Evil Live

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17/20
Nom du groupe Lynch Mob
Nom de l'album Evil Live
Type Live
Date de parution 2003
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1.
 River of Love
 04:46
2.
 Wicked Sensation
 06:02
3.
 I Want It
 04:45
4.
 Cold Is the Heart
 05:27
5.
 She's Evil But She's Mine
 05:36
6.
 Dance of the Dog
 04:01
7.
 Jungle of Love
 03:50
8.
 The Secret
 04:49
9.
 All I Want
 05:16
10.
 No Good
 05:40
11.
 Dream Until Tomorrow
 07:45
12.
 Tangled in the Web
 04:31
13.
 Street Fighting Man
 06:08
14.
 Tie Your Mother Down (Queen Cover)
 04:33

Durée totale : 01:13:09

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Lynch Mob


Chronique @ dark_omens

12 Août 2014

Après deux désastreuses tempêtes, enfin un peu de réconfort...

Faisant suite à la controverse enfantée par un déconcertant Smoke This (1999), les Américains de Lynch Mob auront, une fois encore, pris la décision de mettre un terme à leur collaboration artistique avant, une nouvelle fois, en cette année 2003, de prendre celle de revenir sur le devant de la scène. Lynch Mob, bien davantage qu'un groupe, est donc une entité faite d'individualité incapable de s'unir afin d'affronter ensemble les adversités d'une carrière souvent faites d'épreuves. Autour de l'éternel Georges Lynch à la guitare, on retrouvera cette fois ci Robert Mason au chant, Anthony Esposito à la basse et Michael Frowein à la batterie pour la sortie d'un album Live sobrement intitulé Evil : Live.

D'emblée si le son et la tenue de cette œuvre sont relativement bons, bien qu'il sera envisageable de déplorer un certain manque d'unité dans une production nous offrant des titres aux atmosphères parfois changeantes, on pourra, une fois encore, regretter l'aspect Best Of Live de ce disque. Cette technique consistant à ne prendre que les meilleures versions des morceaux enregistrés et donc à mélanger des titres issus de concerts donnés en des lieus différents, outre le fait de nous priver de l'homogénéité d'un instant entier et authentique, et donc de la communication qui lie un groupe à son peuple. Le sentiment qui naît alors nous plonge dans une certaine frustration née d'une œuvre qui parfois, pour ne pas dire souvent, ressemble grandement à un album studio sur lequel on aurait rajouté les manifestations succinctes d'un public peu communicatif et où l'on aurait ré agencé des titres pour en tirer une sorte de quintessence. Mais cessons donc de faire le procès d'un exercice que Lynch Mob n'a pas eu le tord d'inventer mais de choisir.

Pour en revenir au contenu plus strictement musical de cet album, il est donc très plaisant de retrouver certains de ces titres uniquement extrait de l'album Wicked Sensation (1990) et de Lynch Mob (1992). De telle sorte que des morceaux tels que, par exemple, Rivers Of Love, Wicked Sensation, She's Evil But She's Mine, Dance Of The Dogs ou All I Want ravivent délicieusement nos mémoires en nous ramenant en des temps où Lynch Mob nous avait séduit. Même les titres du moyen Lynch Mob (1992) prennent ici une tout autre dimension sublimé par un Robert Mason parvenant même à nous faire oublier l'instable trublion évincé, j'ai nommé Oni Logan.

L'absence de morceaux provenant de Syzygy (1998) et de Smoke This (1999), même si pour ce dernier l'intégration de certains de ces titres insolites auraient, sans aucun doute, provoqué un contraste bien trop saisissant, pourrait aussi résonner comme un désaveu de ces œuvres mais surtout, plus important encore, comme la promesse d'une ligne de conduite future. Lynch Mob pourrait donc bien, entre deux séparations et reformations, se remettre à faire du Lynch Mob.

Un live rafraîchissant donc. Duquel on ne pourra, toutefois, pas taire les quelques défauts tels qu'un son parfois imprécis et changeant au gré d'une production insuffisante, ou tels qu'une ambiance parfois inexistante liée à ce choix de couper ces instants de partage entre Lynch Mob et son public (Best Of Live). Néanmoins la médiocrité des dernières productions de ce groupe était telle, qu'on ne pourra que se satisfaire de ce nouvel effort encourageant.

1 Commentaire

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OVERKILL77 - 12 Août 2014: Merci pour le papier.
Tu dis que sur ce live, les titres de l'éponyme et très inégal "Lynch Mob" sont ici sublimés? Ou tout au moins, gagnent en puissance ? Intéressant...
J'ai quand même un problème avec Robert Mason. Ce type là est un vocaliste très talentueux, mais on croirait qu'il demeure le chanteur du banc de touche... L'éternel remplaçant !
Convenable dans Lynch Mob, mais ce n'est pas Oni Logan... A l'aise sur Rockaholic des Warrant, mais à des années lumière du regretté Jani Lane... Cry of Love, Big Cock, et j'en passe. Je suis pas certain qu'il ait également joué avec Ratt, remplaçant médiocrement (je suppose) Stephen Pearcey.
Alors voilà, ce mec à certainement un énorme talent mais il est cantonné à remplacer des pointures. Pas simple !
Je tacherai de jeter une oreille sur ce live, si je le trouve au rabais ici ou là.
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