Grind Bastard

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16/20
Nom du groupe Benediction
Nom de l'album Grind Bastard
Type Album
Date de parution 19 Mai 1998
Labels Nuclear Blast
Produit par Andy Sneap
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album132

Tracklist

1.
 Deadfall
 04:37
2.
 Agonised
 04:13
3.
 West of Hell
 03:06
4.
 Magnificat
 04:49
5.
 Nervebomb
 03:36
6.
 Electric Eye (Judas Priest Cover)
 04:17
7.
 Grind Bastard
 07:21
8.
 Shadow World
 03:12
9.
 The Bodiless
 05:34
10.
 Carcinoma Angel
 03:48
11.
 We, the Freed
 02:39
12.
 Destroyer (Twisted Sister Cover)
 04:18
13.
 I
 07:18

Bonus
14.
 We Are the League (Anti-Nowhere League Cover)
 02:28

Durée totale : 01:01:16

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Benediction


Chronique @ ReichOrgasm

28 Décembre 2008
En 1998, Benediction revient pour son 5ème LP, le bien nommé Grind Bastard avec un certain Neil Hutton à la batterie (si quelqu’un sait d’où il vient celui là J). Pour le label, rien n’a changé, c’est toujours Nuclear Blast et Al King (épaulé de Paul Johnston et Andy Sneap) pour la production.

C’est pour moi le premier Benediction que j’ai écouté, j’ai donc une approche un peu différente du fan die-hard de la première heure et pour cause… rien à voir avec les 2 premiers opus aux ambiances glauques et à transcend… plus rentre-dedans.

Nous avons ici droit à du riff lourd tirant plus sur le Punkcore/R’n’r, le tout décidement heavy à leur sauce (les mêmes gratteux étant en place depuis 89) donc oui, fini le gros death oldschool qui « colle aux bottes » pour laisser place à une musique encore plus simpliste mais foutrement plus énergique. Mais ne vous en faites pas ! c’est du bon !

Le 1er titre "deadfall" nous met dans l’ambiance : guitares grasses et compactes, soutenues par une rythmique des plus carrées (peut être un peu trop robotique mais ça marche bien avec le style), Ingram assure toujours ces vocaux caverneux (sa voix est plus distincte qu’auparavant mais vous prend toujours autant au tripes), le tout servi par une excellente prod (testez à fond sur la platine, ça en envoie du lourd)… Alors oui, certains me diront « trop de rythmique punk pour moi, pas assez de double… » ou bien « trop simpliste les riffs… », tout est histoire de goût.

Les chansons s’enchainent alternant rythme Hardcore (un vrai métronome ce batteur, écoutez donc ses roulements) et Thrash avec agonise, west of hell, shadow world puis plus punkisant comme magnificant (et son break du plus bel effet pour les pogos) et le titre éponyme Grind Bastard. Des titres comme carcinoma angel et neverbomb sont, eux, basés sur des riffs plus oldschool mais c’est pas du transcend (même si on reconnaît la patte des zicos).
Et pour finir par le côté R’n’r dont je parlais au début, le groupe nous gratifie de plusieurs reprise montrant ainsi leurs premiers amours pour Judas Priest avec electric eye, destroyer de Twisted Sisters et enfin l’excellent we are the league de… bah Anti-Nowhere league. Les trois reprises sont à tomber (pour les fans des originales bien sûr) : Electric Eye et sa paire de valseuses grosses comme des melons (merci ingram pour son chant rocailleux ; intelligible pas comme les reprises de SFU qui sonnent fades), le destroyer façon « pachiderme » (c’était pas l’jour des amphétes apparemment) et l’excellente reprise d’Anti-Nowhere (groupe punk pour les ignards J) pour clôturer l’album.

Vous l’aurez compris, j’aime cette album et j’compte bien vous faire partager mes goût d’chiottes ! (gniarf gniarf)
Plus sérieusement, je le conseille à tous les metalleux qui aiment aussi écouter autre chose que du bourrin ultra technique. À noter les lyrics engagés du groupe, ce qui change du bouffage d’entrailles et autre déchiquettage de vieillards.

Un bon 17 pour moi parce que… bah, parce que c’est comme ça et pis c’est tout !

P.S : vu que c’est ma 2éme chroniques seulement, n’hésitez pas à venir me faire vos critiques, s'il y a lieu. Merci de m’avoir lu. Métallement votre.

8 Commentaires

9 J'aime

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NICOS - 23 Novembre 2009: Moi, je le trouve poussif, chiant, décevant. Grand amateur des 3 premiers, c'est pour moi le pire de benediction.
Bref, le groupe est pour moi mort depuis son quatrieme opus. Mais ca n'engage que moi...
Eaque - 27 Mars 2010: Ah moi je le trouve excellent!! D'ailleurs j'ai un peu de mal a le comparer aux premiers, car celui ci est vraiment différent et les lignes de chants sont terriblement bien foutus. Mais là aussi, ça n'engage que moi et je trouve cette chronique assez juste. Je l'aurais fait, j'aurais peut être manqué d'objectivité tellement je l'adore! Mais mon grand culte reste "The Grand Leveller", avec cette ambiance que l'on ne retrouvent plus aujourd'hui dans la plupart des groupes et leurs prod toute lisse...
mechant - 17 Octobre 2020:

Album assez different des 3 premiers opus....réécouté ce matin, c est pas mal mais bizarrement rn'r ...du coup faut faire abstarction du nom du groupe pour apprecier.

Goneo - 11 Fevrier 2022:
Benediction continu sur la voix emprunté avec leur précédent album en glissant un peu plus vers une sorte de thrashcore, voir hardcore metal.
Agonised, me rappelle pas mal un certain S.O.D. West of Hell confirme ce côté plus hardcore avec cette façon de "riffé" à la Madball ou Sick of it all. Et je trouve cela réussit, la prod est puissante et moderne.
Plus j'avance mon écoute et plus je trouve que cela sonne hardcore metal, avec Magnificat, on a des patern typique coreux à la batterie. Tandis que Nervebomb pourrait sortir de Cause for conflict de Kreator, le cover de Judas Priest fait un peu tache au milieu, je trouve. Non pas qu'il soit dégueulasse, mais pas à sa place.
Grind Bastard malgré sa longueur de plus de 7min, ne comporte pas de remplissage, j'aime bien le passage à 4.55min.
The Bodiless et Carcinoma Angel ramène un côté plus metal, un peu à la Bolt thrower ou au précédent Benediction tout simplement. Carcinoma Angel est d'ailleurs pour moi un des meilleurs morceaux de l'opus.
We the freed, revient sur du thrashcore, je lui trouve un petit côté Anthrax à cette compo, et la batterie tabasse sa race (surtout à partir de 1min). Après un Destroyer très mou et pas franchement utile, la dernière chanson nous remet un plus de 7min et encore une fois sans remplissage.
Je le trouve pas mal cet album, certes le moins bon depuis que j'ai repris leur discographie, mais il fait son effet.
Les points négatifs :
Tout d'abord, on en fait vite le tour. Rien d'original, en plus d'avoir une pochette assez spécial, j'aurais imaginer plus une évolution Fear Factorinienne en voyant celle ci que Hatebreedienne.
Avec ce Grind Bastard, Benediction n'est plus un groupe de death metal, et là je comprends qu'il divise.
Enfin il manque de consistance, je le trouve un peu trop long aussi pour ce qu'il propose. 13/20
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