Informis Infinitas Inhumanitas

Liste des groupes Death Technique Origin (USA) Informis Infinitas Inhumanitas
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17/20
Nom du groupe Origin (USA)
Nom de l'album Informis Infinitas Inhumanitas
Type Album
Date de parution 11 Juin 2002
Enregistré à Studio One (USA)
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album176

Tracklist

1.
 Larvae of the Lie
 03:03
2.
 Inhuman
 02:38
3.
 Awaken the Suffering
 03:07
4.
 Perversion of Hate
 02:53
5.
 Portal
 03:17
6.
 Meat for the Beast
 03:06
7.
 Mental Torment
 02:58
8.
 Insurrection
 04:24
9.
 Implosion of Eternity
 03:06

Durée totale : 28:32

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Origin (USA)


Chronique @ BEERGRINDER

30 Mars 2009

l’un des albums les plus ultimes au niveau de la brutalité et de la vitesse d’exécution

Auteur d’un premier album montrant des capacités techniques très élevées, Origin a émergé avec la deuxième génération du Death Metal et les Hate Eternal et autres Nile. Cependant leur premier jet trop linéaire et monolithique n’avait pas permis au groupe de Paul Ryan de se placer parmi les outsiders du style.
Quelques ajustements ont lieu au niveau du line-up articulé autour de la paire de guitaristes Ryan / Turner, le bassiste Mike Flores (Gorgasm) et l’imposant chanteur James Lee prenant respectivement la place de Doug Williams et Mark Manning sur ce Informis Infinitas Inhumanitas (2002).

Le quintet du Kansas fonctionne toujours sur une imagerie cosmique / futuriste assez détonante dans le milieu du Death américain (concept repris depuis par les excellents allemands de Obscura entre autres) avec cette pochette synthétique mais très adaptée de Chad Michael Ward. En revanche au niveau du contenu musical le bond en avant est phénoménal, Larvae of the Lie bombardant d’entrée un riff supersonique soutenu par les frappes dévastatrices et incessantes de l’athlète John Longstreth.

Alliant cette fois judicieusement leur technique hors du commun, un sens de l’efficacité indéniable et une inspiration diabolique, Origin atomise un peu plus l’auditeur à chaque titre avec les parties de guitares impossibles (pour le commun des mortels) de Inhuman, l’écrasant Meat for the Beast, ou le monumental Implosion of Eternity.
De plus ce disque n’est pas dénué d’Originalité à l’image de Portal et sa partie centrale étrange et prenante avec un jeu de guitare très subtil.

Pour renforcer encore l’intensité incroyable de ce Informis Infinitas Inhumanitas, le travail au niveau du chant est aux petits oignons : lignes doublées, calage ultra rapide, battle growl / scream, backing omniprésentes, qui plus est le coffre de James Lee est impressionnant et colle bien au côté ultime de Origin, à l’image de sa prestation hallucinante sur Perversion of Hate. Afin de bien vérifier que cet opus explose littéralement le précédent, écoutez la nouvelle version de Mental Torment et admirez la différence d’intensité…

Colin Davis (également guitariste de Vile) a de plus doté « triple I » d’une production massive et nette permettant d’apprécier au mieux le mode vitesse lumière, souvent utilisé par les musiciens. Mais attention, Origin est loin d’être uniquement bon à tabasser tout ce qui bouge, seulement l’efficacité de leur brutal Death est accru par le niveau hors-norme de chaque musicien composant ce redoutable combo.

Empruntant une voie qui lui est propre, Origin s’affirme magistralement avec Informis Infinitas Inhumanitas comme l’un des meilleurs combos de la nouvelle garde du Death Metal et aurait presque pu avec un peu plus de promo, faire de l’ombre à King of all Kings (Hate Eternal) et In Their Darkened Shrines (Nile). Reste que ce deuxième album était et est toujours l’un des albums les plus ultimes au niveau de la brutalité et de la vitesse d’exécution, et alors que Antithesis est fort justement encensé, ce disque de 2002 est quasiment aussi marquant bien que moins reconnu. Il est toujours tant de réparer l’erreur et de courir acheter ce missile ayant contribué à imposer une nouvelle forme de Death : plus fort, plus vite, plus haut, plus loin, en un mot : invincible.

BG

16 Commentaires

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Ljosalfheim - 27 Mai 2009: Ah mais j'ai pas dit le contraire, j'ai dit " me concernant". et je suis également intimement convaincu qu'Origin représente, au moins en partie, l'avenir du death brutal, voire du death.
Cette linéarité est justement très bien gérée sur Antithesis à mon sens, et c'est ce qui fait sa force. Mais c'est aussi parce que, comme dit précédemment, j'ai jamais été un féru de brutal, donc la présence de répit entre deux passages violents me convient mieux.
Restons zen, j'suis pas venu te contredire, j'ai juste donné mon avis.
BEERGRINDER - 27 Mai 2009: Mais je prends ton avis en compte comme celui des autres, soulignant simplement l'impression que ce disque avait fait à sa sortie envers les deathsters...
morgothduverdon - 23 Janvier 2011: Et bien, je crois que je vais m'y pencher.

Par contre, au dernier paragraphe, il y a une faute.

"Empruntant une voie", et non pas "une voix";)
BEERGRINDER - 14 Juin 2011: Non, je parle bien du Gorgasm américain (ayant d'ailleurs sorti l'album Orgy of Murder cette année), pas du premier pseudonyme des français de Gorod.

A ma connaissance Mike Flores n'a jamais joué avec les bordelais...
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Commentaire @ Troodukus

30 Mars 2009
Malgré la virtuosité et la technique visibles sur "Echoes of Decimation", "Informis Infinitas Inhumanitas" reste et restera le meilleur album d'Origin, à mon sens.

Pourquoi ? Parce qu'on a affaire ici à l'un des albums les plus monstrueux, rapides, brutaux et techniques que l'histoire du Metal ait jamais porté.
Il s'agit d'un être terrifiant, impressionnant, presque inimaginable engendré par l'incroyable talent d'une poignée de musiciens. Autant "Echoes of Decimation" surprend par par son niveau, autant "Informis Infinitas Inhumanitas" cloue le Hardos en quête de sensations fortes sur sa chaise et le laisse bouchée bée pendant de longues minutes.
Une petite intro désagréable, sur "Larvae of the Lie", presque malsaine, qui laisse présager le pire ; et en effet, c'est une véritable horreur, un torrent de lave en fusion qui engloutit tout sur son passage qui suit, à tel point que l'auditeur effaré ne sait pas comment réagir face à autant de vitesse et de brutalité. On vante souvent la rapidité du "Annihilation of the Wicked" de Nile, mais son ébauche de technique surtravaillée n'est rien face à cet album.
Que dire des musiciens en eux-mêmes...? De véritables monstres, des créatures sorties de nulle part pour nous anéantir sur place. Un chanteur typiquement américain (Pardon...), velu, avec une voix caverneuse - pas la voix Death type "débouchage d'évier", pourtant si jouissive mais incompréhensible, mais des grunts poussés qui permettent de saisir les paroles et la portée de ce violent message - alternée avec des screams du bassiste et du guitariste, le tout sans la moindre cacophonie, mais dans un ordre précis et travaillé que nous pourrions presque qualifier d'harmonique. Quant au bassiste et son tapping incroyable, au guitariste qui porte tout le poids de la mélodie, et bien entendu au grandissime John Longstreth, hallucinant par son aisance, et que j'ai été particulièrement heureux de retrouver, pour son retour dans le groupe et leur venue en France...!
Et tout comme bon album qui se respecte, Infinimachinchose contient son TUBE (Si si...), qui est scandé avec toujours autant d'énergie et de brutalité lors des concerts, une chanson monstrueusement orgasmique, une claque et un véritable hymne : "Portal", LA chanson d'Origin par excellence, dont une simple écoute suffit à transmettre toute la violence de l'oeuvre.

Contrairement à ce que peuvent s'imaginer tous ceux ayant des doutes quant à la qualité du Brutal Death, "Informis Infinitas Inhumanitas" n'a rien d'une bouillie sonore, et ce n'est pas son son imparfait qui retire de la qualité à cet album. Alors, ami metalleux, accroche-toi et prends en main cet horrible ouvrage...(Fais attention, tu trembles...)

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Commentaire @ aarsoth

21 Fevrier 2009
C'est avec cet album que les américains d'Origin vont commencer à faire parler d'eux.Effectivement,cet "Informis Infinitas Inhumanitas" est l'exemple meme de la recette brutal-death,cela dès le premier morceau,"Larvae Of The Lies",après la petite intro les riffs guitares techniques,la basse lourde,et le jeu écrasant de la batterie viennent secouer les oreilles.Au fur et a mesure des morceaux,on se resnd compte du talent des américains,les parties sont très recherchées au niveau des guitares,et certains passages sont plus accessibles que d'autre mais tellement lourds,c'est le cas sur le morceau "Portal".Le chant est également très recherché,puisque les vocaux sont partagés entre le vocaliste,le bassiste et un des guitaristes,bref,une altération,entre les chants caverneux si typique au death metal et les chants plus criards.Seul petit inconvénient,la caisse claire de la batterie n'est pas vraiment audible et complètement couverte par la double grosse caisse,très mis en avant,la production est également excellente,pour un groupe de cette envergure,un très bon album,d'ailleurs si vous etes fan de ce groupe,je ne peu pas mieux vous conseillé également le très récent "Echoes of Decimation".

15/20

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