dans la même veine. On retrouve en effet le jeu caractéristique de la scène deathmetal scandinave, au son si froid et tronçonnant, et cette touche à la fois brutale, sombre & mélodique. Les soli sont d’ailleurs exécutés par Nicke Andersson, leader d’Entombed. Tel Override of the Overture ou l'excellent Sickening Art, chaque titre est judicieusement pensé, possédant soit un break fracassant, une accélération vicieuse ou un solo exquis, conférant au disque un intérêt sans cesse renouvelé. L’œuvre dégage également une grande spontanéité, avec ses morceaux frontaux et entraînants, tel le redoutable And So Is Life et son riff d’intro particulièrement tranchant.

Like an Ever Flowing Stream connait immédiatement les foudres de la censure, notamment au Royaume-Uni, en grande partie faute à la radicalité des paroles du morceau Skin Her Alive, censure ayant notamment valu une descente de police dans les locaux d’Earache, privé de tous les disques de Dismember envoyé par son confrère ! Ce déboire apporte inversement plus de publicité que de préjudice, et permet au groupe, à l’instar de Cannibal Corpse & Deicide, de bénéficier d’un d’intérêt supplémentaire, au-delà des qualités indéniables de son album et de son apport sur la scène deathmetal de l'époque.

Premier album de Dismember, voire second album de Carnage selon le point de vue, Like an Ever Flowing Stream s’impose instantanément parmi les classiques de la scène deathmetal, propulsant Dismember et son écurie Nuclearblast sous le feu des projecteurs, et confirmant tout le professionnalisme et la dangerosité de l'école suédoise dans le domaine.

FABIEN.

13 Commentaires

27 J'aime

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Lesterial - 13 Janvier 2017: J'avais découvert Dismember au lycée grâce à la compil Maters of brutality 2 sortie en 1991, je l'avais en cassette, cette compil est d'ailleurs pour moi la meilleur compil death de tous les temps, y avait que de bons groupes, dont Dismember avec un titre de Like An Even Flowing Stream
Miskatonic - 26 Fevrier 2018:

Petite incursion historique concernant ton premier paragraphe Fabien : Matti Karki ne fait pas parti des membres fondateurs de Dismember. A vrai dire, sur la première démo (Dismembered) c'est Robert Senneback qui chante, et ses vocalises arrachées et plutôt aigues sont d'ailleurs très particulières et limite black metal. Sur la seconde, son chant est complètement différent, bien plus death metal (certains disent d'ailleurs que c'est Etsby qui chante ; à vérifier), et Karki ne rejoint le groupe qu'après l'aventure Carnage et chante pour la première fois sur la troisième démo du groupe sortie en aout 90 : Reborn in Blasphemy, qui du coup est la seule où ne figurera pas Senneback. Voilou.

Sinon, rien à ajouter sur ce monument qu'est Like an Ever Flowing Stream, mon préféré devant Left Hand Path, Dark Recollections, Into the Grave et Where no Life Dwells. Ultime.

Fabien - 27 Fevrier 2018:

Oui, tout ça manquait de clarté. C'est corrigé et largement etoffé.
++ FABIEN. 

kenziner - 08 Décembre 2023:

Dismember c'est un rouleau compresseur du Death Metal pur et dur. ????

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