Echoes of Decimation

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16/20
Nom du groupe Origin (USA)
Nom de l'album Echoes of Decimation
Type Album
Date de parution 20 Mars 2005
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album153

Tracklist

1.
 Reciprocal
 02:26
2.
 Endless Cure
 02:21
3.
 The Burner
 02:20
4.
 Designed to Expire
 03:11
5.
 Cloning the Stillborn
 02:13
6.
 Staring from the Abyss
 03:57
7.
 Amoeba
 02:19
8.
 Debased Humanity
 03:39
9.
 Echoes of Decimation
 04:02

Durée totale : 26:28

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Origin (USA)


Chronique @ Malantis

04 Novembre 2009
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Origin, ce groupe américain pratique un brutal death repoussant toujours plus loin les limites de la technique et de la vélocité. Restant fidèle à l’écurie Relapse, le combo du Kansas sort son troisième album bien décidé à poursuivre l’exploit technique réalisé sur Informis Infinitas Inhumanitas et ainsi asseoir sa domination sur la scène brutal death métallique.

Au niveau du line up, cet album marque le départ de Jeremy Turner et John Longstreth remplacés respectivement par le guitariste Clinton Appelhavy et le batteur James King.

L’artwork réalisé par Robert Black reste dans une veine futuriste comme sur les deux précédents opus, mais pour le coup le résultat est beaucoup moins aguicheur.

Sur cet album, la recette entamée sur Informis Infinitas Inhumanitas reste inchangée. Des riffs véloces joués à des tempos effrénés mariés à de nombreux passages en sweeping (Cloning the stilborn). Les growls de l’incroyable James Lee parmis les plus rapides du marché alternent grunt et scream avec une facilité déconcertante (Staring from the abyss). Et enfin une batterie dont les blast-beat continues ne laissent strictement aucun répit. C’est bien simple, l’album ne connait aucun mid tempo, c’est pourquoi les premières écoutes sont relativement éprouvantes pour l’auditeur non habitué à la patte du groupe, mais d’une grande réjouissance pour n’importe qui ayant apprécié Informis. Toutefois ces nombreuses qualités nous amènent vite aux points faibles de l’album.

Tout d’abord, la vitesse effrénée débouche sur un album franchement court avec une durée de 26 petites minutes, à peine plus qu’un EP. Avec les 3 ans séparant cet album de son prédécesseur on aurait pu s’attendre à une œuvre un peu plus conséquente. Ensuite, l’absence de mid tempo rend l’ensemble quelque peu linéaire et on ne peut s’empêcher de penser que quelques ralentissements auraient pu sublimer certains morceaux. Niveau innovation, autant l’évolution entre le premiers et le second album était spectaculaire autant ici on nage en terrain connu et le groupe n’a rien changé à sa recette, on a même parfois l’impression d’entendre des parties déjà entendues sur Informis.
Le dernier bémol de cet album est qu’il subit de plein fouet la rude concurrence brutal death en 2005. Concurrence incarnée cette année là par Hate eternal avec l’excellent « I monarch » et Nile avec son monumental « Annihilation of the wicked ».

Cet album censé devenir l’album de confirmation de la part des américains révèle au final plusieurs petites faiblesses (peu d’innovation, durée limite, artwork très moyen) en faisant du même coup une semi déception de la part d’un groupe très attendu au tournant.

En conclusion, ce troisième album boudé par de nombreux fans n'en demeure pas moins une œuvre death métallique de qualité. Sans défauts majeurs, il ne fera pas descendre le groupe du piédestal qu’il occupe depuis Informis Infinitas Inhumanitas surtout que les américains accoucheront trois ans plus tard du parfait Antithesis.

4 Commentaires

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BEERGRINDER - 05 Novembre 2009: Ce disque n'est pas boudé par les fans, simplement un peu moins apprécié que III qui avait défrayé la chronique à sa sortie.

Reciprocal, The Burner et Staring From the Abyss sont des tueries, le reste oscille entre le bon et le moyen.
Fabien - 05 Novembre 2009: Tout de même très honorable, Echoes of Decimation reste effectivement un album en demi-teinte dans la carrière d’Origin, ne dégageant pas la pleine puissance de son impitoyable prédécesseur Informis Infinitas. Peut-être faut-il imputer cette baisse d’intensité aux turbulences du line up, avec l’absence de John Longstreth & Jeremy Turner ? James King et Clint Appelhanz sont pourtant eux aussi de sacrés interprètes. J’aime beaucoup leur groupe voisin Unmerciful.

Rider of the Death culture.
Fabien.
Malantis - 05 Novembre 2009: @ BG décidément il y a toujours un mot qui ne te convient pas dans mes chroniques :d. Peut être le terme boudé est un peu fort c'est vrai mais je signifie juste par là que pour beaucoup de mondes il constitue l'album le moins essentiel de la discographie du groupe.



@ Fabien Il est effectivement possible que cela vienne du line up même si pour moi Paul Ryan est vraiment le pilier de la compositions au sein d'Origin et à mon avis bien que ce ne soit que supposition les riffs de ce Echoes of decimation sont essentiellement de son cru. La preuve sur Antithesis(seul album ou l'on sait qui a composé quoi), les meilleurs morceaux (The aftermath, Finite, Anthitesis)sont de lui. Après peut être que Clint Appelhanz apporte moins au groupe que Jeremy Turner même si pour moi ce sont deux guitaristes véritablement surhumain. Pour James King sinon il n'a vraiment pas à rougir de la comparaison avec Longstreth, deux batteurs d'exceptions là aussi.

C'est surement une question d'alchimie plus que de qualité des interprètes, le couple Ryan/Turner ayant accouché des meilleurs albums du groupes on peut le considérer comme le duo parfait d'Origin.

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Chronique @ Septiis

06 Avril 2005
Origin, voila bien un groupe qui ne fait pas dans la demi-mesure…le death metal technique qu’il nous livre est si brutal qu’il renvoie directement le combo de Relapse Records dans la sphère des groupes les plus violents de la scène métal actuel au coté de Brodequin, Mortician et autres Hate Eternal…Après deux albums (« The Origin » en 2000 et « Informis Infinitas Inhumanitas » en 2002), ils nous reviennent donc avec ce « Echoes of Decimation »…

La recette qu’a utilisée le groupe pour bâtir cet opus est la même que celle présente sur les deux précédents albums, à savoir, une section rythmique incroyablement rapide, puissante et technique ; des gratteux hallucinants et surtout 2 chanteurs, l’un évoluant dans un registre death, l’autre excellant plutôt dans le style black…
Pour commencer, la première écoute est assez difficile (on est pourtant habitué avec Origin), car nos oreilles, aussi exercées soient-elles, ont du mal à résister à une telle débauche d’énergie…De plus, la durée de l’album nous semble dérisoire, à peine le temps de poser l’oreille sur cet album, que les 9 chansons sont déjà terminées…mais ce n‘est peut être pas un mal car finalement c’est ainsi qu’Origin évite de se répéter…
Mais c’est en écoutant plus attentivement ce « Echoes of Decimation » qu’on commence à en percevoir la saveur…En plus d’une technique irréprochable, le groupe a su trouver une excellente alchimie entre les musiciens : dans tous les morceaux par exemple, la basse et la batterie suivent exactement les rythmes des gratteux, ce qui n’est pas chose aisée (!!!). Mais c’est surtout l’apport incroyable des deux chanteurs qui interpelle, leur complémentarité étant quasi-parfaite, et leur interprétation plus que surprenante (dans l’une des chansons, « Amoeba », le chanteur aux sonorités Black se livre à un éxercice plus que difficile, sa ligne de chant étant calée sur le blast-beat)…En bref Origin est devenu une machine de guerre comme l’était Hate Eternal sur « King of all kings ».

Cet album sera très indigeste pour une bonne partie des métalleux, seul les amateurs de death pourront être séduit par ce bon mais non moins bourrin « Echoes of Decimation »…Faites vous une idée en écoutant « Amoeba », « The burner » ou encore « Cloning the stillborn » qui sont à mon sens les trois meilleurs morceaux de l’album…Absurde de par sa violence pour les fans de metal dits plus gentil, il est en revanche indispensable pour tout death-metalleux qui se respecte…

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Chronique @ Arachnid

19 Fevrier 2010
Après avoir sorti en 2000 un premier album éponyme puis enchainé en 2002 avec Informis Infinitas Inhumanitas qui avait permis au groupe de s’ancrer avec sûreté et connivence dans le milieu du death brutal rapide et extrême, Origin est revenu en 2005 avec cet Echoes of Decimation sorti d’un autre monde.

Toujours plus vite, toujours plus brutal, toujours plus puissant, précis et mélodique, ce troisième album est de loin mon préféré. Pour faire simple, tout est parfait : les morceaux sont à l’apogée de la vélocité tout en restant indéniablement beaux, aux mélodies distinctes sortant de cette brutalité énergique et démesurée.

Il faut dire qu’avec des titres comme "The Burner", "Staring From the Abyss" et "Echoes of Decimation", impossible de renier une telle hardiesse musicale cohérente et magnifiquement structurée. Car si tout va très vite, on n’est nullement perdu à travers cette logique de composition pourtant ardue ; on est seulement abasourdi par une telle précision et un magnétisme immédiat quant à la bestialité sonore que dégagent ces morceaux inhumains.

James Lee va encore plus loin dans sa pratique du chant coordonné, ici littéralement calé sur les riffs ultra-rapides et variés de Paul Ryan et du nouveau venu Clinton Appelhanz à la guitare (anciennement bassiste du groupe de 1997 à 1999) qui n'enregistrera, comme James King, que cet album-ci, partant tous deux ensuite vers Unmerciful. Les gratteux surpassent eux-mêmes leur habilité à ne jamais se poser ou retenir leur furie à travers des allers-retours et des sweepings envolés. Ainsi, Lee, au souffle et à l’élocution ahurissante, vocifère sans temps mort des phrases longues, rapides, s’interposant sur les mélodies, créant un tout sonore des plus majestueux. Et comment oublier James King derrière cette batterie infatigable, remplaçant haut la main John Longstreth. Ici le jeu est plus varié, proposant du blast fracassant, une double-pédale omniprésente et une variation de cymbales absolument exaltante. En témoigne son blast final sur "Amoeba", tout simplement inhumain.

L’unique défaut avec cet album, et ce qui est une marque de fabrique chez le groupe, c’est sa durée. En effet, 26 minutes pour un full-lenght, c’est beaucoup trop court, surtout avec des titres avoisinant dans les 2mn20 à 3mn en moyenne. On en redemande donc encore et encore, assoiffé de barbarie solennelle décapante.

Dire qu’Echoes of Decimation est le meilleur album d’Origin serait réducteur, ainsi je continue à dire que c’est mon album favori. L’album suivant, Antithesis, est tout aussi bon mais j’ai une nette préférence pour les morceaux de celui-ci. En somme, fans de death brutal technique et ultra-rapide, si vous ne connaissez toujours pas Origin, foncez écouter cette tuerie sonore et en particulier cet album.

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