En 1998,
Benediction revient pour son 5ème LP, le bien nommé
Grind Bastard avec un certain Neil Hutton à la batterie (si quelqu’un sait d’où il vient celui là J). Pour le label, rien n’a changé, c’est toujours
Nuclear Blast et Al
King (épaulé de Paul Johnston et Andy Sneap) pour la production.
C’est pour moi le premier
Benediction que j’ai écouté, j’ai donc une approche un peu différente du fan die-hard de la première heure et pour cause… rien à voir avec les 2 premiers opus aux ambiances glauques et à transcend… plus rentre-dedans.
Nous avons ici droit à du riff lourd tirant plus sur le Punkcore/R’n’r, le tout décidement heavy à leur sauce (les mêmes gratteux étant en place depuis 89) donc oui, fini le gros death oldschool qui « colle aux bottes » pour laisser place à une musique encore plus simpliste mais foutrement plus énergique. Mais ne vous en faites pas ! c’est du bon !
Le 1er titre "deadfall" nous met dans l’ambiance : guitares grasses et compactes, soutenues par une rythmique des plus carrées (peut être un peu trop robotique mais ça marche bien avec le style), Ingram assure toujours ces vocaux caverneux (sa voix est plus distincte qu’auparavant mais vous prend toujours autant au tripes), le tout servi par une excellente prod (testez à fond sur la platine, ça en envoie du lourd)… Alors oui, certains me diront « trop de rythmique punk pour moi, pas assez de double… » ou bien « trop simpliste les riffs… », tout est histoire de goût.
Les chansons s’enchainent alternant rythme Hardcore (un vrai métronome ce batteur, écoutez donc ses roulements) et Thrash avec agonise, west of hell, shadow world puis plus punkisant comme magnificant (et son break du plus bel effet pour les pogos) et le titre éponyme
Grind Bastard. Des titres comme carcinoma angel et neverbomb sont, eux, basés sur des riffs plus oldschool mais c’est pas du transcend (même si on reconnaît la patte des zicos).
Et pour finir par le côté R’n’r dont je parlais au début, le groupe nous gratifie de plusieurs reprise montrant ainsi leurs premiers amours pour
Judas Priest avec electric eye, destroyer de
Twisted Sisters et enfin l’excellent we are the league de… bah
Anti-
Nowhere league. Les trois reprises sont à tomber (pour les fans des originales bien sûr) : Electric Eye et sa paire de valseuses grosses comme des melons (merci ingram pour son chant rocailleux ; intelligible pas comme les reprises de SFU qui sonnent fades), le destroyer façon « pachiderme » (c’était pas l’jour des amphétes apparemment) et l’excellente reprise d’
Anti-
Nowhere (groupe punk pour les ignards J) pour clôturer l’album.
Vous l’aurez compris, j’aime cette album et j’compte bien vous faire partager mes goût d’chiottes ! (gniarf gniarf)
Plus sérieusement, je le conseille à tous les metalleux qui aiment aussi écouter autre chose que du bourrin ultra technique. À noter les lyrics engagés du groupe, ce qui change du bouffage d’entrailles et autre déchiquettage de vieillards.
Un bon 17 pour moi parce que… bah, parce que c’est comme ça et pis c’est tout !
P.S : vu que c’est ma 2éme chroniques seulement, n’hésitez pas à venir me faire vos critiques, s'il y a lieu. Merci de m’avoir lu. Métallement votre.
Bref, le groupe est pour moi mort depuis son quatrieme opus. Mais ca n'engage que moi...
Album assez different des 3 premiers opus....réécouté ce matin, c est pas mal mais bizarrement rn'r ...du coup faut faire abstarction du nom du groupe pour apprecier.
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