Fistful of Metal

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16/20
Nom du groupe Anthrax
Nom de l'album Fistful of Metal
Type Album
Date de parution Fevrier 1984
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album540

Tracklist

1.
 Deathrider
 03:10
2.
 Metal Thrashing Mad
 02:43
3.
 I'm Eighteen (Alice Cooper Cover)
 04:02
4.
 Panic
 04:02
5.
 Subjugator
 04:42
6.
 Soldiers of Metal
 02:59
7.
 Death from Above
 05:10
8.
 Anthrax
 03:28
9.
 Across the River
 01:27
10.
 Howling Furies
 03:53

Durée totale : 35:36

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Anthrax


Chronique @ Fabien

28 Novembre 2007
Anthrax se forme en 1981 à New York autour de Scott Ian et Dan Lilker, influencé dans ses toutes premières années par la NWOBHM de Maiden & Priest. Le groupe stabilise alors son line up en 1983 avec l’arrivée de Dan Spitz et de Charlie Benante, et décroche un contrat avec Jon Zazula de l’écurie Megaforce, débouchant sur l’enregistrement de Fistful of Metal à la fin de l’année, et à sa commercialisation en janvier de l’année suivante, quelques mois après la parution des impitoyables Show no Mercy et Kill 'em All (Slayer, Metallica), détonateurs du thrash qui allait régner dans les années à venir.

Bien que ses influences heavy soient encore perceptibles, Fistful of Metal balance une musique incroyablement rapide et agressive pour l’époque, à l’instar du Kill’ Em All de Metallica, sorti six mois auparavant sur le même label. Sur les rythmiques entraînantes de Benante / Lilker, Ian & Spitz placent en effet des riffs directs et terriblement incisifs, soutenant la voix furieuse de Neil Turbin, qui varie ses vocalises d’un chant heavy jusqu’à des cris particulièrement haineux.

Toute l’ambiguïté de Fistful of Metal réside justement dans son metal encore flou, naviguant entre deux genres. Tandis qu’Anthrax assomme l’auditeur avec la violence thrash quasiment inédite de Deathrider et Metal Thrashing Mad, à coup de riffs tranchants et de vocaux teigneux, tels de véritables poings dans la figure comme l'illustre idéalement la pochette sans détour de Kent Joshpe, il revient alors à des colorations heavy, à l’image d’Howling Furies ou de la reprise I’m Eighteen d’Alice Cooper, sur lesquels le tempo ralentit et le chant de Turbin devient beaucoup plus mélodique.

Surprenant par sa violence et sa vitesse d’exécution en cette fin 1983, Fistful of Metal est un album clé dans la genèse du speed / thrash des années 80, au même titre que les incontournables Kill 'Em All & Show No Mercy. En revanche Anthrax n’obtient pas de suite la même reconnaissance que les redoutables Metallica et Slayer de l’époque, faute à son identité encore à définir. Il lui faut alors attendre l’arrivée de Joey Belladonna et l’enregistrement de Spreading the Disease, pour acquérir sa véritable personnalité et imposer définitivement son style.

Fabien.

17 Commentaires

22 J'aime

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LeMoustre - 01 Mars 2016: Ah, Anthrax ! L'avantage avec les New Yorkais, c'est que se refaire la CD/LPthèque n'est pas ruineux en FP, tant leurs albums ont été bien distribués, et ce de tout temps. J'ai découvert, une fois n'est pas coutume, ce groupe via une VHS de concert (avec Agent Steel et un autre groupe dont je ne souviens plus, peut-être Overkill, mystère) lors de la tournée de Spreading The Disease. Puis, l'achat du fabuleux Among The Living, apogée à mon sens de leur style, du moins période Belladonna. De ce premier disque, pas très uniforme dans son style global - comme il est bien décrit dans la chronique et ses coms - je retiens quelques titres, un très bon chanteur qui rendait justice à ce mélange speed/NWOBHM/thrash balbutiant. Les titres Deathrider, ou Panic sont très bons. Un sequencing bizarre avec cette reprise mal foutue et mal placée sur le disque (ça casse un peu la dynamique), et une pêche qui préfigurera les tueries à venir. Chopé pour pas bien cher il y a un an ou deux en LP en remplacement d'un CD-R, rien que pour le plaisir de la pochette horrible.
grogwy - 08 Avril 2016:

Neil Turbin sera engagé par Onslaught en fin d'année 2014 sur leur tournée nord-américaine "Thrash Invasion Tour" en remplacement temporaire du chanteur Sy Keeler (absent à cause des problèmes de santé de son fils).Cependant la tournée tournera court, et cela à cause de problèmes d'argent entre Neil Turbin et Nige Rockett le guitariste-leader d'Onslaught.

Goneo - 09 Mai 2022:

Voilà un album qui attend de ressortir depuis longtemps de l'étagére. Ayant enfin aquéri leur discographie (leurs albums), je vais pouvoir me refaire tout ça.

Comme beaucoup je le trouve le cul entre 2 chaises (Thrash et Heavy). Pour moi ce skeud se résume à une seul chanson "Deathrider", quel compo! j'aurais aimé que l'album soit entièrement sur ce ton.
Si certaine sont sympa, "Metal Thrashing MAd", "Panic" et "Subjugator", le reste de l'album est un cran en dessous.
Perso, j'ai toujours eu tendance a écouter que la face A (jusqu'a Subjugator), je m'aperçois que rien à changer aujourd'hui. 13/20

 

ELECTRICMAN - 22 Avril 2023:

Cela faisait une éternité que je ne l'avais pas écouté, je ne me souvenais pas qu'il était bon à ce point.

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Chronique @ EternalTearsOfSorrow

25 Janvier 2012

Fistful Of Metal reste un album plaisant à écouter de temps à autres, même plus de 30 ans après sa sortie.

Anthrax se forme en 1981 (Plus de 30 ans, déjà) sur l'initiative du guitariste Scott Ian et du bassiste Danny Lilker, ce dernier ne restant que pendant 3 courtes années, celui ci préférant quitter le groupe pour se consacrer à Nuclear Assault et fut alors remplacé par le jeune Frank Bello. Anthrax est encore de nos jours connu pour jouer un style de thrash assez classique, non loin d'un style se rapprochant certainement à quelques instants d'une pointe d'humour, mêlée à d'autres textes étant plus sérieux que ces derniers. Ce groupe est également connu par la présence de la voix de Joey Belladonna, qui ne cesse de nous éblouir depuis maintenant 28 ans. Avant que le départ de Danny Lilker arrive, Belladona n'était pas encore présent, le poste de chanteur étant à l'époque occupé par Neil Turbin, la guitare soliste quant à elle était prise par Dan Spitz, Dan Lilker était à la basse et Charlie Benante à la batterie.

Ces cinq hommes partirent en direction des studios et signèrent chez Megaforce Records pour enregistrer leur premier album studio, qui suivit une démo auto-produite par le groupe, Soldiers of Metal. Ce premier album prit alors le nom de Fistful of Metal, et dès la pochette, on s'apercevra du côté extrémiste des membres du groupe et notamment pour le genre gore. En effet, nous avons affaire ici à un gros plan d'un homme se faisait déchiqueter le visage à l'aide d'un poing enroulé d'une chaîne, et dès lors les premières traces de blessures ouvertes se manifestent déjà, des jets de sang le montrant parfaitement.

Si cette preuve de goût évident pour le gore s'est fait ressentir sur l'illustration de la pochette, alors la musique quant à elle partira dans une direction un peu plus différente. Les Américains nous sortiront alors un Thrash US 80' digne de ce nom, avec certains passages époustouflants, d'une grande vitesse, avec certains solos de guitare déjà bien expérimentés, surtout dans un premier album. Le chant de Neil Turbin est d'une puissance assez surprenante, et les certains cris aigus qu'il pousse de temps à autres ont le mérite d'être pleinement appréciés, ceux-ci donnant une bonne énergie à l'ensemble de la musique. Cela reste en effet loin des années suivantes lorsque Belladonna vint donner son coup de pied, mais cela valait tout de même déjà la peine d'être écouté.

Certains morceaux sont vraiment d'une écriture magnifique et d'une inspiration exploitée au maximum. La majorité restent dans un bon Thrash, pouvant parfois s'orienter vers un Thrash 'N Roll assez prononcé, notamment dans les couplets de « Anthrax », ainsi que dans son solo de guitare, ou encore le riff de « Death From Above ». Cependant, d'autres titres donnent cette impression de déjà-vu, ou manquent d'inspiration, pendant qu'encore d'autres donneront une bonne hargne et une puissance très enjouée dans la musique, notamment « Deathrider » ou « Panic ». Un des morceaux des plus convaincants de cet album restera l'excellent « I'm Eighteen », oscillant parfaitement entre solos, refrains accompagnés de choeurs, ou une voix percutante.

Fistful of Metal ne s'impose alors pas jusqu'à être un des albums ayant le plus marqué l'histoire d'Anthrax, mais s'imposera en temps et en heure comme l'album ayant démarré la carrière d'un des plus grands groupes du genre, encore présent presque une trentaine d'années après. Nombre de personnes sont celles qui ont préféré des albums comme Among the Living ou encore State of Euphoria, mais il ne faut en aucun cas rayer Fistful of Metal de la liste, qui a toujours son style personnel, ainsi qu'un talent indéniable en cette première moitié des années 80.

5 Commentaires

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Arthron - 25 Janvier 2012: Le meilleur Anthrax à mon goût. Merci pour ta chronique.
swit35 - 25 Janvier 2012: Pareil - bonne chro - y'a pas à débattre !!!
vincysteria - 26 Janvier 2012: "I'm eighteen", reprise de alice cooper pour etre precis!
Le meilleur morceau est sans doute pour moi "metal trashing mad"
angus107 - 14 Novembre 2022:

J'aime beaucoup ce disque car il sonne plus Heavy que Trash. Par moments, sur certains riffs et dans les aigus de la voix du chanteur, je retrouve quelques touches de Judas Priest. Les albums suivants me parleront moins. 18/20

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