Eternity

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16/20
Nom du groupe Anathema (UK)
Nom de l'album Eternity
Type Album
Date de parution 11 Novembre 1996
Style MusicalMetal Atmosphérique
Membres possèdant cet album301

Tracklist

Re-Issue in 2003 by Peaceville Records with 3 bonustrack.
1. Sentient 02:59
2. Angelica 05:51
3. The Beloved 04:44
4. Eternity, Pt. I 05:35
5. Eternity, Pt. II 03:12
6. Hope (Roy Harper Cover) 05:55
7. Suicide Veil 05:11
8. Radiance 05:52
9. Far Away 05:30
10. Eternity, Pt. III 04:44
11. Cries on the Wind 05:01
12. Ascension 03:20
Bonustracks (Digipack Edition)
13. Far Away (Acoustic) 05:23
14. Eternity - Pt. III (Acoustic) 05:26
Bonustrack (Re-Issue 2003)
13. Far Away (Acoustic)
14. Eternity - Pt. III (Acoustic)
15. Angelica (Live)
Total playing time 57:54

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Anathema (UK)


Commentaire @ Killy

17 Mai 2007
Anathema prend en 1996 un nouvel élan, The Silent Enigma annonçait déjà cette recherche de mélodie et Eternity fut leur première trace dans le monde du metal progressif.
Eternity ne s'écoute pas une seule fois, comme presque tous les albums d'Anathema, seule une écoute attentive et répétitive nous permet de bien apprécier chaque piste.

La première remarque que l'on peut faire, c'est l'entrée du groupe dans le monde floydien avec une basse mélodique mise en évidence et totalement maitrisée par Duncan Patterson, et ce jeu aigu de guitare qui pousse les notes tels les solos de David Gilmour.

Vincent Cavanagh a quant à lui opté pour un "chant parlé" très doux et à la fois hésitant ; le fait qu'il débute dans ce domaine montre ses premières limites (sa voie tremble souvent à la fin des refrains) mais le fait qu'il vive chaque piste en nous transmettant toute la mélodie dans notre esprit rend ce chanteur unique (il prouvera tout son talent en concert d'ailleurs).

Cet album est donc une avalanche de mélodies tristes qui nous rendent nostalgiques de chaque bon moment que l'on a passé dans la vie mais en même temps nous fait resurgir tous nos mauvais moments vécus, très déprimant donc. Mais c'est cela Anathema, nos Anglais ne vont pas jouer de la joie alors que ce sont les maitres du metal dépressif.

Ce magnifique album nous fera apprécier des pistes apaisantes et tristes à pleurer (The Sentient, Eternity part II, Hope), troublantes et touchantes (Suicide Veil, Radiance, Eternity part III), et plus rythmées et entrainantes (Angelica, Ascension). Cet album a donc pour principale qualité son hétérogénéité et le désir de perfection que veut atteindre le groupe. Les limites du metal progressif étant presque infinies, ce style leur va à ravir.

Tout s'enchaîne donc bien pour Anathema après le très bon The Silent Enigma ; les Anglais choisissent une voie plus "Pink Floyd". Ce risque lui vaudra un grand respect de la part de son public qui ne peut s'empêcher de rester sous le charme, même si nous sommes très loin du doom death de leurs débuts. Ce qui est agréable, c'est que la base reste gothique avec cette tristesse éternelle, cette relation avec la mort et l'amour...dommage que la production n'ait pas pu être meilleure. Un must à posséder chez soi.

2 Commentaires

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Selfdestruction - 19 Novembre 2012: C'est de très bonne qualité pour un commentaire, bravo!
David_Bordg - 03 Janvier 2015: unique est cet opus
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