Rebel

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
14/20
Nom du groupe Lynch Mob
Nom de l'album Rebel
Type Album
Date de parution 21 Août 2015
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1.
 Automatic Fix
 05:48
2.
 Between the Truth and a Lie
 03:52
3.
 Testify
 05:14
4.
 Sanctuary
 03:47
5.
 Pine Tree Avenue
 03:29
6.
 Jelly Roll
 03:31
7.
 Dirty Money
 03:56
8.
 The Hollow Queen
 04:58
9.
 The Ledge
 05:22
10.
 Kingdom of Slaves
 05:42
11.
 War
 06:00

Bonus
12.
 Live It Up (Japanese Edition)
 03:43

Durée totale : 55:22

Acheter cet album

 $12.98  22,98 €  19,42 €  £8.72  $22.25  22,64 €  27,05 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Lynch Mob


Chronique @ dark_omens

19 Août 2015

Lynch Mob au point mort...

Pour les vétérans bougons et avisés, le nom de George Lynch restera à jamais indissociable de celui de Don Dokken avec lequel il connut quelques heures de gloires méritées. Les amateurs plus progressistes, mais tout aussi aguerris, quant à eux, n'oublieront pas d'y ajouter ceux d'Oni Logan et de Lynch Mob avec lesquels le guitariste aura aussi écrit quelques belles pages de l'histoire (et notamment un inoubliable Wicked Sensation qui reste, et restera, l'album de référence de cette formation.). Créatifs aux envies insatiables, musiciens à l'inspiration foisonnante, une fois encore, en cette année 2015, accompagné de ces plus talentueux acolytes (un Oni Logan très en voix, un Jeff Pilson très présent soutenu par un Brian Tichy calé dans ses traces), le six-cordiste nous propose de découvrir le fruit du travail de cette nouvelle collaboration. Baptisé Rebel, cet opus fait suite à un Sun Red Sun loin d'avoir fait l'unanimité. D'aucuns lui reprochaient en effet sa vacuité et son manque d'inspiration. D'autres encore parlèrent carrément d'escroquerie tant son contenu paraissait fade et sommaire (soit dit en passant la disparition de l'un d'entre eux hantera à jamais mon esprit et laissera mon cœur blessé. La perte d'un amateur aussi éclairé et aussi humble étant toujours une tragédie. Repose en paix Stéphane.). Et sans dévoyer prématurément le suspense, ce nouvel effort ne va pas nécessairement plaire aux déçus de cet album/EP.

D'emblée, Automatic Fix, le titre qui à la lourde tâche d'ouvrir les hostilités, est d'une faiblesse assez déconcertante. Si l'on fait abstraction de son break final excellemment habité de cette âme Bluesy qui sied si bien à ce Hard Rock défendu d'ordinaire par ces Californiens, le morceau est d'un traditionalisme assez consternant. Il nous offre notamment des refrains assez basiques et des couplets inutilement alambiqués. Un simple faux pas pense-t-on. Pas véritablement puisque au-delà de ce premier raté d'autres surviennent. Between the Truth and a Lie et Testify sont, par exemple, deux pistes bien moins convenues et ennuyeuses que la première mais sans doute pas suffisamment efficaces pour complètement nous séduire.

La mécanique s'enraye. Le moteur de la Mustang tousse. Puis se tait. La voiture s'arrête nous laissant sur le bord de la route.

Pour voir enfin redémarrer l'engin il faudra attendre un Dirty Money mélangeant assez adroitement l'aspect viscéral de musiques très terriennes à celui plus froid d'une modernité plus implacable. Malheureusement, ce sursis est de courte durée.

La mécanique s'enraye à nouveau. La belle américaine s'immobilise. Définitivement cette fois-ci.

Disons aussi, et ce, afin de parfaire la démonstration concernant cette défaillance mécanique qu'en outre de l'aspect terriblement ordinaire de ces morceaux, du moins de certains d'entre eux, il y a aussi quelques idées propices à dénaturer l'image du groupe. Un Sanctuary aux mélodies quasi Grunge en est un parfait exemple.

Ajoutons encore à tout cela une énième remarque, pas nécessairement réjouissante, concernant le rythme de ce disque qui jamais ne semble vouloir décoller. S'embourbant constamment dans des mid-tempi, manquant cruellement, qui plus est, de ce supplément d'âme pourtant indispensable, ce Rebel ne parvient jamais véritablement à nous emporter.

Les vétérans bougons et avisés continueront donc de se contenter des albums de Dokken. Et ceux plus ouverts d'esprits du Wicked Sensation, voire du Smoke and Mirrors, de Lynch Mob.

4 Commentaires

4 J'aime

Partager
nicko11 - 19 Août 2015: Merci pour la chro. j'espérais un sursaut d'orgueil de la part de Lynch Mob, mais c'est loin d'être le cas. Dommage...
David_Bordg - 19 Août 2015: Déçu j adore Georges Lynch depuis toujours, c est navrant, car son projet avec le chanteur de Stryper(Michaël swette) était plutôt pas mal, mais bon j écouterai quand même, pour me faire ma propre opinion!!
WorkOfArt - 20 Août 2015: Aïe, voilà une chronique peu engageante.. Il faut dire que Lynch multiplie les projets et s'égare forcément un peu. (double album solo sorti le mois dernier!). Si les quelques morceaux présentés pour Rebel faisaient meilleur impression que sur Sun Red Sun, on est quand même effectivement loin d'entendre quelque chose de mémorable... En tout cas merci pour ton avis détaillé, qui m'évitera probablement un achat inutile.
ELECTRICMAN - 22 Août 2015: "Sun Red Sun" était vraiment moyen et l'on se disait qu'ils ne pourraient faire que mieux ensuite. Raté, son successeur est réellement poussif et indigeste. Difficile de croire que c'est le même groupe qui créa en 1990 "Dance Of The Dogs" et "Street Fightin' man".
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire